Bonjour Léon,
C’est sympa de nous donner une note d’optimisme. C’est vrai que vu la situation il ne nous reste qu’à rêver...
Mais là, c’est pas Rama, ni Rachida, ni même Bernard, c’est Roselyne qui le dit quand même, je l’imagine plus difficilement reculer ! Malheureusement...
Et puis, il faut bien commencer à mettre les gens, petitement, petitement, face à l’ignoble réalité qui n’est rien de plus que la mort de la Sécu.
Donc on commence par suggérer l’idée de supprimer un truc déjà pas très bien remboursé, (genre, ça ne changera pas grand chose), pour que la populace s’habitue.
Et puis, ça permet de voir la puissance (ou non) de la réaction, et donc d’adapter sa communication pour mieux faire passer le détestable.
J’ajoute, qu’une information est passée relativement inaperçue, même si l’auteur de ce bon papier en parle : le déremboursement des soins dentaires. Ce n’est malheureusement pas qu’une hypothèse...
En effet, hier, j’écoutais France Infos qui interwievait sur la question le président de la Mutualité Française.
Dans sa réponse, celui-ci expliquait qu’il aurait fallu des négociations d’abord, d’autant que s’il se référait à ce qu’avait dit Roselyne Bachelot, ces déremboursements inclueraient le dentaire.
Sans doute cela lui a-t-il échappé, car, bizzarement, aucun média n’a repris ce petit "détail" ???!!!
J’avoue que mon coeur se serre, que je suis triste pour mon pays quand je vois ce qu’ils veulent en faire.
Vraiment la situation est angoissante :
Ces déremboursements,
Cette attaque immonde contre les chômeurs,
Ce refus d’un simple badge, ou de tas d’autres opinions.
Et ce ne sont que quelques exemples rapides.
Mais dans quelle société vivons-nous donc, pour que de grands rassemblements n’aient pas déjà eu lieu face à ce retour de la servitude, cette perte de nos libertés les plus basiques, cette mise à mort de toute notre modèle social, républicain, démocratique ?
Réveillons-nous, réveillons tous ceux qui nous entourent et qui dorment encore !
Il sera vite trop tard pour réagir, et quand nous serons tous délestés de tous nos biens, quand nous n’aurons plus même le minimum vital, c’est entre nous que nous nous battrons, par leur faute. (Il y en a d’ailleurs déjà les prémisces).
Ne les laissons pas faire !