OK Zawgyi, je prends note pour le Myanmar. C’est pourtant un député UMP sur I.télé qui a cité la traduction Myanmar comme merveilleux. Comme quoi, si je vous comprends bien, là aussi nos politiques nous racontent des conneries. Bon ce ne sera pas la première ni la dernière fois. En ce qui concerne la Birmanie, je me garderai bien de juger les problèmes politiques et ethniques qui s’y rattachent, à l’aune de nos commentaires occidentaux tout faits. Cependant, je réaffirme qu’il n’y a rien de politique à un typhon ravageur, un tsunami ou un tremblement de terre, que ce sont des catastrophes naturelles et que donc, les hommes, l’humanité toute entière doit donc "naturellement" venir en aide aux sinistrés. Un pouvoir a le droit de guider son peuple, (même un mauvais pouvoir tant qu’un autre ne le remplace pas), mais un pouvoir ne doit pas avoir de droit régalien sur un peuple touché au hasard par les aléas de la nature.
Nous confondons depuis trop longtemps ingérence humanitaire et domination politique. Que certains pays aient des arrières pensées économiques et impérialistes, je n’en doute pas mais c’est justement en n’appliquant pas le devoir d’ingérence humanitaire que ces pays finissent par s’accaparer de l’émotion bien légitime du quidam lambda.
Encore une fois, ce devoir d’ingerence doit être utiliser si et seuleument si, le pouvoir du pays concerné par la catastrophe ne fait pas son devoir, c’est à dire, appeler à l’aide internationale dans un délai raisonnable de 48 à 72 heures.
En Birmanie, il est peut-être déjà trop tard et bientôt, l’aide internationale se bornera a expedier des cercueils !