Le terme d’anti-France" pour moi, désigne simplement ceux qui veulent faire disparaître l’identité nationale. C’est un point de vue politique qui se défend, mais je constate qu’il avance masqué sous couvert du droit de vote.
Il est évident que l’"anti-France" dispose d’un puissant soutien dans le fait qu’institutionnellement nous soyions devenus une pauvre sous-préfecture de l’Euroland, même pas capable d’interdire son sol aux OGM pour cause de diktat de Bruxelles.
Par contre, je ne stigmatise pas du tout les étrangers qui souhaitent vivre ’en étrangers’ en France. A condition qu’ils respectent nos us et coutumes ; ou bien plutôt, que nous ayions le courage de leur imposer l’abandon de pratiques inacceptables comme la polygamie.
Cela n’a rien de social, à mes yeux. Un riche universitaire américain, spécialiste de la France, mais ne souhaitant pas devenir français ne doit pas avoir le droit de vote. Même s’il est résident depuis trente ans. Un éboueur malien, pourvu que sa vie familiale respecte les normes françaises, s’il souhaite devenir français, aura en échange le droit de vote.
L’Académicien Julien Green, un des plus grands écrivains français du XXe siècle, n’a jamais voulu prendre la nationalité française, et n’a jamais voté. En revanche, je ne comprends pas pourquoi on l’a donnée par décret à Jonathan Littell, américain lui aussi, qui ne réside jamais en France, mais à Barcelone.