Je pense comme certains que rares sont les enfants ayant de véritables problèmes ne pouvant trouver de solutions dans l’aide à l’éducation parentale. Ces rares enfants présentent des troubles psychiatriques et sont généralement dépistés très tôt et pris en charge.
Pour la majorité restante, il faut avouer que la société actuelle ne prend guère en compte les carences éducatives, quelles que soient leurs origines (méconnaissance, précarité, je m’en foutisme, parents adolescents....)
Mais là encore, ce n’est pas la stigmatisation qui fait avancer les choses, c’est l’aide dans la fonction parentale.
Elever un enfant n’est pas inné pour tout le monde, et les schémas de référence que chacun possède sont très différents. De plus chaque enfant a aussi son propre caractère donc pas de recette unique.
Mais demeure une constante, les enfants ne sont plus en mesure, ni autorisés à bouger dans des espaces libres. Coincés entre appart, crèches, etc.... ils ne courent plus dans les champs, ne font plus de sport,bref n’ont plus le loisir de dépenser une saine énergie naturelle. Ajoutez à celà l’intolérance sociétale, l’incapacité parentale et/ou son lymphatisme, et vous avez le cockail explosif.
Combien d’enfants viennent consulter en Centre médico psychologique pour hyper activité (eh oui c’est à la mode et les labos font des infos aux instits.... !) alors que ce ne sont que des gamins qui ont besoin d’une activité physique (ils ne vont plus à l’école ni nulle part à pied, ne jouent plus au pied des immeubles ou dans la rue...) Souvent la seule indication de les inscrire à une activité sportive et à faire des sorties familiales en nature permet de tout faire rentrer dans l’ordre !
Encore faut-il que les parents s’inscrivent dans la démarche.
Donnons les moyens aux enfants de pouvoir dépenser sainement leur énergie naturelle, cessons de les enfermer et de les mettre devant la TV à tout bout de champ et tout ira mieux pour la majorité d’entre eux.