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Commentaire de Loup

sur L'interview « faux cul » de Sarkozy au Nouvel Observateur


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Loup 3 juillet 2009 11:02

Bon, OK, je me suis un peu emporté.
Tout d’abord, une précision, je ne suis pas sarkozyste, inutile, donc, de me taxer de je ne sais quoi (c’est qui Lerma ?).

Comme je l’ai expliqué plus bas (j’étais encore énervé...), je trouve que c’est un peu facile de tout mettre sur le dos d’un seul mec au prétexte (tentant) qu’il est président.

Les millions de chômeurs, c’est de sa faute, la crise, c’est sa faute, l’europe, c’est sa faute, mon ongle incarné, c’est encore lui.

Je peux être d’accord avec beaucoup de critiques sur le bonhomme, ce que j’ai du mal à avaler, c’est la façon dont les critiques sont avancées.

Se foutre d’un mec parce qu’il est petit ne fait pas grandir, râler parce qu’il porte des ray-ban ou des rolex n’est pas le fin du fin de la critique non plus, pointer ses accointances avec tel ou tel homme d’affaires est d’un parfait cynisme (voir Pierre Bergé et Ségo sur le sujet, et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres). Alors oui pour les critiques, mais non à l’étalage voici-gala du moindre de ses geste ou mots.

Maintenant, soyons clairs, il me semble de plus en plus évident que le président d’un pays comme la France a de moins en moins de pouvoirs effectifs.
Sauf à nous replier sur nous-mêmes, il faut bien composer avec les autres pays, l’europe, la Chine, l’Inde ou les US.
Ca ne me fait pas rire de voir que chaque jour apporte son lot de plans sociaux, de fermetures de commerces, usines, entreprises.

Quelle est la solution, je ne crois pas que qui que ce soit puisse prétendre l’avoir.

Vous n’empêcherez jamais un chef d’entreprise de faire ce qu’il faut pour éviter d’avoir à fermer sa boite, vous n’empêcherez pas moins un gros groupe dont les capitaux sont détenus par des actionnaires étrangers à privilégier les dividendes.

Chaque jour, je prends des décisions pour ma famille, et je suis au regret de dire que je dois faire des sacrifices, rogner sur telle ou telle dépense, supprimer des vacances ou des loisirs. Ces décisions me coûtent mais elles sont indispensables.

Je ne peux gagner plus que je ne gagne, les bénéfices que je réalise sont rognés de jour en jour et je ne peux que tenter de réduire les dépenses pour surnager.

Je n’apprécierais pas que mes enfants crient à qui veut l’entendre que c’est parce que j’ai un gros pif ou une calvitie qu’ils n’auront pas les vacances qu’ils espéraient.

Critiquez les mesures, critiquez l’orientation, étayez les argumentations qui démontreraient l’ineptie de ces mesures ou orientations mais de grâce, arrêtez de déverser vos trop-pleins de rancoeur en mâtinant vos propos d’attaques personnelles.


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