Sourire, je CROIS dans les expériences conduisant à la définition de l’effet dit Casimir !
Entre parenthèses, il n’est pas exclu qu’il y ait des coquilles sur Wikipedia. Toutefois Wikipedia est l’un des rares endroits (le seul à ma connaissance mais je n’ai pas beaucoup cherché) où les liens renvoyés par Google lorsque l’on a saisi « mécanique quantique » conduisent pour le premier à un historique clair et pour le second aux postulats. La plupart des autres liens soit tournent autour du pot, soit balancent d’entrée des équations sans en avoir introduit les notations, soit, le pire, et également d’emblée, sans dire de quoi il retourne, en vantent les mérites dus au fait que ses « prédictions » (vocabulaire de sectaires du moyen âge que précisément ON se félicite de dénigrer et de ne rien à voir avec) se sont toujours avérées.
Mon commentaire initial concernait exclusivement l’article de Mr l’Ingénieur qui se propose d’éclairer les novices (auxquels personnellement et humblement je conseillerais plutôt Wikipedia) et plus particulièrement, n’ayant ni l’envie, ni le temps, ni la prétention de faire un procès complet, l’emploi du terme « âge de l’Univers » que je considère, je me répète, comme parfaitement insensé.
Subsidiairement, dans un deuxième commentaire essentiellement destiné à répondre aux insultes (dorénavant effacées par l’équipe éditoriale) d’une prétendue Libellule, je me permettais de confirmer que votre commentaire
« le sens précis des 13 milliards d’années est donné en relativité générale. La solution de Robertson-Walker des équations d’Einstein est donnée pour un certain type de tenseur énergie-impulsion (type poussière), qui permet de définir un observateur immobile par rapport à la matière qui l’entoure immédiatement. »
ne me paraissait pas devoir changer quoique ce soit à ma première opinion.
Je suis presque d’accord avec vous : vous ne faites presque que dire que les 13 milliards d’années correspondent à une solution d’équation basée sur un modèle (sous entendu) dont je ne conteste pas le calcul.
Ce que je conteste c’est le mot que l’on met sur cette solution.
Pour moi, le terme calculé ne peut en aucun cas être appelé âge de l’Univers car le modèle ne correspond pas à LA réalité de l’Univers. L’Univers étant le TOUT, la notion d’âge est incluse en lui, cela ne peut donc pas être l’une de ses caractéristiques, l’un de ses états, globalement.
Car l’Univers (avec une majuscule, étant TOUT) a forcément TOUS les âges.
En quelque sorte, j’ai la même aversion lorsque j’entends un journaliste dire, à partir d’un sondage, 44 % des français pensent que ceci ,12 % pensent que cela. Ceci est un abus de langage. Il s’agit seulement de 44 % des sondés soit quelques dizaines, quelques centaines tout au plus, de français. Il ne s’agit donc en aucun cas de 44 « pour cent » des français mais plus exactement de 10 ou 12 « pour million » des français. Si au lieu de dire « 44 % des français », le journaleux disait « 44 % des français sondés » (soit un mot de plus qui ne lui coûterait donc pas beaucoup plus de bave) ou « 44 % de l’échantillon que je considère représentatif de vous tous » (là le coût en bave est, j’en conviens, plus important), je ne verrais rien à redire.
Le modèle n’est pas la réalité. Vous me parleriez d’un dinosaure en particulier, je vous accorderais que vous puissiez, par un modèle, estimer son âge, mais l’Univers, étant le TOUT, il est une EVIDENCE PREMIERE que, quelque soit la généralité du modèle, personne ne puisse s’arroger le droit de dire « l’âge de l’Univers ».
Car, de même que l’on m’a mis au défi d’obtenir un prix Nobel, je puis mettre n’importe qui au défi de me trouver un observateur « immobile » (d’ailleurs quel sens a ce mot dans ce contexte, alors que le système solaire tout entier tourne avec la galaxie et que certains supputent même que des extinctions massives aient pu intervenir périodiquement, précisément à chaque passage du système solaire dans une certaine zone où règnerait un phénomène physique qui ne se trouverait pas, ou seulement de manière atténuée, ailleurs) par rapport à la matière qui l’entoure « immédiatement » (dans quel rayon ?) et de me démontrer que l’Univers, ce serait CELA ou que cela y ressemblerait fort ! Pioneer 10, l’engin le plus lointain n’étant parvenu qu’à 100 UA, nous faisant déjà supputer une erreur dans les formules les plus simples, comment oser prétendre à la concordance d’un quelconque modèle avec l’ensemble de l’espace, du temps, des masses, des charges électriques, des interactions (actuellement au nombre de 4, comme le père, le fils, le saint-esprit et amen) que l’on appelle Univers.
Le sens même du mot « Univers », comme celui du mot « Vide » est employé confusément. L’Univers, par définition, c’est TOUT. Et donc, aller parler de dimensions cachées, en dehors de l’Univers, n’a pas de SENS. Il est certain qu’il y ait des « choses » cachées. Tant qu’elles sont cachées, elle ne font donc pas partie de notre univers (sans majuscule). Lorsqu’elles seront découvertes (Louis XIV disposait déjà de toute la matière alentours pour construire avions, chars d’assaut, sondes spatiales mais cela était dans des dimensions, dans des lieux dont son esprit n’avait pas idée) elles intègreront notre univers.
Toutefois elles font d’ores et déjà partie de l’Univers.
D’ailleurs au lieu de « font d’ores et déjà partie », il serait sans doute préférable de dire « participent en tout temps, en tout espace, en toute masse, en toute charge, en toute interaction ».
En zèbre que je ne suis pas (l’ordinateur, l’argent sont des dimensions a priori inconnues des zèbres), je salue bien respectueusement Toto