• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Lucien Lacombe

sur Parler de la crise avec le sérieux de l'ironie : un livre de Frédéric Lordon, « la crise de trop »


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Lucien Lacombe 3 septembre 2009 12:47

Je lis Lordon depuis longtemps et j’adhère à ses idées à 99%... @ZEN : Piège à con = incontournable et prémonitoire


Concernant la réserve sur la responsabilité : est-il du ressort de Lordon de dire ce qui doit être dit :

Soit on embarque le moindre employé du système bancaire dans des camps de rééducation par le travail... façon Mao... ce qui est, reconnaissons le « un brin exagéré », soit on applique une loi sévère et intransigeante : les véritables responsables sont les gouvernants et ceux des actionnaires qu’on retrouve à peu près dans tous les conseils d’administration de toutes les banques du monde, directement ou indirectement.

Alors qu’on devrait leur coller une balle dans la nuque (en ayant la délicatesse d’envoyer la facture à la famille pour les frais de l’opération), ils sont tous « responsables mais non coupables » et intouchables. Alors soit ils se modèrent eux-même (chez les Bisounours..), soit ça se termine en carnage général.

Comme ils ne se « livreront » jamais, j’en conclue que l’issue est le carnage général.

Je pense que Lordon a trop d’intelligence et de respect pour son métier pour avancer sur ce terrain là 

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès