Plein de contres-vérités, d’approximations foireuses et de prises de positions idéologiques dissimulées : on dirait ma prose.
Alors en vrac :
Pour les prestations sociales, c’est pas la composition des familles qui compliquent tout, c’est les règles d’attribution. Si tu veux t’en convaincre, essaie de comprendre les règles et modalités de remboursement des frais médicaux, par rapport à ce qu’il se faisait il y a 20 ans... un horrible casse-tête, alors qu’on tombe malade de la même façon depuis toujours...
Pour les droits de successions : avec le système de donations, sociétés de gestion anonyme etc... (je suis pas expert fiscaliste), je pense pas que l’état se fasse beaucoup de beurre par le biais des successions des riches. A moins que par riche tu entendes « pauvre qui se croie pas pauvre parce qu’il est propriétaire de chez lui ».
Et évidemment, EVIDEMMENT, tu nous ressors la sempiternelle et éternelle connerie que tous les défenseurs de l’Ordre Etabli ne peuvent s’empêcher de sortir, tôt ou tard : le bien des enfants. Mais en adroit polémiste, tu te gardes bien de préciser quelles sont les « répercussions psychologiques » que tu te contentes d’évoquer de loin... chacun les connait n’est-ce pas ?
Enfin, ton argument économique ne tient pas la route (que je résume part « tous ces gosses ne vivent que de l’aide sociale »), en effet, le taux de natalité ne cesse de descendre depuis 70 ans, et ça, sans prendre en compte la « stabilité » des familles. Bref, avec moins de gosses à nourrir, et toujours autant de parents pour subvenir à leurs besoins, tu m’expliques comment ça se fait que les parents (naturels ou non) ne puissent plus suivre ?