Si cet article n’est ridicule qu’à cause de ses références historiques outrancièrement manichéennes, ce n’est, ouf, pas bien grave.
J’ai remarqué qu’il y a toujours, vraiment toujours, des gens qui interviennent sur des discours pour dire, au mieux ’’Vous oubliez de dire’’ ou au pire ’’ Vous semblez complètement ignorer que...’’
Je ne sais à quoi ça tient qu’il existe des gens ainsi convaincus qu’il y a ceux qui savent et ceux qui ne savent pas, les seconds ayant alors automatiquement tort sur les premiers.
Il est archi évident que je ne sais pas tout et que je ne prétendrai jamais tout savoir.
Mais il m’est apparu que SAVOIR un fait donné, ne vaut pas lumière.
Quand j’avais 15 ans, je savais que la France était un ’’réservoir d’eau’’ et qu’on y construisait des barrages hydrolectriques. Tout ce que je pouvais en lire, tout ce que j’en savais, me donnait l’impression que c’était la panacée.
Et puis les années ont passé. les uns les autres ont découvert que finalement, les barrages créaient des problèmes écologiques de tous ordres.
Idem au sujet du nucléaire.
Quant au savoir sur la médecine, sur l’astronomie, sur l’économie...ouille, on découvre tous les jours qu’il reste à améliorer voire à réviser totalement.
Alors, si SAVOIR est nécessaire ou utile, ce n’est pas la panacée et il convient de le manier en tremblant.
Bon, pour en revenir au Vietnam, il se trouve que j’y ai vécu 10 ans, que le quart de ma famille était Vietminh, qu’un autre quart était anti-communiste, et que la moitié restante était colonialiste française. Ce genre de métissage de race, de culture et de politique n’est pas ce qu’il y a de mieux pour faire de moi un manichéen.
Effectivement, je ne sais pas tout du Vietnam. Loin de là. Mais d’une part, je suis un peu au courant que le Vietminh n’avait pas que des adeptes et d’autre part il se pourrait que j’en sache suffisamment sur ce pays et sur la France pour tenir une tite discus historique façon combat de coq avec vous, Massaliote.
Ce n’est pas, Massaliotte, parce que bien des Viets étaient opposés au communisme, que ce que je raconte concernant le volet des prisonniers Français de Dien Bien Phu est faux. Je répète que si ces prisonniers n’avaient pas été traités selon les conventions de Genève, c’est d’abord parce que la France avait traité le Vietminh (Fondamentalement indépendantiste avant d’être communiste) de terroristes ou pirates et non d’armée régulière (Ces prisonniers n’ont absolument pas été torturés mais, à l’instar des prisonniers des Farc, ils n’ont pas bénéficié des meilleures conditions de détention)
Ce qui importait, dans cet article, c’était de montrer, à partir de plusieurs exemples historiques, que si l’on traite l’adversaire comme un pirate, si on dénie sa légitimité, on le paiera à terme.