Pour explication :
Jeux de mains, jeux de vilains. « Olivier Besancenot se trouve à
l’hôpital avec des fractures à un doigt de la main droite et il doit
subir prochainement une intervention chirurgicale », a déclaré Nouveau
parti anticapitaliste (NPA), lundi soir. La formation politique a
dénoncé des « violences policières inadmissibles », se réservant « le
droit de donner une suite à cette affaire ».
Le NPA a affirmé que son leader, facteur à Neuilly-sur-Seine, qui
participait avec des syndicalistes de Sud PTT à une « initiative
symbolique » au premier jour de l’examen de la réforme par les députés,
avait été « interpellé » par « un policier qui lui a infligé une clef de
bras tout en l’insultant ».
Selon un responsable du NPA joint par l’AFP, Olivier Besancenot
s’est rendu à l’hôpital Lariboisière et devait être opéré dans la nuit
de mardi à mercredi. Il devrait subir un arrêt de travail de 45 jours.
« Aucun d’entre eux ne s’est plaint »
Mardi après-midi, une trentaine de manifestants de Sud-PTT, dont
Olivier Besancenot, ont tenté d’escalader la grille de l’Assemblée
nationale, puis ont jeté par dessus des sacs postaux contenant des
procès-verbaux de la votation citoyenne contre la privatisation de La
Poste.
Devant l’Assemblée, côté place de la Concorde, a constaté l’AFP,
Olivier Besancenot ainsi que deux autres militants ont réussi à se
hisser sur les statues. Ils en ont été rapidement évacués par des
sapeurs-pompiers qui les ont reconduits sur le trottoir, à l’extérieur
du palais Bourbon.
Besancenot intervenait donc pour interpeller les députés, au moment de l’examen sur le projet de la réforme de la Poste, qui le concerne directement, et pour laquelle, rappelons le, a eu un vote citoyen, dont les députés de la majorité comptent bien ne pas tenir compte.
Il est donc, avec des syndicalistes, exactement dans son rôle de militant, de chef de parti, et de relais du vote citoyen.
Lé-gi-ti-me.