Des manoeuvres comptables ont précédé la chute de la banque Lehman Brothers.
Le rapport révèle en détail comment une manoeuvre comptable, baptisée « Repo 105 », utilisée dans le seul but de manipuler les comptes de Lehman, a contribué à l’effondrement de la banque.
Ce « truc », a conclu Anton Valukas, remonte à 2001 et a été employé sans que les investisseurs ou les régulateurs en soient avertis. Il faisait croire que Lehman réduisait en 2008 son niveau global d’endettement, ce qui n’était pas le cas.
Lehman, qui avait plus de 600 milliards de dollars d’avoir au moment de sa faillite, compte présenter dans le courant du mois un plan de réorganisation qui expliquera ce que compte faire la banque pour achever sa procédure de liquidation.
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=274c494e33ffd0a20be7d4c5a11dc781
Conclusion : la banque Lehman Brothers avait (soi-disant) des « actifs » de 600 milliards de dollars au moment de sa faillite.
Vous avez bien lu : des « actifs » de 600 milliards de dollars au moment de sa faillite.
Aujourd’hui, c’est pareil.
Aujourd’hui, les grandes banques nous expliquent qu’elles sont solides.
Aujourd’hui, les grandes banques étatsuniennes nous expliquent qu’elles possèdent des soi-disant « actifs » de plusieurs centaines de milliards de dollars.
Aujourd’hui, les grandes banques européennes nous expliquent qu’elles possèdent des soi-disant « actifs » de plusieurs centaines de milliards d’euros.
Mais dans la réalité, la moitié de ces « actifs » sont des actifs pourris.
24 novembre 2009 :
« Le Figaro : Quel est aujourd’hui le niveau des pertes non reconnues des banques ?
Dominique Strauss-Kahn : Il reste d’importantes pertes non dévoilées : 50 % sont peut-être encore cachées dans les bilans. La proportion est plus forte en Europe qu’aux États-Unis. Je le redis : l’histoire des crises bancaires, notamment au Japon, démontre qu’il n’y aura pas de croissance vive et saine sans un nettoyage complet du bilan des banques. »
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2009/11/24/04016-20091124ARTFIG00576-strauss-kahn-il-faut-revoir-notre-modele-de-croissance-.php
Dans la réalité, la moitié de ces « actifs » sont des créances irrécouvrables.
Dans la réalité, la moitié de ces « actifs » ont une valeur réelle égale à zéro.
La deuxième crise financière est devant nous.