@ l’auteur
Merci pour votre article. La langue de bois sur le sujet et le thème culpabilisateur du « patriotisme économique », ça suffit.
Madame Parisot disait encore, face à Ségolène, chez Serge Moati, que la France détient la palme mondiale du poids de la fiscalité sur les entreprises. Triste record ! Peut-être est-ce là la fameuse « exception française ». A force d’avoir l’arrogance de se prendre pour le nombril du monde, nous allons en devenir le rectum.
Photographe indépendant et travaillant en grande partie dans le domaine du charme, j’ai vu partir année après année, tous les collègues de mon secteur qui voulaient réellement développer leur business. Belgique, Angleterre ou USA, l’herbe semble être VRAIMENT plus verte ailleurs et c’est bien navrant.
Et quand on essaie, cordialement, d’aller solutionner ses soucis avec l’administration fiscale, on se retrouver face à des fonctionnaires qui n’ont rien à envier à ceux du film « Brazil ».
Il faut arrêter de croire, ou de faire croire, que la fuite des capitaux concernent uniquement des multimillionnaires qui veulent ranger leur yacht au soleil. Cela concerne de plus en plus de jeunes diplomés qui ne veulent pas attendre la cinquantaine pour avoir une promotion méritée et qui veulent vivre dans un pays ou on peut profiter des fruits de son travail.
La réaction socialiste, extrêmement décevante, tient du dogme ou de la méthode Coué : « je décrête que tout va bien, donc vous êtes prié de penser à l’identique ».
Il faut savoir qu’à population égale, on voit deux à trois fois plus de création d’entreprise en Allemagne qu’en France. Non pas que les français soient plus cons ou moins courageux, mais ils se heurtent à un système fiscal ou administratif qui fait tout pour les décourager. En les encourager à travailler ailleurs...