Il faut distinguer les religions en tant que machines collectives et organiques à décerveler et à exercer le pouvoir, y compris temporel, sur fond de croyances en un au delà salvateur soumis au pouvoir absolu d’un Dieu et de ses représentants sur terre (prêtres ou monarques de droit divin) et la foi personnelle de chaque croyant qui y trouve une espérance et une consolation pour les malheurs de la vie.
Il est très important de critiquer les premières pour leurs effets de violence, d’autant plus extrême qu’elles se réclament d’une vérité sacrée (absolue) et donc exclusive (négatrice des autres), sans insulter les croyants de base qui n’ont d’autre ressource que l’illusion religieuse pour donner un sens malgré tout positif à leur misérable condition.
Cependant le critique de l’illusion religieuse comme fiction consolatrice reste une nécessité pour éviter que ceux qui en exploitent la puissance ne le fasse pour dominer les esprits et les coeurs en suscitant la haine des autres pour accroître leur pouvoir.
Tout est donc dans la manière de le faire : par le dialogue critique argumenté et respectueux des personnes ou la provocation insultante dont les effets sont toujours contraires à ceux que l’on poursuit dès lors qu’elle nourrit le ressentiment et l’humiliation des croyants et donc leur haine religieuse au profit des machines de pouvoir religieux dont ils dépendent.
Philosophie et croyances
L’illusion religieuse
Le rasoir philosophique