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Commentaire de Waldgänger

sur Égalité ou liberté ? - Une idéologie mal aimée : l'égalitarisme (2)


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Waldgänger 29 juillet 2010 11:42

(une partie du commentaire précédent a sauté)

Souvent, des cas particuliers dans le monde du travail seraient bien mieux traités par un recours à la souplesse d’esprit et à l’adaptabilité des humains aux situations particlières, mais ces conceptions ne semblent pas à la mode, soit par des explications synchroniques, qui m’ont l’air d’être plus dans la logique de Ferdinand, soit par des processus diachroniques qui tiennet des évolutions historiques. Je n’ai pas d’idées préconçues, je pense que la prédictabilité étant devenu le modèle culturel dominant, c’est la forme priviliégiée dans l’imaginaire collectif, qui fait que toute autre forme d’organisation en devient dévalorisée. Ce qui fait alors l’organisation du travail actuel, c’est peut-être autant un fantasme, une anticipation de la répétitivité et de la prédictabilité totales des situations que de leur réalité présente. Le jour où cela se produira, une grande partie de l’humanité sera devenue inutile.

Le pouvoir se montre aussi à la maîtrise des procédures et de son processus d’élaboration. Tout ce qu’il reste à celui qui est au bas de l’échelle, c’est de les appliquer et de laisser la fameuse incertitude chère à Ferdinand à ceux du haut de la société. Le pouvoir des chefs se situerait donc à un double niveau, pour reprendre les catégories de Ferdinand, d’une le savoir, dans le sens de l’imprévisible, du non mécanisé, et de l’autre d’avoir la haute main sur le processus de procéduralisation et ses modalités pratiques.


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