Parlons de Valls.
Un Valls que connaît-il à l’économie ?
Valls n’a jamais, absolument jamais, travaillé réellement dans sa vie.
De vagues études d’histoire dont on ne sait même pas si elles se sont achevées avec succès.
À l’âge de 21 ans, attaché parlementaire de Robert Chapuis, depuis,
il n’a plus rien fait d’autre que d’émarger à la cuisine politique.
C’est le prototype quasiment parfait de ces politiciens professionnels, prêt à n’importe quoi pour poursuivre leur carrière.
La France est malade, bien malade de ce genre de politiciens, qu’ils
soient de « droite » ou de « gauche », je mets des guillemets, parce que
pour eux, carriéristes avant tout, les convictions n’ont pas
d’importance, on en change au gré des circonstance : Ils sont à droite
lorsque l’air du temps est à la droite et à gauche lorsque l’air du
temps change.
La France est malade, mais la France est fondamentalement saine, elle
peut guérir. La voie de la guérison passe par la suppression totale de
la possibilité de faire une carrière politique, une réforme complète des
mœurs politiques.
Pour se faire, il faudrait inscrire dans la Constitution
L’interdiction absolue des cumuls, à quelque niveau que ce soit,
Fixer une limite de 2-3 mandats successifs à un même poste.
Pourquoi la Constitution ? Simplement pour mieux verrouiller la
chose, afin que n’importe quelle majorité parlementaire de circonstance
ne viennent pas supprimer ces articles.
En ce qui concerne les cumuls (je prends un exemple, mais il y en a
des milliers d’autres) comment peut-on à la fois être maire d’une ville
comme Bordeaux et ministre ? Personnellement, j’ai le sentiment qu’un
seul de ces postes suffirait à remplir plus que largement ma vie de
travail et même au delà. Il est vrai que, modeste ingénieur, je n’ai
sans doute pas la capacité de travail des politiciens, MDR.
Mais modifier la Constitution appartient aux parlementaires, et je
vois mal nos politiciens renverser la marmite de soupe qui les nourrit
si bien.
Et que l’on ne compte pas sur le référendum d’initiative populaire,
quelle belle escroquerie que ce que l’on vient de nous proposer. Il
s’agit plutôt du référendum d’initiative parlementaire, seul une
majorité du parlement pourra lancer une telle initiative (bien loin de
se qui se passe en Suisse).
Non la seule solution, c’est un ras le bol généralisé du peuple
français, peuple qui exige et impose la rédaction d’une nouvelle
Constitution. Mais il me semble que le peuple n’en est pas encore au
niveau de désespoir voulu. Alors, j’en viens à souhaiter une réélection
de Sarkozy, pour que, les choses empirant, le peuple se réveille enfin
et face entendre son avis. Mais c’est ce que l’on appelle la politique
du pire.