"« Nous refusons la privatisation des services publics et leur transformation en objet de profits. »
La plate-forme de la gauche plurielle n’avait rien de bolchevik, aucune
nationalisation n’était prévue : ne pas privatiser, l’engagement,
modeste, semblait tenable.
Aussitôt installé à Bercy, pourtant, DSK reçoit Michel Bon, le PDG de France Télécom – qui plaide pour une « ouverture du capital » de son entreprise. A son tour, le ministre des finances « fait le siège de Matignon », et Lionel Jospin soupire : « Puisqu’il n’y a pas d’autre solution… »
Dès sa déclaration de politique générale, le 19 juin 1997, à
l’Assemblée, le Premier ministre revient alors sur son engagement de
campagne, et prévient que, pour les services publics, « des adaptations seront nécessaires ».
« Après une concertation sociale approfondie » - il faut cela pour avaler des couleuvres -, « Jospin donne son feu vert, début septembre, à une privatisation partielle. A Bercy, DSK se réjouit » (Le Nouvel économiste, 23/04/99). La « commission des privatisations », mot honni, est rebaptisé « commission des transferts »
- et sous la houlette du grand argentier, elle « transfert » beaucoup :
France Télécom d’abord, Thomson-CSF, Thomson Multimédia, Air France…
DSK est médaille d’or : « le plus grand des privatiseurs », pour Les Echos (3 novembre 1999), tandis que Le Monde dresse ce constat : « Lionel Jospin privatise plus que Alain Juppé » (7 août 1998)."
dans
http://blogs.mediapart.fr/blog/emmanuel-esliard/170511/les-sept-peches-capitaux-de-dominique-strauss-kahn
ou
http://www.boursorama.com/forum-france-telecom-dsk-a-privatise-ft-408811746-1
et pas mal d’autres sites...