Sans rejoindre ce qui relève effectivement des injures odieuses de l’extrème droite pour cacher qu’effectivement elle est bien du coté du manche et s’attaquera aux peuples plutot qu’aux capitalistes, scalix a raison de mettre en évidence ce paradoxe de « l’autre Europe ».
Il nous était déjà vendu en 2005 et on en a vu le résultat politique. Qu’à t’on fait du non au référendum, du mouvement social victorieux contre le CPE ? rien. Pire on a reculé. Pourquoi ?
Car la gauche (PC et PS) ainsi que les grandes centrales syndicales intégrées à la CES ne veulent pas reconnaitre l’évidence : tout est pourris dans cette UE qui est une machine de guerre à laminer les peuples. Il est impossible par construction de s’y faire entendre d’autant plus que les intérets et mêmes valeurs de chaque Nation ne sont pas les mêmes ce qui rend particulièrement utopique de croire qu’ils pourraient s’unir.
Se battre pour faire évoluer l’Europe, pour sauver l’Euro, c’est user ses forces pour un résultat nul.
Au contraire, en rendant en premier lieu la souveraineté nationale, notamment en sortant de l’Euro, c’est rendre possible cette révolution citoyenne défendue par le front de gauche. C’est également le cas de gagner dans un pays et relancer par la suite des coopérations nationales (par uniquement européenne d’ailleurs) sur des bases saines.
Il n’est pas anodin que le FN attaque sans cesse Mélenchon sur son soutien à l’Euro. Car c’est effectivement là son point faible. Car rester dans l’euro c’est continuer à se lier les mains, en s’obligeant par exemple à l’indépendance de la BCE et la tutelle des marchés financiers. Le programme du FDG est alors irréalisable, sauf à considérer que l’ensemble des pays de la zone euros, allemage en tête, élisent un gouvernement sur les mêmes bases au même moment. C’est un si de taille...