Pour ce qui est de ma lecture de Bastiat, je ne vois vraiment pas pourquoi je vous dirais que je l’ai lu si ce n’était pas vrai : ce serait un hommage de la vertu au vice !
Plus sérieusement, je n’ai pas l’ouvrage sous la main pour transcrire ici les passages que je voudrais - je l’ai emprunté à la bibliothèque et l’ai restitué depuis.
Mais vous me donnez l’occasion de rappeler ici la conclusion de cet article dont apparemment vous n’avez pas compris le sens : "Une société totalitaire de délation est en gestation. De vote en vote, de
règlement en règlement, de mesure en mesure, insensiblement le législateur est
aspiré dans une spirale funeste et détestable dont il ne voudrait à aucun prix
si la propagande du cartel des chandelles transgénique ne le trompait pas."
La propagande du cartel des chandelles transgéniques désigne ici par une ruse de la raison et contre toute attente, le lobbying de ceux qui aujourd’hui se réclament de Bastiat : ses descendants se prennent les pieds le tapis, puisque précisément, c’est au nom du libéralisme - leur droit de propriété - qu’ils réclament et obtiennent de l’État ces protections contre nature de leurs industries mortifères !
Le libéralisme pur et dur que vous défendez est incompatible avec la notion de droits de propriété, puisque les droits de propriété sont conférés et protégés par la collectivité représentée un pouvoir exécutif élu. On ne peut pas demander à quelqu’un de protéger une propriété qui n’est pas la sienne et qui lui est nuisible. Il faut être idiot pour ne pas comprendre ça.