La sortie de l’euro et la remise en cause de traités
européens qui ne sont que l’institutionnalisation du système néo libéral, est
une évidence si l’on veut sortir de cette spirale infernale qui nous conduit
vers le destin de la Grèce.
Le rôle de la monnaie dans l’exploitation des états, des collectivités
locales, des particuliers, avec le crédit (par la délégation de la création de
la monnaie aux Banques privées), la spéculation, l’évasion de capitaux, - qu’accompagne
aussi le transfert gratuit de technologies- .. est souvent ignoré, mais c’est
un élément majeur de la destruction du pouvoir d‘achat, du droit au logement, de
l’emploi, notamment par la désindustrialisation.
Sortir de l’euro, implique aussi de revenir à une Banque
publique pour la création de la monnaie, contrôlée par l’état et à la gestion
démocratique, ainsi qu’à une Banque publique du même type pour les échanges
financiers.
Il est évident qu’il faudrait renégocier les dettes,
réinvestir dans l’appareil de production, relancer l’agriculture et la pêche.
On ne peut pas non plus échapper à l’instauration d’un protectionnisme
sélectif, qui n’est ni plus ni moins que ce que font les US, le Japon, …
Le problème est complexe donc un fois ceci mis en place, il
faudrait sûrement revoir certaines choses. Il serait sûrement nécessaire également de relancer
des coopérations internationales.
Il est évident qu’Hollande ne fera rien de tout cela et qu’il
nous conduira rapidement au chaos, (coup de frein à un nucléaire déjà très
entamé, creusement de la dette sans sortir du système actuel, mise en cause du
pouvoir d’achat des classes moyennes, -qui l’auront élu-..)