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Commentaire de Claudec

sur Sarkozy est soupçonné d'avoir touché de l'argent liquide de Bettencourt le 26 avril 2007 en pleine campagne électorale


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Claude Courty Claudec 1er avril 2012 17:48

Ainsi l’opposition, parti socialiste en tête, persiste dans la seule tactique dont elle se soit montrée capable durant tout le quinquennat – mis à part voter contre ou s’abstenir –, consistant en attaques personnelles contre le chef de l’État. Il devient cocasse de voir l’obstination avec laquelle elle le stigmatise, sans le moindre égard pour une présomption d’innocence dont elle ne manque pas de réclamer haut et fort le respect pour ses affidés, alors que dans le même temps le PS accuse l’UMP de vouloir lier Hollande aux affaires DSK pour en faire un pare-feu.

Cette stratégie appelle quelques remarques auxquelles les média devraient réfléchir, s’ils n’étaient pas aveuglés par leur parti-pris :

- L’opinion, dans sa grande majorité, n’est pas absurde au point d’ignorer que le contre-feu est en réalité le fait d’un PS cherchant désespérément à opposer des doutes à des faits. Les turpitudes et malversations de trop nombreux ténors socialistes n’ont en effet, elles, rien d’hypothétique.

- Les sympathies des media allant majoritairement au candidat socialiste (70 à 80% des journalistes et autres informateurs seraient inféodées à la pensée unique), ses partisans s’en trouvent largement mieux informés et plus inquiets que ceux de l’UMP, dont les leaders font au contraire preuve d’une réserve remarquable à l’égard des affaires touchant leur principal adversaire. Ils sont d’ailleurs paradoxalement servis en cela par une presse qui préfèrent limiter par son mutisme la publicité faite à des affaires embarrassant l’opposition. Le premier venu peut en tout cas juger du silence dans lequel dorment bien des dossiers impliquant des socialistes.

- De manière plus générale, l’opinion, de gauche comme de droite, est ainsi rappelée à la réalité : celle d’une opposition qui, briguant le mandat suprême, toujours aussi impuissante à formuler des propositions sensées en rapport avec la conjoncture, s’en tient à son péché mignon qu’est un dénigrement n’ayant rien à voir avec la situation de crise à laquelle est confronté le pays.

Accumuler les mensonges et les répéter n’en fait pas des vérités.


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