A l’auteur, je pense que vous noyez le poisson. Des problèmes de séparation des pouvoirs au sens classique ? Certes !
Et c’est pas parti pour s’arranger. Il y a même un candidat, qui n’a pas du lire Montesquieu, qui veut que le Président de la République devienne « attaquable » a merci par une justice peuplée de fonctionnaires syndiqués et engagé politiquement, et qui se prononce institutionnellement sur le choix populaire.
Mais de toute façon, tous cela est sans grande importance et complètement dépassé, y compris si on rajoute la presse. Le Vrai pouvoir réside dans la bureaucratie.
Un président, un ministre, un député, un journaliste, ne peuvent faire bouger une bureaucratie qu’en s’y consacrant à plein temps et encore, si le problème est assez mineur.
Tu es élu du peuple, Ministre, qu’est ce que tu peux faire pour bouger des bureaucratie qui on le temps, le nombre, l’impunité, l’irresponsabilité, la protection du statut, et surtout la force d’inertie ?
Du reste, la plus part des réformes voulu par leurs partis représentatifs, les gauches, vont dans le sens d’un accroissement de leur autonomie par rapport au politique, c’est à dire à la voix du peuple.
Tient, un seul exemple. Les médias public. Il faudrait assurer leur « autonomie ». Pourquoi ? C’est notre argent, nos médias, nos impôts. Des journalistes que nous ne choisissons pas, choisissent qui ils veulent inviter ou pas « librement ». C’est bien joli, mais qui paye ? Qui contrôle leur objectivité ? Leur professionnalisme ? Un médias privé nul, je ne regarde pas, je ne paye pas. Là on m’explique que je n’ai comme droit que celui de payer ? AH oui, mais ce sont des pros ! Et l’école c’est pareil, les parents ne doivent s’intéresser ni aux programmes,ni aux résultats, ni à rien. Pourquoi ? Pas assez compétents ou diplômés. Pas assez objectifs etc....
C’est au croisement de ces phénomènes bureacratiques et technocratiques que se situe aujourd’hui la vraie question de la séparation des pouvoir.