Vous dites : La comparaison est excessive : trancher une peau n’est pas comme trancher un organe.
D’abord le prepuce est un organe, il a une fonctionnalité : empecher les muqueuse d’etre exposée. C’est pourquoi son absence provoque une gêne et la keratinisation des muqueuses exposées.
Mais le fond du probleme n’est pas la : Cette mutilation est un traumatisme psychologique et sexuel pour l’enfant.
Tout d’un coup, des gens penetrent dans sa sphere la plus intime et lui font subir une ablation violente, douloureuse et humiliante.
Le fait que cette vilonce ait pour objet leur organe sexuel est potentiellement generateur de troubles supplementaires lors de la puberté, car des sa petite enfance cette mutilation a associé avec une violence subbie et la douleur.
Si pour les enfant ayant subit des attouchements, des atteintes à la pudeur ou des viols, ces experience subies dans l’enfance generent souvent un comportement sexuel deviant ou pathologique, comment imaginer qu’une circoncision puisse etre vecue sans effets ulterieurs par l’adulte en devenir ?
Pour le moins la ’leçon’ qu’il a apprend lors de cette ablation est que son sexe ne lui appartien pas pleinement, que d’autres ont des droits dessus et que son environnement proche lui impose de subir leur intrusion et leur violence.
Ce qui ne peut qu’etre cause de perplexité vis à vis de la protection qu’il attends de ses parents pour ne pas dire que ca gènere un sentiment de trahison.
Bref les arguments igiénistes sont un peu maigres et ne sauraient interdir une approche psychologique et sexologique des consequences de cet acte.
Je n’irai pas jusqu’a utiliser le cas DSK pour illustrer mon propos, mais je note que dans le bas relief egyptien qui illustre l’article les deux victimes de circoncision on l’air assez peu motivés : l’un repousse le tete du praticien et l’autre a les bras entravés pas un troisieme laron.
on est loin de l’operation subie avec ferveur religieuse !