Superbe.
Mais comment
oublier que le premier acte du quinquennat nicolaïte fut un divorce… Comment
ignorer que ses frasques judiciaires flirtaient parfois avec le berlusconisme
le plus criant…
Quant au « caractère
sacré que les Français attribuent à la chose publique », il est
possiblement enraciné tel que vous le rapportez, mais il demeure impossible de
passer outre une « usure médiatique » qu’on ne saurait compter
pour accidentelle.
Par conséquent,
on comprend mal pourquoi vous conditionnez l’idée de refondation à son incarnation
par un homme providentiel ; l’histoire récente vous donnerait raison sur
deux cent ans... Au-delà justement, il y a rupture – et célèbre, question Fondations -on pourrait craindre que cette mémorable repercée du grec dans le latin ne
soit ainsi encore une fois évacuée.
Mais vous ne semblez
fonder votre idée phare du « latiniste providentiel » (merci pour le
fou rire) que sur ce préjugé, évacuant presque toute une Révolution Française,
qui consiste à poser que : Le peuple de France « ne consent aux
grandes mutations que lorsque celles-ci prennent (…) visage ». Voilà
qui nous ramène au tout début de votre propos : la Reine, l’Empereur, ou
son absence…
Sauf que cette « centralisation
du visage » n’est pas la seule solution figurant au programme : Ce n’est
pas du fait de la Reine qu’un Anglais vous répond dans la rue autrement que le
Français qui vous rabroue pour un rien. Si les inventeurs du mot « bonjour »
en ont tellement perdu le plein emploi, ils ne souffrent pas tant d’une vacuité
au sommet du pouvoir, que plutôt d’un reproche portant sur leur propre
socialité peut-être ? En cela je tiens votre proposition de suturation
providentielle par le haut pour le signe exact de cet irrésolu de la base…