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Commentaire de volt

sur Le malaise français


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volt volt 17 décembre 2012 13:17

Superbe.

Mais comment oublier que le premier acte du quinquennat nicolaïte fut un divorce… Comment ignorer que ses frasques judiciaires flirtaient parfois avec le berlusconisme le plus criant…

Quant au « caractère sacré que les Français attribuent à la chose publique », il est possiblement enraciné tel que vous le rapportez, mais il demeure impossible de passer outre une « usure médiatique » qu’on ne saurait compter pour accidentelle.

Par conséquent, on comprend mal pourquoi vous conditionnez l’idée de refondation à son incarnation par un homme providentiel ; l’histoire récente vous donnerait raison sur deux cent ans... Au-delà justement, il y a rupture – et célèbre, question Fondations -on pourrait craindre que cette mémorable repercée du grec dans le latin ne soit ainsi encore une fois évacuée.

Mais vous ne semblez fonder votre idée phare du « latiniste providentiel » (merci pour le fou rire) que sur ce préjugé, évacuant presque toute une Révolution Française, qui consiste à poser que : Le peuple de France « ne consent aux grandes mutations que lorsque celles-ci prennent (…) visage ». Voilà qui nous ramène au tout début de votre propos : la Reine, l’Empereur, ou son absence…

Sauf que cette « centralisation du visage » n’est pas la seule solution figurant au programme : Ce n’est pas du fait de la Reine qu’un Anglais vous répond dans la rue autrement que le Français qui vous rabroue pour un rien. Si les inventeurs du mot « bonjour » en ont tellement perdu le plein emploi, ils ne souffrent pas tant d’une vacuité au sommet du pouvoir, que plutôt d’un reproche portant sur leur propre socialité peut-être ? En cela je tiens votre proposition de suturation providentielle par le haut pour le signe exact de cet irrésolu de la base…


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