Décidemment les articles se suivent et se ressemblent.
Je pense qu’il ne s’agit plus aujourd’hui de désigner un pays mais
bien de désigner une communauté d’intérêt que l’on appelle aussi la
ploutocratie.
L’ennemie ne sont pas les USA mais ceux qui en ont pris le contrôle
et manipulent les citoyens. Cependant, il se passe la même chose en
Europe et en Asie. Si certains pays semblent résister, ce n’est pas tant
contre la domination de la ploutocratie, mais pour leur attachement à
leur idéal nationaliste. Idéal que la ploutocratie occidentale a
abandonné pour une vision de domination totalitaire du monde. C’est
cette folie de grandeur lié à leur cupidité insatiable qui doit les
mener à leur propre perte.
Cqfd, ce n’est pas de la mondialisation qu’il faille avoir peur, mais
du nationalisme. Toutefois, comme je vous l’ai déjà écrit, je pense
aussi que la solution passe bien par le niveau national.
Mais suivant les deux maximes « l’union fait la force » et ’diviser
pour mieux régner", tant que les gens voulant changer le rapport de
force restent divisés, rien ne sera possible.
Or, la seule manière de passer au dessus des divisions est de
s’associer pour un but unique, prendre le pouvoir par les urnes. Et pour
y arriver il n’y a qu’une solution, créer un parti sans parti pris.
C’est a dire, un parti dont la seule lettre de mission est de lancer un
débat national pour la création d’une nouvelle constitution dont il sera
débattu du contrat social unissant les citoyens, de son rapports avec
les citoyens des autres pays et suivant cela, définir un nouveau contrat
social devant décider du retrait des traités actuels en fonction de
leur respect des rapports voulu par les citoyens français.Tout cela au
vue et au su des citoyens du monde entier. Car dans le monde
d’aujourd’hui il s’agit bien de faire une révolution mondiale appelant
aux citoyens de toutes les nations à s’unir pour des rapports fondés non
plus sur l’argent, mais sur la dignité. Cette dernière étant la seule
fondant des rapports basés sur l’équilibre entre droits et devoirs des
uns envers les autres.
Car dans la société mondialisé d’aujourd’hui, un pays avec la
position de la France ne peut faire une telle révolution sans appeler
les citoyens des autres pays à faire de même. Ce simple constat suffit à
expliquer la démission des politiciens. Il est en effet inutile de
faire appel à la corruption et au chantage. Non pas que celle ci ne
puisse pas exister, mais qu’elle n’est pas nécessaire. Comme il n’est
pas nécessaire, voir contreproductif, de la stigmatiser et d’y mettre
son énergie. Car ce qui est incontestable, est le lien de dépendance des
politiques envers les ploutocrates par le contrôle du capital.
De toute façon, tant que la capacité de consommation du superflu
concerne la majorité, celle ci choisira toujours l’inertie à l’action.
Même en ayant connaissance de l’escroquerie dont elle est l’objet. Ceci
par l’association de la peur, de la dépendance, de la soumission et
enfin, de l’admiration. Toute chose que les médias déversent dans la
tête des gens de manière permanente.
Aussi en attendant, la seule alternative constructive est de
continuer à communiquer sur cette escroquerie et d’éveiller les esprits.
Mais pas tant contre ceux qui nous manipules, mais en agissant sur les
raisons de l’inertie, soit, contre la peur, la dépendance, la soumission
et l’admiration.
Et concernant Asselineau
Asselineau à crée l’UPR pour l’Europe, non pour la France. Ce qui
veut dire qu’il met la charrue avant les boeufs. Voter pour l’UPR
consiste en un référendum pour sortir de l’Europe et non pour changer de
pensée d’organisation politique.
Asselineau se présentant comme LE chef, guide suprême, il ne change
pas ce qui doit être changé en premier, soit, la suppression du
carriérisme politique. Mais son idée de rassembler tous le monde sur une
seule action, dépassant les clivages est la bonne. Là où il fait erreur
c’est qu’il est impossible de rassembler une majorité de citoyens pour
sortir de l’Europe sans avoir établi un programme politique, social et
économique de sortie. Seulement, comment faire un programme qui ne soit
pas un parti pris idéologique ? Le chien se mord la queue !
Non, il faut procéder dans l’ordre, c’est à dire poser l’idée qui est
ici et qui rejoins celle de Dominique Donin et d’autres, c’est qu’il
n’y ait plus de chef ! La masse critique de citoyens responsables est
atteinte, reste juste à en prendre conscience. Ensuite, considérer
qu’avant toute action extérieure, il faut se mettre d’accord
intérieurement à une majorité absolu c’est à dire des 2/3 minimum. D’où
il doit en ressortir un contrat social s’imposant et dictant la conduite
sociale et économique de la France. Ce n’est que le constat d’une
incompatibilité entre le contrat social et les accords économiques
passés avec l’Europe qui doit conduire à en sortir.
Car ce qui est le plus important dans tout cela est que le débat en
France soit une caisse de résonance sur le monde entier. Donc, le débat
est absolument nécessaire avant de rompre quoique ce soit avec les
autres pays. Ceci pour éviter qu’une telle décision soit totalement
manipulé par les médias extérieurs et incomprise par les citoyens des
autres pays. Nous sommes dans une guerre de communication et celle ci
demande des moyens et du temps.