> Jean-Louis
Oui 79 est un tournant après la défaite électorale de 78.
A cette époque il y avait au PC un homme remarquable [résistant à 17 ans] qui défendait la libre réflexion et expression des intellectuels au sein du PC [les adhérents dont le métier était intellectuel, pas les potiches que le PC mettait sur des estrades comme Aragon, grand écrivain et poéte mais piètre politique à la grande différence de Sartre et surtout Camus] ; Roland Leroy.
Le programme commun, bêtement critiqué par des ânes qui voulaient se défausser de leurs reponsabilités parce que pour unir plusieurs mouvances dans un gouvernement il faut un programme commun comme l’a été celui du CNR d’ailleurs] est la dernière oeuvre de ces intellectuels au sein du PC. Il était très équilibré entre mesures économiques, -les nationalisations, mot que l’on ose plus prononcer aujuord’hui à tort puisque l’eau, l’énergie, les transports et communications ne peuvent être laissés au Privé-, et les mesures sociales.
Quel que soit le régime, il faut bien financer le secteur social.
Après, Roland Leroy a été mis sur la touche, Marchais s’est pris pour un intellectuel, il a fait monter toute une génération, Juquin, Fitterman, Gayssot... qui a ensuite trahi tous les idéaux de gauche.
A cette triste époque il vallait mieux se faire virer que de subir les manipulations sordides de l’appareil par une clique médiocre, à commencer par Robert Hue qui n’a même pas le sens du ridicule.