Nous vivons dans une société capitaliste qui privilégie les possédants et gère au plus juste la misère de ceux qui n’ont pas eu de chances afin d’éviter les désordres sociaux. Ce n’est pas près de changer, la grande majorité des français ne s’en sortent pas si mal et souhaitent, quoi qu’ils en disent, le status-quo tout en craignant, pour beaucoup, une glissade vers le pire.
Les associations qui défendent ceux qui se débattent dans cette société font ce qu’elles peuvent avec ce qu’elles ont. Elles se substituent à un état défaillant aux moyens limités par une gabegie organisée pour détourner les richesses vers la classe dominante. Elles limites les dégâts sociaux occasionnés par une politique de classes.
Comme disait Brigitte Bardot, la philosophe, à qui on reprochait de ne « s’occuper » que des animaux. « Oui mais vous, de qui vous occupez-vous ? »
Opposer les riches aux pauvres est une facilité qui permet de ne pas
voir la complexité de la réalité sociale et des tensions qui la
structure.
Dans notre société telle qu’elle est, il y a des riches ou aisés rentiers, des riches ou aisés salariés, des pauvres rentiers dont beaucoup de retraités, des pauvres salariés, des chômeurs avec ou sans rente, des tricheurs, des sans-riens-sans-espoir.
Il y a de gros investisseurs avec de gros patrimoines et de petits investisseurs avec des économies.
Il n’y a pas de grève des investisseurs, il y a un arbitrage.
Investir dans le locatif réel, c’est immobiliser pour longtemps un capital avec un rapport de 2% à 4% net. Cela induit des risques importants tant sur le capital que sur les revenus et peut apporter beaucoup de soucis, tant pour assumer ses devoirs que pour faire valoir ses droits.
Investir dans des SCPI orientées « bureaux ou commerces » rapporte autant sans soucis.
Investir dans les obligations ou des actions rapporte 2 à 10% avec des risques prévisibles mais pas de soucis.
Il y a d’autres alternatives mais ne pas investir, c’est perdre la valeur de l’inflation annuelle sur la totalité de son capital.
Ne pas se tromper d’ennemis.