@philippe913
Donc, si je vous lis bien, vous êtes vous même un patron. Perso, j’ai fais ma petite expérience de la chose et c’est le défi qui m’a surtout motivé. C’est d’ailleurs le véritable ressort de motivation des gens pour entreprendre, relever des défis. Ceux qui n’ont d’autres ambitions que de gagner de l’argent prennent rarement de risques, relèvent rarement des défis, mais sont très bon pour parasiter ceux qui ont entrepris ou entreprennent. Mais la récompense n’est jamais que la reconnaissance de la société qui dans une démocratie ne peut donner lieu à un droit de souveraineté, mais à un droit lié au gain apporté à la société. Non comme le système passé et actuel, consistant à enrichir quelques uns en maintenant la servitude des autres. La liberté des premiers se faisant par la servitude des autres.
Je ne vais pas reprendre tous vos clichés qui ne correspondent plus à la réalité, sinon à faire perdurer un système dépassé.
Ceci dit, un PDG est un salarié et s’il est si bien payé, ce n’est pas tant pour prendre des risques ou faire tourner l’entreprise, mais surtout pour oeuvrer dans le sens des actionnaires. Pour s’en convaincre, il suffit de voir comment des PDG perçoivent des bonus alors même que les comptes de l’entreprise sont au rouge.
Enfin, pour ce qui est de la bureaucratie administrative, je connais bien et vous trouverez dedans autant de gens responsables qu’irresponsable. de gens travailleurs et impliqué que faineant et contre productif. De gens honnête que roublard. Mais il est certain que le statut de fonctionnaire est dépassé et devrait être supprimé. Ce statut n’a rien à voir avec la démocratie.
Pour terminer, chez moi, la responsabilité est la capacité à répondre de ses droits et devoirs envers autrui. Selon cette définition, nul ne peut prétendre à plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne désire de droits.
Le capitalisme s’est justifié d’abord par la guerre, puis par la concurrence, puis par la compétition, mais nous sommes aujourd’hui à l’ère de la coopération et là, le capitalisme n’y entend plus rien...