Bonjour Léonidas
Je ne dis pas qu’il faille
rester passif et neutre face à ces cultures mais que l’Etat se doit de l’être
tant que les individus qui y adhèrent n’enfreignent pas la loi.
Des associations peuvent
très bien questionner leurs valeurs, les remettre en question, les éprouver, les considérer, les analyser et de les critiquer cela fait
partie de la liberté d’expression.
Mais ce n’est pas à l’Etat
de le faire.
Vous écrivez plus haut :
« il n’en demeure pas moins que l’Etat ou la constitution doivent faire
face à des revendications ou des manifestations qui entrent en conflit avec son
organisation et son expérience ».
Ma position là-dessus est claire : l’Etat ne doit
reconnaitre aucune religion et ne doit pas se mêler de questions religieuses.
En retour, les communautés culturo-religieuses n’ont pas à se mêler des
affaires d’Etat.
Pour respecter ce principe, il nous faut des institutions
fortes pour que l’Etat soit capable de faire respecter le droit. Une fois cela réalisé,
les revendications communautaristes ne représenteront plus aucun danger puisque l’Etat ne les
reconnaitra simplement pas et s’il ne les reconnait pas , il ne peut les satisfaire
puisqu’il les ignore.
L’Etat n’a pas à contredire
les dogmes religieux ou faire reculer l’obscurantisme ( l’ obscurantisme des
uns est de toute façon la lumière des autres ) , il doit s’occuper d’autre
chose comme de faire respecter le strict respect des lois.
Cette laïcité est immunisée
contre toutes les formes de religion puisque de toute façon, elle n’en reconnaît
aucune.