@ bruno
Je ne pense pas que la DIA et les américains avaient des amitiés particulières avec la Syrie, bien au contraire. C’est un document officiel, historique donc, pas des spéculations de journalistes. Je vous trouve assez cavalier de le sous-estimer sans produire d’autres sources fiables, d’autant plus qu’il date de 1982, et de services de renseignements qu’on ne peut suspecter d’être complaisants. Pour plus d’exactitude historique il faudrait pouvoir croiser ces données avec celles de Syrie.
Faisons donc un récapitulatif, 2.000 morts côté frères musulmans, et autant côté forces de l’ordre selon ce rapport, admettons 5.000 ou 6.000 et autant de blessés, soit 10 ou 12.000 « victimes » environ.
Wikipedia cite le chiffre de 40.000 du Conseil syrien des droits de l’homme repris du Journal Le Monde du 02.02.2012, c’est de la propagande de la coalition qui ne repose sur aucune source, et de plus celui n’existe pas. Il y a bien un Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), et un Conseil national syrien (CNS, ) mais pas Conseil syrien des droits de l’homme (404 Not Found)
Il faut prendre en compte que le gouvernement syrien était face à des actes de terrorisme. Pouvez-vous envisager qu’il reste les bras croisés ? que ces putschistes islamistes étaient des enfants de chœur ?
Historique de l’insurrection des frères musulmans de 1976 à 1982.
Menée contre l’autorité du Parti Baas, elle a été surnommée la « longue campagne de terreur »1. Durant le conflit, les islamistes ont à la fois attaqué des civils (Alaouites, baassistes, laïques, nationalistes et communistes) et des militaires. « Les bombes placées dans les gares, les attentats contre les membres du parti Baas et leurs familles ou encore le massacre de sang froid de 83 cadets alaouites à l’école militaire d’Alep en 1979 demeurent solidement ancrés dans la mémoire collective syrienne. Ces atrocités, comparables à celle des guerres en Algérie ou en Irak, confie le journaliste Robert Fisk, atteindront leur paroxysme lorsque les Frères liquident près de 300 membres du parti Baas à Hama à la veille du bombardement de la ville par l’artillerie syrienne »2.
Des civils ont également été tués par les forces syriennes lors des raids de représailles. Le soulèvement islamiste atteint son point culminant en 1982 avec le massacre de Hama perpétré par les forces du président syrien Hafez el-Assad, lorsque plusieurs milliers de personnes ont été tuées dans le siège de la ville par les troupes de l’armée régulière syrienne.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Insurrection_islamique_en_Syrie