’ Dès mardi matin les barrières sont restées fermées. Elles doivent
s’être levées vers la mi après-midi, toutes seules sans que personne ne
vienne. Et le lendemain ça a recommencé : au moins deux trains que j’ai
vu hein, ont ralenti, marché au pas de fourmi, et ils klaxonnaient. Donc
il y avait un problème. Et après est arrivé des agents pour soit disant
chercher une panne, on n’en sait rien nous...
Et quand ils disent que tout était impeccable... je pense que c’était
pas tout-à-fait vrai. Ça arrive de temps en temps. Nous il y a 63 ans
que nous sommes là on a vu souvent cette chose...
Oui. C’est dangereux. On se disait : comment il y a pas plus d’accidents ? Ouais voilà ! Ca nous étonne pas.
A la télé je l’ai regardée, ils disent le passage à niveau était
conforme... la route était nouvelle... et bien on n’est pas tout-à-fait
d’accord. Voilà." [Jacky et Renée, un couple riverain du passage à niveau, témoignant sur France Bleu Hérault, le 15/12, 18h]
’J’ai été choquée parce qu’en fait ils ont certainement certains
critères qui correspondent voilà... dans lesquels ils peuvent classer un
passage à niveaux dangereux ou pas. Ce sont leurs propres critères,
mais moi, de ce que je connais et de l’usage que j’en ai, j’ai constaté
des dysfonctionnements. Ça m’a choqué d’entendre que tout allait bien et
que ce passage à niveau n’était pas dangereux. Ça m’a choqué parce que
pour moi il l’est. Régulièrement en fait il y a des dysfonctionnements
qu’on peut constater. En fait les barrières restent bloquées, en
position fermées, et les gens quand ils se rendent compte de ce
dysfonctionnement vont lever les barrières eux-même. Il y a même des
fois la nuit il y avait les gendarmes pour sécuriser. Tous les
utilisateurs qui en fait empruntent ce passage à niveau régulièrement
vous diront la même chose. On sait qu’il y a des dysfonctionnements. On
peut pas nous raconter autre chose, on le sait.’ [Stéphanie, riveraine, France Bleu Roussillon, 15/12, 18h]
’Mon mari le prend tous les matins, moi je le prend très régulièrement
pour le collège, c’est une route qu’on prend régulièrement, et nous on
l’a déjà vu... voilà qu’il y a eu des dysfonctionnements, on dira pas
tous les jours mais voilà, il y a des dysfonctionnements. Et quand ils
nous parlent de la minute, les 30 secondes, une minute entre le moment
où la barrière sonne et le train passe, mais ça c’est non catégorique ! A
chaque fois le train il passe dans les deux secondes après, des fois
c’est même arrivé où la barrière descendait en même temps que le passage
du train. Parce que moi chaque fois je me suis dit : s’il y avait un
gars en vélo ou quoi il n’a même pas le temps de passer en fait. Et ça
on l’a déjà vu et on l’a déjà signalé, d’ailleurs on ne va même plus
faire du vélo dans ce coin là. C’est pour vous dire ! [Ludivine, idem]
’ Quand ils nous parlent de la minute... 30 secondes, une minute entre
le moment où la barrière sonne et le train passe, mais ça c’est non
catégorique ! A chaque fois le train il passe dans les deux secondes
après, des fois c’est même arrivé où la barrière descendait en même
temps que le passage du train.’ [idem]