@Spartacus
Dommage pour vous. J’ai pris le temps hier soir de lire les 22 pages de l’étude. Elle est extrêmement criticable sur sa méthode et les conclusions qu’elle en tire.
La forme
Prager University est une association conservatrice et située à droite. Que ce soit Fiable ou pas, cela doit être dit. IL s’agit d’une officine conservatrice faite par DEnnis Prager pour défendre le point de vue de Denis Prager. POINT à la ligne.
Le commentateur lit un script en présentant des études qu’il n’a certainement pas relu lui-même.
Le fond
1/ Elle a été présentée comme la meta-analyse la plus complète. Ce qui est malhonnête.
L’étude a effectivement sorti 5908 références concernant les comparaison bio/conventionnelle. Elle en a sélection environ 250. ça fait un sacré taux de rejet ! Les raisons invoquées sont également critiquable (i.langue de la publication par exemple, ii.calcul de variance ou de statistiques).
COncernant le point (ii), si les études fournissent les données brutes, il n’y a aucune raison de les écarter. Pourquoi donc les écarter.
Sur ces 250 études seulement 17 porte sur la santé humaine. ça fait court sur un article dont l’ambition est de conclure sur l’effet de la consommation de bio !
17 études portant sur la santé humaine sélectionnées sur 5908 au total !!!! ça fait peu pour une méta étude.
2/ Les conclusions de l’étude vont à l’encontre des données de meta-analyse. C’est à se demander si les scientifiques ont eux même lu leur propre publication ! Il y a effectivement des taux de Phosphore supérieur dans le bio, mais pas que. Ils ont oubliés les taux de phénols (protection contre le cancer prouvé. vous savez, le vin en contient) significativement supérieurs en bio !!! (table1)
3/ Cette étude conclut qu’il n’y a pas de différence entre bio et conventionnel sur la santé. La durée d’exposition au bio ou au conventinnel de l’étude est de 2 jours à 2 ans !!! Il est donc impossible de conclure sur des effets supposés à plus long terme. Mais ils concluent malgré tout.
4/ La conclusion de cette étude aurait dû être : « Nous n’avons pas de données suffisemment solides et homogènes pour conclure sur la sécurité et l’apport comparé des 2 types d’alimentation ».
En conclusion, cette étude manque (intentionnellement) de données, ne conclut pas sur les élements en faveur du bio malgré ses propres données mais conclut sur le manque d’élement clairs. Ce qui dans la presse est transformé par « bio/conventionnel, pas de différence ! ».
L’absence de preuve n’est pas la preuve de l’abscence. Hors l’article lui-même contient des preuves de diférences significatives que la méthode de meta-analyse passe sous silence en arguant que les données sont trop hétérogènes.... un comble pour une meta analyse puisqu’il s’agit du principe même de ce type d’étude !