@zak5
Au moins culturellement si l’on veut essayer de donner du sens au monde qui nous entoure il me paraît difficile de faire l’impasse sur un pan d’histoire de 14 siècles qui a influencé une bonne partie de l’Asie, de l’Afrique, et de l’humanité, quel que soit le jugement que l’on conclurait à postériori sur cette influence. Il ne faut pas ignorer que le continent européen, de part la volonté de ceux qui le gouvernaient politiquement et religieusement, est resté étanche pendant mille ans à cette culture musulmane que côtoyaient pourtant au quotidien les chrétiens d’Orient.
Pour recoller un peu au sujet andalou et au fait culturel et civilisationnel de cette religion voisine, un de mes anciens commentaires 4 mars 2015 10:31 :
mille ans après l’Hégire, l’attitude de l’Église était encore à la réfutation
ibid Régis Blachère, le Coran... p. 10 -11 :
"Par l’esprit qui anima son auteur [André du Ryer, consul de France au
Caire en 1630] elle [la première traduction en françois du Coran, faite
intégralement sur le texte arabe et publiée en 1647] trancha avec tout
ce qu’on pouvait lire au milieu du XVII° siècle au sujet du Coran ; elle
ne visait plus en effet à être un élément polémique contre l’Islam, mais
se présentait comme un livre proposant d’informer honnêtement le
lecteur. A cet égard elle s’opposait donc à une autre tendance, encore
représentée dans la seconde moitié de ce siècle, d’abord par la
traduction latine, restée inédite, du moine franciscain Germain de
Silésie, écrite entre 1650 et 1665, et plus tard par la savante
traduction, accompagnée du texte arabe, publiée à Padoue e, 1698 par
Ludovico Marraci ; ces deux travaux se placent en effet dans la ligne
même de l’École tolédane, puisqu’ils sont une réfutation de la religion
islamique, vue à travers l’enseignement du Coran ; ..."