L’ours est un grand prédateur, et cela pose de graves problèmes en cas de proximité entre l’ours et l’homme. C’est évident.
Par ailleurs il est clair que si chaque fois qu’un animal dérange l’homme, on extermine l’animal, il n’y aura plus ni d’Ours, ni d’Élephants (demandez aux paysans africains ce qu’ils pensent des élephants), ni tout autre carnivore plus grand qu’une souris.
Tant mieux diront certains, mais je ne suis pas d’accord. J’estime que l’homme a une obligation envers les autres êtres vivants et n’a pas à les exterminer « par ce qu’ils le dérangent ».
Par contre il est inévitable que si l’ours continue à interfèrer avec les activités humaines, il sera éliminé, légalement ou ilégalement.
C’est pour ça que je pense que la seule solution raisonnable à ce problème est d’interdire toute activité humaine risquant d’être dérangée par l’ours dans leur zone de vie, et aussi d’empêcher la présence de l’ours là ou ces activités humaines sont permises.
Bref, il faudra prévoir dans les pyrenées des espaces ou il est interdit de faire de l’élevage susceptible d’être victime de l’ours, et ne pas introduire l’ours là où il y a des bergers.
Si on ne parvient pas à déterminer des régions dans les pyrénées où certaines activités humaines seront exclues, alors tout retour de l’ours est chimérique.
Par contre l’utilisation de pots de miel avec su verre pilé est inexcusable, et les auteurs de ce genre d’action sont méprisables. Si quelqu’un est contre la régularisation de réfugiés, cela lui donne le droit d’abattre un réfugié ?
L’ours n’est pas responsable de son introduction, et l’abattre est imoral.