Merci
pour ce survol audacieux de la décomposition de la société
capitaliste. Toutefois, sortir du clivage droite/gauche n’a aucun
sens en soi.
Depuis
le 4 août 1914, opportunément rappelé, le clivage des classes
sociales a disparu dans la tentative d’union des classes dans la
guerre qui lui tendait ses bras accueillants de la mort. La
révolution russe, puis allemande, ont rappelé que les classes
sociales n’avaient pas disparues aux grands dames des promoteurs de
cette tentative par la trahison des dirigeants des défenseurs de la
classe des exploités. Cette trahison à depuis laissé des traces
indélébiles qui entravent encore aujourd’hui la résolution de
l’association gauche/droite ou autrement dit l’association entre
exploités et exploiteurs. La critique de Marx du programme de Gotha
de 1875, évoqué dans le texte, est dans droit fil du Manifeste du
Parti communiste de 1847. Le fond de la résolution du
clivage/association gauche/droite est la rupture nette, brutale des
liens existants entre les deux classes sociales qui
ont été
placés par les dirigeants des organisations de défense des
exploités et l’Etat.
Tant
que les exploités seront tenus par ces liens ils n’auront pas les
moyens de trouver leur indépendance de mouvement. C’est l’enjeu de
la crise généralisée de la société bourgeoise. Si, cette
indépendance d’action retrouvée de ceux « d’en bas »
s’avérerait impossible alors l’ensemble de l’humanité
s’effondrerait dans la barbarie de la survie. Si cela s’avère
possible alors
un grand pas dans l’évolution et l’existence de l’espèce humaine
sera possible. Et
c’est possible d’obliger les dirigeants des organisations de défense des
exploités à rompre ces liens.