@Francis, agnotologue
« La pompe-à-phynances.2 c’est la monnaie numérique, non ? »
La monnaie numérique, c’est comme les
assignats.
Ce n’est pas en accélérant la
rotation du liquide pompé qu’on redonne de l’eau à une source
tarie.
Jusque là, les nouveau emprunteurs
servaient à payer les intérêts aux créanciers par le biais des
banques qui prenaient leurs commission au passage et prêtaient de
l’argent qu’elles n’avaient pas, comme les faisaient leurs ancêtres,
les « changeurs » lombards de la renaissance italienne.
Ce système suppose la conquête
permanente de nouveaux demandeurs de prêts (ce qu’ils appellent
« croissance »).
Quand tous les gogos ont été
rackettés, le système s’étouffe.
Ce qui a permis à ce système de durer
aussi longtemps, c’est ce qu’ils ont appelé la « mondialisation »
qui a consisté à transférer les charges des producteurs de
richesses dans des territoires à plus fort « rendement »
(salaires moins élevés) et à endetter ces nouveaux consommateurs
par de la spéculation immobilière.
C’est ce qui s’est passé entre la
Chine et les États-Unis depuis une trentaine d’années, et ce
système est en train de s’écrouler, parce que les victimes
chinoises de cette arnaque mondiale veulent se faire rembourser par
des banques en faillite. La stratégie « zéro covid » ne
contrôlera pas éternellement la pression de la cocotte minute, mais
surtout, les fonds de pension américains seront sur la paille et ne
pourront plus payer les retraites (d’où le recul de l’âge de la
retraite). Mais les rustines ne permettent pas à une chambre de plus
en plus poreuse de revenir à l’état neuf. Il faut en changer.