@pemile
« une sélection de personnes identifiées,
formées et aptes, tenues par un mandat ou une éthique (flics, juges, experts,
presses, élus, etc) »
Mais qui pense sérieusement que tous ces gens sont
réellement « tenus par un mandat ou une éthique » ??? A part
quelques individus exceptionnellement intègres et généralement marginalisés, de
ce fait, dans leur propre profession, dans leur propre milieu. Et pourquoi les « associer »
dans cette supposée démarche, alors que chacune de ces catégories a précisément
des objectifs de résultats nécessairement très différents, y compris et
surtout, en termes d’intérêts personnels, notamment en ce qui concerne
précisément la presse !!!
Donc on a nettement le sentiment, à vous lire, M. « pemile »,
que vous vous complaisez à lustrer les bottes d’un système en voie de
décomposition avancée, et qui ne peut survivre, précisément, que par l’illusion
du spectacle qu’il donne, sous la forme générale du « tittytainment »,
dans lequel il a réussi à faire rentrer ce qu’il ose encore appeler « information ».
Et quant au fait de « montrer »
publiquement telle ou telle réalité de la violence, il est manifestement ridicule,
à moins d’intention manipulatoire délibérée, de confondre ce qui reste de l’ordre
du fait divers criminel et ce qui est de l’ordre de la conscience politique d’un
peuple et/ou d’une nation, y compris en termes de conflit militaire.
Mais le débat va encore au delà de l’actu immédiate,
puisque c’est, d’une manière générale, de la capacité de l’être humain à faire
face à sa propre réalité, qu’il est question. On en revient au fait que la
guerre est malheureusement une réalité humaine tout à fait endémique et qu’en
cacher le vrai visage ne peut que contribuer à l’enraciner, et non pas à l’éradiquer.
La vérité milite pour la paix, le mensonge pour la
guerre, et surtout, concrètement, pour sa continuation.
Luniterre