Rappelons quand même que le ’’plan Marshall’’ nous a permis les trente glorieuses, période de prospérité que nous n’avions jamais connu auparavant et que nous n’avons jamais connu ensuite (malgré quelques beaux restes jusqu’au début des années 2000).
Les USA avaient mis alors en quelque sorte la priorité sur un hégémonisme ’’soft’’ et couteux pour eux dans un premier temps puisque 85% de leur apport financier n’était pas remboursable.
Ils nous ont poussé à l’Union économique plutôt que recommencer à se battre l’un contre l’autre, on a alors connu -je parle de l’Europe de l’Ouest- trois quart de siècle de paix sur cette partie du continent, ce que nous n’avions jamais connu auparavant dans l’histoire. C’était alors, et ça reste encore, plus ’’agité’’ à l’Est du continent, où jamais nous n’aurions du mettre le pied (en commençant par l’ex-Yougoslavie, et en s’enlisant en l’Ukraine).
Notre suzerain d’outre-atlantique voulait affaiblir la Russie en lui retirant ses vassaux, et connement les dirigeants ouest-européens ont embrayé pour faire ’’la plus grande Europe’’ (en fait une Pétaudière), au détriment des pays fondateurs. Les mystiques (prétendue solidarité pan-européenne) la main dans la main avec les opportunistes (pays low-cost où délocaliser).