Le social-nationalisme, c’est l’Etat Nounou ( ou une URSS qui aurait réussi avait dit Jacques Lesourne) doublé d’un cocorico ronflant, mais paradoxal, puisqu’il avait fait hurler à certains plutôt « Hitler que le Front Populaire », puis plutôt « Moscou que le Plan Marshall », puis ensuite plus anti-américain que moi tu meurs (ce qui n’a rien à voir avec une critique justifiée de certains aspects de la politique américaine), plus anti-libéral que tous (par exemple... Chirac... qui le dit haut et fort...) et, enfin aujourd’hui, avec ce double mouvement qui voit l’Etat absorber la Sécurité sociale, s’occuper de tout, tout en le reprochant à Bruxelles, ce qui entraîne une diabolisation de l’Europe (en partie justifiée néanmoins), de l’immigré, du patron, du marché, alors qu’il s’agit non pas de les critiquer (la critique fait avancer) mais de faire croire qu’en leur absence ou un fort contrôle tout irait pour le mieux...
Si on entre dans quelques détails, l’aile extrême droite du social-nationalisme est pour le smic à 1500 euros (tuant les bas salaires et la possibilité de se former, laissant ainsi les métiers peu qualifiés à ceux qui débutent ou en ont le plus besoin), est contre la liberté de choisir sa protection sociale ; tout comme l’extrême gauche (communiste inclus), mais aussi la droite conservatrice et la gauche socialiste représentant respectivement l’étatisme centralisateur, et l’assistanat généralisé, ou encore dirigisme et Etat providence.
Le concept de social-nationalisme esquissé ici, (que j’oppose à celui de néomodernité articulant responsabilité et liberté et aussi recherche du qualitatif c’est-à-dire de l’affinement), permet de réunir d’un coup toutes les branches de la classe politique française en désignant du doigt le fonds commun : jacobinisme, assistanat, utopisme, doublé d’une prétention non pas patriote mais nationaliste à se prétendre au-dessus des autres Nations, ( y compris chez les communistes et trotskystes : ainsi les Russes, les Chinois, les Vietnamiens, les les les... auraient mal lus les textes sacrés de Marx, Lénine, etc...), nationalisme qui ne s’en donne même pas les moyens, du moins pacifiques, comme l’innovation, l’esprit de compétition etc, ce qui devient pitoyable, surtout lorsque l’on s’évertue à empêcher ici les Italiens de prendre pied dans tel entreprise, là les Indiens comme vient de le formuler François Pinault dans le Financial Times...
à suivre...