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Accueil du site > Culture & Loisirs > Extraits d’ouvrages > Etre démocrate, c’est quoi ?

Etre démocrate, c’est quoi ?

"Dans la règle de saint Benoît, rédigé en 530 de notre ère, il est fait une recommandation très exigeante aux frères hôteliers, en charge de l'hospitalité dans les monastères. Dans le Coran, rédigé entre 630 et 632, plusieurs sonates proposent les mêmes exigences. C'est après que cela s'érode de toutes parts et dégénère en guerres civiles, en religions fratricides sous le contrôle de dirigeants zélés susceptibles d'accaparer le pouvoir après un coup d'Etat. Les politiciens avec leurs partis pris ont un rôle dans cette affaire et se sont avérés hypocrites et maladroits. Le mépris ou la soif de domination paraissent être les émotions les plus menaçantes pour la culture démocratique. Un individualisme forcené complète le tableau, sans plus d'introspection pour en comprendre l'aboutissement" écrit Alexandre Lacroix avec le titre "L'humanité de l'autre".

Préambule

2024 est l'année pendant laquelle la moitié de la population mondiale est appelée à voter. Ce magazine vient bien à propos des élections communales et provinciales en Belgique qui auront lieu ce dimanche 13 octobre avec d'autres élections en juin. 

D'emblée, disons que le principe de base de la constitution démocratique, c'est la liberté. 

Tandis que la France sort d’une crise politique et institutionnelle, que le président Emmanuel Macron qui en difficulté après les élections, tardait à nommer un premier ministre, que la campagne américaine a été secouée par une tentative d’assassinat et qu'un flot d’infox complotistes se déverse sur la candidate démocrate Kamala Harris. En cette époque troublée, le magazine a voulu revenir aux fondamentaux : sur quoi repose la démocratie ? Les élections au suffrage universel suffisent-elles, ou faut-il invoquer d'autres valeurs ? En somme, comment défendre la démocratie ? Théoriser sur le fait que les sociétés ouvertes génèrent des promesses d'égalité trop grandes, la démocratie s'expose inévitablement à la critique, à la manifestation de mécontentement et de division. Les opérations de subversion doivent exciter sur le long terme, l'individu moyen en raison de la courte durée de la mémoire historique, incapable de percevoir un effort cohérent et délibéré qui pose question.

Le magazine lance quelques idées et quelques pistes

'"J''envisage la justice comme une pratique qui doit tendre à réduire la souffrance des personnes, à accroître leur bonheur et l'idée d'utilité de manière générale. Je n'estime pas qu'il existe un droit absolu à vivre, ni chez les humains ni chez les animaux non humains"", dit Peter Singer.

1. Rester neutre est impossible.

La neutralité n'est pas un signe de faiblesses à condition de savoir, lorsque l'urgence l'exige, accepter de s'engager pour autrui. Cheminer dans l'existence pose des questions comme "dois-je travailler moins pour m'occuper de ma famille ? Est-ce que l'amour finit toujours mal ? Les mots justes sont des éléments du langage politique qui vont des approximations scientifiques à des paroles mais qui sont de plus en plus éloignées de ce qu'elle souhaite au prix du souci de vérité. 

2. Le régime John Dewey

Existe-t-il un besoin d'expression démocratique. Un projet pragmatique et lisible comme l'évoque Emmanuel Macron ? Etre démocrate, c'est gouverner par et pour le peuple. Le peuple est une entité difficile à définir. Uni par l'historique et le nationale ou fondamentalement hétérogène creusé républicain. Le contraste de la défense du principe de la liberté d'opinion et d'expression, égalitaire se retrouve devant la loi, la transparence de la justice et l'égalité répartition de la richesse. Une dimension participative de la démocratie ne peut pas s'arrêter au vote mais se réaliser dans une série d'actions citoyennes sur le terrain. Jürgen Habernas se greffe sur l'éthique de la discussion comme conditions au débat avec des opinions divergentes et des désaccords dans un dialogue sincère et loyal pour bâtir une majorité solide et plurielle. La démocratie est une activité créative qui échappe à une définition catégorique.

3. Quel démocrate êtes-vous ?

Répondre à une série de questions du magazine, permet de se catégoriser parmi les républicains, les girondins, les jacobins ou les anarchistes ?

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4. Vers la tyrannie de la majorité ?

Que faire si le peuple choisit en conscience de tourner le dos à la démocratie ? Le peuple n'a pas toujours raison. Le pouvoir (demos) + le peuple (kratos) n'a pas la légitimité absolue. Le populisme et le complotisme pas plus pour l'affaiblir, voire l'anéantir. L'égalité et la paix ne vont pas de pair dans l'absolutisme.

5. L'idéal de raison

Un peuple éclairé œuvre nécessairement pour son bien a une histoire. Est-ce jusqu'au  point de produire des lois absurdes en désignant un chef chef tyrannique ? Le concept du philosophe-roi dans l'opposition antique entre le peuple et la foule, de l'historien Polybe vire en ochlocratie dans le règne des passions et de l'irrationnel. Le succès des populistes témoigne d'une démophobie. 

6. Quel peuple pour quelle représentation ?

"La stratégie des populistes est de prétendre être les seuls représentants de ce qu'ils considèrent comme le vrai peuple. Mais un peuple homogène n'existe pas", dit Jan-Werner Müller. Le clivage droite-gauche doit exister pour que le centre puisse trouver aussi sa voix. Le démocratie binaire et numérique par des votations, des consultations régulières, des référendums respectant le vote dans une collection de choix personnels.  

7. La possibilité d'une autocorrection

Les profils socio-économiques au Parlement ne sont pas assez variés pour que le système de représentation fonctionne entre représentants et représentés même avec des traits en communs, des valeurs partagées et une sociologie comparable... Au fond, la démocratie est toujours soumise à l'écueil d'une vision absolutiste, évolutive et plastique. Non ponctuelle, elle s'adapte aux changements sociaux et s'instruit de ses erreurs. 

8. Le pouvoir du peuple dans l'histoire et la philosophie

L'histoire politique est cyclique. Les gens doivent-ils leur richesse à la lâcheté des pauvres dans une démocratie instable ? La passion de l'égalité que l'effort, la dureté du combat, la discipline, les maximes de la vertu et l'acquisition de connaissances, ne sont plus encensées pour être remplacées par l'insolence, l'anarchie, la prodigalité et l'impudence dans un retour à la verticalité après les excès de l'horizontalité. De là à vouloir mettre un philosophe sur le trône...

Pour Platon, la démocratie mène tôt ou tard à la tyrannie en 4 phases ou régimes : l'aristocratie guerrière, l'oligarchie , l'arkhô de la commande et l'élite de l'argent. 

En hommage à Michel Blanc, je prends le film "L'exercice de l'Etat" pour terminer ce chapitre.

Réflexions du Miroir

A reculons dans le temps, quelques billets de ce site ont le mot "démocratie" dans leur titre :

Tous les verbes de la langues française qui se terminent par "-oir" ont un lien avec la politique, la démocratie avec une consonance particulière de domination : "avoir", "apercevoir", "concevoir", "décevoir", "devoir", "échoir", "émouvoir", "équivaloir", "falloir", "pouvoir", "prévaloir", "recevoir" "savoir", "valoir", "voir" et "vouloir". 

En fait, il faut se rendre à l'évidence, que nous sommes peut-être dans un monde dans lequel il faut dire "Adieu monde de brutes, Bonjour monde d’abrutis". Pour qu'il y ait un progrès substantiel dans les relations humaines. La démocratie a beaucoup de formes à son actif. Elle peut être "directe", "indirecte ou représentative", "parlementaire", "présidentielle", "semi-présidentielle ou mixte", "d'assemblée", "libérale", "par tirage au sort", Elle est un rempart contre la tyrannie, l'ostracisme, la protection des libertés individuelles

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Des références et des billets se sont montrés outrés par la situation en France qui ne serait plus une démocratie en ne correspondant plus aux résultats des votes.

Quelques lignes à ce sujet en parlent au sujet d'un régime présidentiel à deux tours. La Belgique, au régime parlementaire, en a deux aussi mais au deuxième la population n'est plus impliquée et se règle en concertation entre parti pour obtenir un majorité suffisante pour exercer le pouvoir.

"Les chiffres montrent une insécurité sans s'aggraver pour autant", ai-je lu..

"Questions de principes et d'objectifs de vie" ai-je écrit.

Il faut trouver des compromis dans ces principes sans compromissions

Est-ce allégorie de la caverne ou un oxymore en alliant deux mots de sens contradictoire ?

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Un dilemme s'inscrit dans la futur : "avoir un régime fort et ne plus avoir son mot à dire (comme en Russie, en Chine, à Singapour...) ou un régime démocratique dans lequel on peut dire et écrire n’importe quoi sans validation que l'on rencontre dans nos réseaux sociaux 

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Au sujet des élections à la belge, j'en ai déjà parlé en juin dans "Elire par la fiction" suivi par "À droite toute". 

Ne connaître personne parmi les candidats aux élections, ne pas avoir envie de consulter les programmes des partis, sont des arguments, céder ses prérogatives aux représentants dans une régime fort, sont des arguments qui s'opposent aux idées démocratiques. L'Europe, elle-même, a déjà été à plusieurs reprises citée comme non démocratique. 

Mais je disais au début que la Belgique, après les élections de juin, aura des élections communales (de mairies) et provinciales, ce dimanche le 13 octobre.

Plus proches des citoyens et parfois de leurs représentants bourgmestres (ou maires), et échevins ces élections seraient plus et "mieux pratiquées".. 

Les affiches ressortent avec les partis en présence avec leurs représentants dans les marchés dans une distribution de tracts et d'exhibitions plus ou moins amusantes. Le pouvoir d'achat, la sécurité, la police, l'immobilier, la locomotion sont toujours les points de discussions.

Depuis 2 semaines, les citoyens de plusieurs communes et villes sont questionné sur les ressentis vis-à-vis d'elles. On s'interroge, on se consulte, on rassemble les avis sans nécessairement prendre le temps de consulter les projets qui sont explicités et souvent assez longs. 

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Le VIF présente un numéro pour aider les citoyens à se positionner politiquement comme l'a fait la RTBF. A Bruxelles, pas d'élections provinciales.

Un test électoral des Elections communales est proposé pour déterminer quel parti vous êtes le plus proche"

Les titres en questions sont pourtant éloquents :

  • Est-ce des élections pour triompher ou pour sauver sa peau ?
  • Le MR et les Engagés qui avaient gagné en juin vont-ils achever la concurrence ou les autres se faire une santé ?
  • Les écolos fragilisés
  • Un logo c'est bien, une stratégie c'est mieux
  • Les petits partis utiles pour les grands

Ce mercredi, dans une vision humoristique, il y a celle de la plume de Thomas Gunzig

podcast

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La série "Nos futurs, 2080"

J'ai trouvé intéressant de jeter un coup d'œil sur le futu. Imaginer le futur dans 55 ans, une gageure. Tout est régulé, calculé avec précision. Les jeunes d'aujourd'hui seront devenus des vieux en 2080. Avec les concepts d'aujourd'hui, cela paraît inimaginable. Certains points paraissent très bien, d'autres beaucoup moins. C'est une anticipation probablement trop lointaine dans le temps, mais comme les choses vont plus vite que dans le passé, les idées pourraient ou devraient s'y adapter en difficulté pour les uns et normales pour les autres.

(Cliquez sur les titres ci-dessous pour voir les documentaires) 

Chaque épisode donne cette phrase en préambule : "A nous de choisir"

Se nourrir

Une révolution alimentaire se profile, mais laquelle ? L'élevage pourrait disparaitre au profit d'usines de protéines issues de microbes, ou au contraire, notre salut pourrait venir de ce que l'on connaît déjà, l'agriculture biologique en pleine terre, gérée par l'intelligence artificielle. Une autre version du futur, plus pessimiste, consiste à penser que nos assiettes seront remplacées par des aliments encapsulés, bons pour la santé certes, mais sans saveur ni convivialité.

Se soigner

l'intelligence artificielle sera capable de connaitre tout de nos biomarqueurs génétiques, et d'ainsi suivre à la trace nos constantes vitales et nos modes de vie, de manière à éviter la plupart des maladies chroniques. Chaque membre ou organe blessé pourra être remplacé par des substituts artificiels aux performances bien supérieurs à nos compétences naturelles. La frontière entre l'homme soigné et l'homme "augmenté" n'existera plus. Ce qui soulève quelques questions éthiques...

Se déplacer

L'avenir de nos transports réside-t-il dans la diminution et la rationalisation de nos déplacements, grâce à des lieux de vie, de travail et de loisirs rassemblés ? Ou bien peut-on entrevoir une Europe reliée par un réseau Hyperloop à 1000km/heures, comme un métro à échelle du continent, alimenté au solaire et remplaçant totalement les vols court-courriers ? Quoi qu'il en soit, tout le monde s'accorde en tous cas sur une chose : à l'avenir, c'est le véhicule qui nous conduira, et plus l'inverse.

Se divertir

Le spectateur n'est plus passif, mais partie intégrante de son divertissement. L'explosion du métavers est même comparée à la révolution constituée par l'invention du cinéma : bientôt, on pourra vivre une expérience immersive en temps réel, partagée avec une foule dispersée dans le monde entier. La barrière entre le virtuel et le réel s'affine inexorablement, et à nous de décider comment utiliser cette évolution pour le meilleur de notre divertissement.

Allusion


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40 réactions à cet article    


  • Maître Yoda Maître Yoda 9 octobre 22:00

    Penser que la démocratie est la liberté est symptomatique de notre époque où nous voyons notre vie citoyenne qu’à travers le prisme du libéralisme sociétal, mais pour moi la démocratie ne devrait pas être synonyme de liberté mais plutôt de respect de la volonté et de l’intention du peuple. Si un peuple veut vivre en paix, c’est farfelue de vouloir faire la guerre par exemple. Or, nous sommes de plus en plus acculés à une démocratie de façades où la volonté profonde du peuple n’est pas respectée.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 10 octobre 08:04

      @Maître Yoda bonjour,
        Je ne sais si vous avez que contrairement à mon habitude d’écriture, il n’y a pas de conclusion dans la préversion de mon article.
        Mon billet définitif sera publié sur mon site avec des conclusions et des questions au sujet des élections.
        Ne quittez pas donc .... smiley
      @+ 


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 10 octobre 09:32

      @Réflexions du Miroir
       La lettre ’s’ a sauté dans ma réponse « avez » -> « savez ».
       Comme je l’ai écrit les verbes terminés par « -oir » ont un lien avec la politique, la démocratie avec une consonance particulière de domination smiley


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 10 octobre 12:55

      @Maître Yoda
      Vous écrivez «  respect de la volonté et de l’intention du peuple. »
      Le billet répond par l’intermédiaire de Dewey :
      « Le peuple est une entité difficile à définir. Uni par l’historique et le nationale ou fondamentalement hétérogène creusé républicain ».


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 10 octobre 14:06

      @Maître Yoda re-bonjour,
        Ce billet a été mis à jour avec les derniers développements.
        Voici la conclusion de ce billet qui manquait dans cette version préliminaire.


    • Hervé Hum Hervé Hum 12 octobre 18:21

      D’emblée, disons que le principe de base de la constitution démocratique, c’est la liberté


      De mon point de vue, un principe se définit fondamentalement par sa ou ses conditions d’existence.

      La condition d’existence de la démocratie, conformément à son étymologie est « la souveraineté du peuple »


      La démocratie contient donc deux éléments associés. La souveraineté et le peuple.


      Il faut donc voir la définition de la souveraineté et du peuple quant à leur propre condition d’existence et de considérer qu’il faut donc que les deux conditions soient respectées pour faire une démocratie.


      La souveraineté se définit comme le fait de détenir le pouvoir suprême quant à la décision politique (qui touche tous les secteurs et domaines public et dont tous les acteurs privés ou sujets sont soumis, volontairement ou non), donc, définir la loi qui régit les relations humaines là aussi dans tous ses aspects. C’est ici que se situe donc le principe de liberté, par le fait de décider de la loi et donc, de détenir la force qui permet son application et imposition vis à vis de ceux qui s’y opposent.


      Par définition, la souveraineté implique directement et fait partie de sa condition d’existence une transparence totale des sujets vis à vis du souverain. Autrement dit, tout secret de quelque nature que ce soit vis à vis du souverain constitue de fait une forme de conspiration ou complot vis à vis du souverain.


      MAIS


      De la même manière et toujours en relation directe, il ne peut pas y avoir de délégation du pouvoir exclusif du souverain autre que par mandat impératif, ceci parce que tout ce qui est caché au souverain ou décision prise en son nom sans son consentement éclairée est un cas de lèse « majesté » du souverain.


      Maintenant, lorsque le souverain est un monarque ou une oligarchie, le devoir de transparence se fait uniquement vis à vis du monarque ou de l’oligarchie et non pas vis à vis du peuple ou de tous ceux qui ne font pas partie du petit nombre formant l’oligarchie et qui est seulement sujet.


      Or, lorsque la souveraineté vaut pour une seule personne, il n’y a pas de conflit d’intérêt, qui commence à partir de deux personnes partageant la souveraineté. Donc le partage de la souveraineté implique la mise en place de lois communes entre ceux qui détiennent la souveraineté et plus la souveraineté est partagée, plus celle-ci se dilue entre les membres et les lois prennent alors une forme généralisée, alors que dans le cadre de la monarchie ou l’oligarchie, il y a des lois qui sont propres à chaque classes sociale.


      Dans une oligarchie, ce partage se concrétise via la division de la population en classes sociale hiérarchisée.


      Par contre, pour le peuple, la souveraineté est dilué et dépasse le cadre des clivages de classes qui restent fondamentalement en rapport de domination et de lutte sur le plan des intérêts privés.


      Pour répondre à cette problématique, l’idée est alors de nommer des représentants et des assemblées qui sont sensés êtres les portes paroles des intérêts de classes sociales. Ceci parce que le principe de justice exige que la loi s’applique de la même manière aux membres d’une même classe sociale. Or, si le peuple implique l’absence de différence de classes sociale, cela veut dire que la loi doit s’appliquer à tous de la même manière.


      Seulement voilà, si la démocratie dilue la souveraineté par la raison du peuple, ce qui reste intangible, c’est le fait de la transparence de la décision politique sans lequel il ne peut pas y avoir de débat et décision éclairée, mais une dictature de celui qui détient les instruments de la souveraineté par le contrôle de la force supérieure.


      bref, ce n’est pas la liberté qui est la base du principe de la démocratie, mais la détention de la force publique et de la transparence de la décision politique quel que soit le domaine. Donc, qui interdit de manière absolue le principe du secret d’Etat et ce, quel qu’en soit le motif, sauf l’état de guerre, mais qui implique de facto la mise entre parenthèse de la démocratie pour la dictature en raison de l’état d’urgence dû à la menace extérieure, qui le nécessite.


      La transparence est donc le baromètre de la démocratie, car tout ce qui est caché au souverain viole sa souveraineté et comme nous vivons dans un système qui repose sur le secret de la décision politique, nous sommes et avons toujours vécu en dictature où la pseudo souveraineté du peuple est réduite à choisir son tuteur.

      Le tuteur étant plus ou moins libre de restreindre la liberté du mis sous tutelle, tant sur le plan des relations sociales que financières.


      Etc...


      En conclusion, si la liberté est consubtantielle et fait partie de la condition d’existence de la souveraineté, du fait que la démocratie porte sur la souveraineté du peuple, sa liberté réside donc sur le contrôle et donc, la transparence de la décision politique où tout secret vis à vis de lui viole sa souveraineté et la rend caduque. Un peuple peut donc choisir la dictature tout en étant le fait d’une action démocratique si et seulement si la décision de la dictature fait suite à un choix éclairée, donc, avec une totale transparence.







      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 13 octobre 09:07

        @Hervé Hum bonjour,
         Tout d’abord je vous remercie pour avoir pris le temps d’avoir commenté aussi longuement ce billet. Je vais tenter d’y répondre au risque d’être bancal.
        « la souveraineté et le peuple » Vous avez pu lire que la notion de peuple est difficile à définir. On en fait partie, mais nous ne sommes pas innés de la même façon, nous ne vivons pas avec les mêmes qualifications acquise et n’avons pas les mêmes buts dans la vie. De plus nous vivons dans un ensemble de personnes aux origines diverses avec des cultures différentes. Alors pendant les élections, on est soi et pas quelqu’un d’autre dans le bureau de vote. Dit autrement, il y a la chose publique régulée par des lois qui impose des lignes de conduites et les règles du privé qu’il faut intégrer et même intriquer qui peuvent devenir complotiste, conspirationniste et anarchiste. J’ai écrit qu’heureusement, Le cerveau est câblé pour obéir s’il agit en fonction d’une autorité soit divine soit profane. Alors il y a des amalgames de situations diverses, de mauvaises compréhensions des secrets qui se cache derrière les décisions prises au sommet des hiérarchies par manque de transparence dans un monde où la verticalité existe bien plus que l’horizontalité des responsabilités.
        J’ai volontairement effacé la conclusion de cette situation dans cette préversion de ce billet. Conclusions qui se trouvent exclusivement sur mon site.


      • Hervé Hum Hervé Hum 13 octobre 14:48

        @Réflexions du Miroir

        Je prendrai le temps de lire votre conclusion qui pose la question de la gestion par l’ordinateur.

        Entre parenthèse, un ordinateur quantique ne peut pas exister, la mécanique quantique permettant uniquement de faire des calculs et non produire une forme quelconque d’intelligence. Voilà pourquoi on parle de calculateur quantique intégré dans l’IA qui repose sur la mémoire d’états sucessif.


      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 13 octobre 19:38

        @Hervé Hum bonsoir,
         Il y a mes conclusions mais je les ai amenées après ce qui existe dans ce billet version agoravox qui parle de ce qui peut se passer en 2080 avec la série de nos futurs concernée par ce que l’on mangerait, comment on se soignerait, se soignerait et se divertirait. Je ne serai plus là pour le voir.
          Je peux vous dire qu’en 2080, les ordinateurs quantiques qui sont actuellement instables dont les algorithmes ne sont pas encore utilisables ni prêts, seront parfaitement utilisés pour faire des calculs et tellement d’autres choses pour analyser ce qui n’est pas encore pensable aujourd’hui.


      • Hervé Hum Hervé Hum 14 octobre 11:38

        @Réflexions du Miroir

        De mon point de vue, que ce soit en 2080 ou en 8080 ou en 1000000, il n’y aura pas d’ordinateur quantique au sens conventionnel, mais des ordinateurs avec des calculateurs quantiques dont la puissance permet alors de multiplier d’autant celle des ordinateurs qui pour l’instant doivent aussi faire les calculs. Ce qui limite ses capacités.

        Bon, j’ai supprimé l’argumentation, on est hors sujet et comme vous le dites, on ne sera plus là pour le voir, si tant est qu’il y ait encore quelqu’un de vivant !

        Pour l’instant, les scientifiques, consciemment ou non, laissent croire qu’avec la mécanique quantique on peut violer les lois de la physique qui obéissent au principe de causalité. Ce qui est absolument impossible dans la réalité, mais un jeu d’enfant dans l’imaginaire.

        Je vais vous donner un exemple en lien indirect avec votre article, mais qui est un sujet central de l’actualité internationale, donc, qui touche toute l’humanité.

        Le fait que la souveraineté impliquant la liberté de décision et de définition de la loi, impliquant la détention de la force supérieure est absolument incompatible avec ce qu’on appelle le droit international, car tout droit pour être appliqué doit détenir la force pour le faire respecter, sans cela, le droit existe uniquement de manière virtuelle, sur le papier, mais pas dans la réalité. C’est impossible !

        Il y a donc une aporie du raisonnement d’affirmer vouloir faire respecter le droit international par le respect de la souveraineté des nations (qui n’admet pas d’autre loi que la sienne), c’est totalement contradictoire et viole le principe de causalité. 

        Comme la souveraineté est inscrite au coeur du droit international, il contient donc le ver dans le fruit qui le rend caduque.

         Comme je l’écris, on est dans la situation où ce sont les chefs de mafias ou d’Etats qui détiennent l’exclusivité de la force et donc, le droit international avec des juges consiste à condamner des chefs de mafia et leur demander de se rendre eux même en prison. Ou d’arrêter leur trafic. Ce qui est absurde !

        cela fonctionne avec les petits délinquants ou les petits chefs car ils peuvent êtres arrêté par les gros chefs, mais cela ne peut pas concerner ces derniers.

        Bref, tant que les citoyens soutiendront la souveraineté de leur propre chef (elle n’est jamais celle du peuple en système capitaliste, c’est impossible) parce qu’ils la croit être la leur, le monde continuera sur le même fil d’histoire.

        Ce n’est pas Dieu qui se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences, se sont ceux qui nous manipulent.


      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 14 octobre 12:38

        @Hervé Hum 
        Retraité, je fais partie du monde des loisirs.
        Avant cela, j’ai fait partie des profiles STEM
        Sur mon site, il y a une catégorie « Numérique & Internet »

        J’ai vu l’évolution depuis le début des années 70. Une période pendant laquelle tout était à construire le futur du numérique. Pas de communication internet. Tout est « en stand alone »
        Bien sûr, j’avais ressenti qu’il y aurait un vitesse exponentielle qui se produirait. 
        Beaucoup de contemporains de mon âge appellent cela une révolution. Moi, pas.
        J’ai écrit son histoire (que je devrais aujourd’hui remanier) qui a commencée par l’informatique dans un eBook que j’ai appelé La Grande Gaufre.
        Ce fut une suite d’histoire de machines au prix monstrueux qu’on appelait le hardware, mais qui s’est poursuivie par des télécommunications et une lutte de software, de logiciels qui bénéficiaient d’une vitesse des processeurs qui augmentait et des prix des machines qui chutait . 
        Le titre de cette histoire n’est pas venue par hasard.
        En parallèle, un billet Quand la pensée humaine s’intègre dans la machine suivi plus tard de Les cantiques du quantique expliquent que si on n’a pas la moindre 
        Tout n’est qu’algorithmes dans ce monde-là. 
        Le virtuel et le réel se complète encore de manière limitée.
        Aujourd’hui, je suis cette évolution de plus loin mais je suis devenu très vintage.
        Comme j’aime les loisirs, c’est le 4ème épisode de 2080, qui m’a intéressé le plus.
        Il reflète peut-être le plus de notre futur.


      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 14 octobre 15:00

        @Réflexions du Miroir
        Phrase incomplète « la moindre  » à compléter par la moindre chance de l’ignorer. 


      • Hervé Hum Hervé Hum 15 octobre 18:43

        @Réflexions du Miroir

        Vous êtes hors sujet !!!

        Cela dit, vous écrivez

        « Le virtuel et le réel se complète encore de manière limitée. »

        Cette affirmation est factuellement fausse !

        Parce qu’ils se complètent déjà depuis des milliers d’années. En effet, vous confondez le principe avec la forme qu’il prend selon les outils, moyens disponibles.

        Ainsi, le virtuel et le réel se complétaient avec l’imaginaire des contes et légendes et plus encore, avec la religion qui parle du monde de ou des dieux qui étaient pour nous les mondes virtuels.

        Hercule ou Thor font partie de ces mondes virtuels qui sont d’ailleurs repris. Alors il est vrai que de spectateur, nous avons l’impression d’être devenu acteur dans ces mondes virtuels généré par ordinateur, mais cela reste toujours du virtuel


      • Hervé Hum Hervé Hum 15 octobre 18:46

        @Hervé Hum

        Prenez l’actualité internationale avec des israéliens qui s’appuient sur leur monde virtuel de leur bible pour valider leur pires crimes ou il y a pas si longtemps que cela, pour légitimer la monarchie !


      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 15 octobre 19:14

        @Hervé Hum
          Je vais lire votre commentaire de manière séquentielle et progressive.

         « Factuellement fausses de compléter le virtuel au réel » ?
         Vous avez ce qui est conscient quand vous êtes éveillé et donc réel.
         Vous avez ce qui est inconscient quand vous dormez et rêvé et donc virtuel et temporaire jusqu’au moment où vous vous réveillez.
         Mais vous complétez par « de manière limitée » et ’l’imaginaire des contes et légendes« et donc je vous rejoins.
          Je suis athée, cela veut dire que les religions et les dieux sont assez éloignés l’un de l’autre même s’ils sont présents dans les mondes virtuels.
          Si vous regarez l’expérience 

         Mais continuons les réflexions...
         Le fond est d’après moi plus important que le forme.
         Si vous allez regarder les plus belles expériences du monde quantique que j’ai soumise dans »Les cantiques du quantique, vous verrez qu’il y a des mondes de l’infiniment petit dont nous ignorons complètement le comportement qui décide une particule et une onde au moment où on le voit comme dans un flash.


      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 15 octobre 19:20

        @Hervé Hum,
         Vous commencez à toucher un monde ou plusieurs mondes : celui des dieux. 
         Le monde virtuel de leur bible, de leur thora, de leur coran... de leurs croyances.
         Est-ce qu’ils ont les mêmes dieux ? Non. Allah et les terroristes qu’on a appelé « fous de dieux » n’est pas identique et ne veut pas la même chose.
         Dont il extrapole les crimes en disant « c’est au nom de ....D... ou de A... ».
           


      • Hervé Hum Hervé Hum 15 octobre 19:30

        @Réflexions du Miroir

        A chaque instant de votre vie, vous êtes en permanence dans la complétude entre votre imaginaire et la réalité. Donc, entre votre monde virtuel et la réalité.

        Sans cela, le monde physique ne pourrait pas exister, il serait tout simplement comme pétrifié, figé et impossible d’évoluer de quelque manière que ce soit.

        la mécanique quantique fait écrire n’importe quoi et on est plus dans l’absurde voir la bêtise que dans la science dès lors où on veut se prendre au jeu de la comprendre avec le mode de pensée qui est toujours le même depuis des milliers d’années. Or, comme le soulignait très justement Einstein (le citer me donne l’impression de jouer au point goldwin !) « on ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensé qui l’a engendré ».

        Bref, aucune expérience viole le principe de causalité dans la réalité, seulement dans l’imaginaire humain (tel le fameux chat à la fois vivant et mort), mais là, c’est normal car la différence fondamentale entre l’imaginaire et la réalité, c’est le sens de la relation de dualité qui les relies.

        C’est à dire, dans la réalité, c’est l’imaginaire qui obéit à la causalité et ceci pour 2 raisons fondamentales que sont la communauté des imaginaires et pour donner sens à l’existant. Sans la réalité, chaque imaginaire est pris dans son propre monde et ne peut pas communiquer avec celui d’autrui, sauf en posant des lois communes. Donc, via la réalité.

        Prenez un jeu virtuel quelconque et faites en sortes que chacun fixe les règles qu’il veut lui et regardez ce qu’il s’y passe ! Car le principe de causalité est inviolable (sauf une exception mais sous condition de causalité) dans la réalité et donc, vous devez appliquer le principe de causalité au jeu virtuel si vous voulez qu’il soit ouvert à plusieurs joueurs. S’il y en a qu’un, vous pouvez modifier les règles à votre guise.

        Car dans votre imaginaire, vous êtes qui vous voulez, où, quand, comment vous voulez. Vous y êtes le Dieu tout puissant, sauf si vous abandonnez votre imaginaire pour celui d’autrui comme aujourd’hui les humains de natures protectrices avec les natures prédatrices et dont on se lamente !


      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 16 octobre 09:02

        @Hervé Hum,
          Vous avez raison et je suis un adepte de votre vision. L’énigme des Témoins de Jéhovah
          Dernièrement, nous avons eu un documentaire avec le titre "L’énigme des Témoins de Jéhovah ?
          J’ai une anecdote à ce sujet.
        On sonne chez moi.
         Je viens vous parler de Dieu, me dit une voix.
         Ne bougez pas, je descends. J’aime savoir ce qu’on dit de moi.
        Je n’ai pas reçu de réponse. Quand je suis descendu, il n’y avait plus personne. smiley


      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 16 octobre 09:04

        @Réflexions du Miroir, tu as oublié de donner l’adresse de ce documentaire. La voici 
         


      • Hervé Hum Hervé Hum 16 octobre 09:55

        @Réflexions du Miroir

        Je ne suis pas certains que vous soyez un « adepte » de ma vision, car celle-ci se fonde sur le principe de causalité tel que je le connait et celui-ci me dit que Dieu existe, car il est impossible d’expliquer l’Univers physique sans lui.

        De mon point de vue (en respect du principe de causalité) l’être en tant que tel n’a ni commencement, ni fin et la notion de lieu n’a pas de sens. L’Univers « EST ». c’est un fait avéré par le fiat que nous existons nous même et le nier, revient à nier le fait de sa propre existence. On peut nier que cela ait du sens et c’est ma définition du néant, mais pas nier le fait de sa présence.

        C’est l’état de conscience d’être que nous connaissons tous !

        Les notions d’espace et de temps (l’un n’existe pas sans l’autre) prennent forme qu’avec le principe de causalité, qui repose sur ses propres fondements où même un Dieu tout puissant a de choix que de s’y soumettre ou de renoncer à la réalité, qui existe donc que via la causalité et elle seule. Ici, la causalité doit être vu comme l’outil nécessaire à l’être pour atteindre le but qu’il s’est fixé. Car sans outil, l’être ne peut pas atteindre un but quelconque, c’est impossible ! Autrement dit, la fin ne justifie pas les moyens (sauf s’il y a le choix entre plusieurs) mais les nécessites.

        Comme écrit plus haut, c’est le sens de la relation entre l’imaginaire et la réalité qui’il faut observer. Ainsi, lorsque vous avez un problème à résoudre dans la réalité vous allez dans votre imaginaire pour explorer toutes les solutions que votre imaginaire vous permet d’explorer et où vous devrez faire le tri entre ce qui est réalisable et ce qui ne l’est pas.

        Mais c’est toujours la réalité qui s’imposera à la fin, sauf si vous décidez de rester confiné dans votre imaginaire et risquez alors de finir dans un asile de fous ! Ou pour l’humanité actuelle de vouloir conserver la primauté de la souveraineté et de se lamenter que le droit international ne soit pas appliqué, alors que la causalité dit que la loi étant toujours celle du plus fort, si la force n’est pas au service du droit, alors, ce dernier est caduque, vide. Mais ce n’est pas la faute au droit définie, seulement au fait que la force d’application soit détenu par les justiciables eux mêmes, donc, où le condamné doit se rendre de lui même en prison. ABSURDE !!!

        Mais ce que m’enseigne le principe de causalité tel que je le connait est contraire à ce que dit le principe tel que vous le connaissez, c’est à dire, disant que Dieu n’existe pas. Le principe tel que je le connait affirme le contraire sans l’ombre d’un doute et avec la preuve logique qui défie toute réfutation (il y en a une infinité !).

        Bref, l’imaginaire existe véritablement, ce n’est pas seulement un concept abstrait, virtuel, c’est la partie duale de la réalité où cette dernière permet d’y accéder dans une certaine mesure. Autrement dit, la réalité est la partie de l’imaginaire doté de bornes ou limites définies par le sens, donc, par la logique causale et elle seule.

        Bon ; j’aurai pu, peut être dû écrire un livre sur le sujet, mais quelque chose m’en empêche et il me faudra bien finir par l’affronter...


      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 16 octobre 10:22

        @Hervé Hum,
         La fameuse relation de la cause à effet ne va pas nécessairement en sens unique.
         L’effet peut remonter la pente au niveau de la cause.
         Je n’ai pas d’exemple rapide dans la tête, 
         Je vais peut-être en parler dans un billet futur. 
         Tiens peut-être avec le ruban de Möbius qu’un gars parcourt d’un côté pour arriver de l’autre côté et que, pas content du résultat, reprend sa route pour se retrouver au même endroit qu’au départ.. 
         La cause est l’effet de la réalité de son imaginaire de trouver le bonheur quelque part avec les bornes qu’il s’est fixé et qui pourraient être étendues.
         Pas beaucoup de logique, là-dedans.
         Si vous écrivez un livre sur le sujet, je serai un de vos lecteurs.
         C’est un sujet éminemment intéressant. 
        Merci pour tous vos commentaires  smiley


      • Hervé Hum Hervé Hum 16 octobre 14:54

        @Réflexions du Miroir

        L’exemple du ruban de Moebius, je ne vois pas en quoi cela contredit le principe de cause à effet ?

        Comme vous le remarquez, en faisant exécuter le demi tour au ruban, pour faire le tour complet du ruban vous devrez faire deux fois le tour. Donc, la même distance que si vous aviez les deux faces séparés !

        Si on considère le seul principe de récursion, alors oui, il est bien revenu à son point de départ initial, mais si on considère la récurrence, alors non, il ne reviendra jamais à son point de départ en terme de causalité, car la récurrence implique de compter le nombre de fois où vous faites un tour complet, alors que la récursion n’en tient pas compte.

        Bref, vous n’avez pas violé le principe de causalité tel que je le connais, seulement le votre. Car le mien à pour principe physique la récursion, la récurrence, l’itération et enfin, la fractale. Selon ce mode de pensé, toute particule de matière sans exception est l’expression d’une relation de causalité. Certaines ont la propriété de récursion (comme les neutrinos je pense) d’autres les propriétés de récursion et de récurrence, d’autres, de récursion de récurrence et d’itération et enfin, les dernières qui ont les propriété précédentes plus celle de fractalisation et qui sont les atomes, les seuls qui soient capable de changer d’échelle causale.

        Le principe de causalité est commutatif au niveau de la récursion (vous pouvez le dire), mais ne l’est plus au niveau de la récurrence, itération et surtout, fractale, la structure géométrique qui est la seule permettant de changer d’échelle !

        Ce qu’il faut comprendre, c’est que par définition, le sens veut dire suivre une voie, un chemin pour atteindre un but. Si vous supprimez la condition d’existence qu’est de suivre une voie, il n’y a plus de sens, mais une infinité de sens qui ont alors toutes la même valeur et dont vous ne pouvez pas en choisir un, sauf précisément à vous obliger à suivre une voie plutôt qu’une autre.

        Pour illustrer mon propos disons sur la base métaphysique fondamentale, je vous invite à répondre à cette simple question :

        s’il est possible d’imaginer n’importe quel univers à partir de la réalité (donc, la causalité comme support) est il possible de faire de même en partant de l’imaginaire pur  ? (donc, sans le principe de causalité).

        Si vous êtes un rationaliste matérialiste, je peux vous garantir que vous ne résisterez pas à la seule réponse valable et qui se démontre le plus facilement du monde...

        Mais vous pouvez choisir d’en rester là !


      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 16 octobre 15:04

        @Hervé Hum,
          J’ai un billet déjà stocké au sujet de cet anneau magique.
          Je suis rationaliste, matérialiste et libéraliste, n’en doutez pas.
          Si vous voulez continuer la conversation, je serai toujours là pour vous répondre.
          Cela fait presque 20 ans que je suis sur cette antenne.
          Je l’ai toujours fait. Je ne suis pas Rako qui vient proposer ses billets et qui fait semblant de ne pas exister ensuite.... smiley 


      • Hervé Hum Hervé Hum 17 octobre 09:40

        @Réflexions du Miroir

        Vous avez choisi de ne pas répondre à la question posé !

        Sinon, le ruban de Mobius n’a rien de « magique »  !

        S’il y a qu’une seule face, c’est qu’on a opéré un demi tour au ruban pour faire se rejoindre les deux faces opposés. Maintenant, si vous opérez une demi torsion supplémentaire, vous vous retrouvez avec deux faces séparés.

        Et en se faisant se rejoindre les deux faces, la distance nécessaire pour faire un tour complet est alors aussi le double !

        Au niveau des forces, c’est le même principe qui veut que pour diviser par deux l’effort nécessaire à soulever un poids, il faut multiplier la distance par deux.

        Voyez, un principe est fondamentalement (dans ses conditions d’existences) invariant quelle que soit l’échelle ou le domaine auquel on l’applique, seule sa forme change.

        Et entre un ruban de Mobius et une poulie, le domaine n’ont plus rien à voir, mais le principe s’applique de la même manière.

        Cette loi d’invariance (la seconde de mon point de vue du principe de causalité) permet de comprendre l’Univers bien au delà de ce que le mode de pensée actuel l’autorise, parce que vous avez définie des constances logiques qui permettent de corriger tous les biais dû au mode de pensée dominant.

        Ainsi, si vous l’appliquez au principe de souveraineté, cela vous permet de mettre en évidence l’aporie du raisonnement voulant à la fois « en même temps » déclarer la souveraineté des nations et celui des individus. Vous ne pouvez pas les avoir « en même temps », soit vous posez la souveraineté en ordre premier et qui est toujours celle du « petit nombre qui fait travailler le grand, est nourri par lui et le gouverne » (Voltaire), soit vous placez les droits des individus en premier et alors, la souveraineté devient un ordre secondaire qui vaut pour la culture, la langue, la religion, mais plus pour définir les droits fondamentaux.

        Je pense que je vais produire un article pour illustrer cela....


      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 octobre 17:29

        @Hervé Hum bonsoir,
         Je n’ai rien choisi du tout.
         J’ai envoyé hier matin, une première version d’un billet que j’ai partagé avec un de mes invités sur Agoravox..
         Je me devais de terminé la version finale de ce billet dont que j’ai envoyé la dernière version ici et qui est plus complète. Comme il faut un peu de temps pour la lire et voir les tout ce qui y est attaché, je vais reprendre votre fil.


      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 octobre 17:47

        Non le ruban de möbius n’a rien de magique, mais il y a un philosophie dans ce concept très simple à réaliser entre le zéro et l’infini. Entre l’ancienne idée du 0 et du 1 en quelques sortes, ou le « To be or not to be ».

        On peut envisager deux façons de réunir les deux extrémités du ruban :

        La première est d’enrouler le ruban comme un anneau. Un personnage ne peut faire le tour de cet anneau qu’en parcourant la face extérieure ou la face intérieure. Il ne peut passer de l’une à l’autre. Il se retrouve la tête en bas. Les deux faces sont mutuellement exclusives. C’est l’une OU l’autre.

        S’il veut retrouver sa position initiale, il lui faut refaire un nouveau tour.
        Dans l’infiniment petit cela ne se passe pas ainsi. 
        Erwin Schrödinger a développé sa théorie en 1935. il imagine le paradoxe du chat, qui met en évidence la fracture existant entre le monde quantique, où un objet peut se trouver dans plusieurs états à la fois, et le monde macroscopique, déterministe.

        La plupart des gens n’on pas compris, n’ont pas vu l’avantage, et ont imaginé que son chat ne pouvait pouvait pas être vivant ou mort en même temps.
        La microscopie n’a rien avoir avec la macroscopie. 
        Il y a une grande différence entre la vérité et la réalité.
        La vérité est interprétée d’une manière ou une autre suite à un rêve éveillé ou non. Tout dépend de celui qui pense l’avoir trouvée, de la regarder. Un instant après, la vision et l’interprétation est déjà transformée.
        La réalité ne dépendant pas d’un homme.
        Je sais au touche ici à un domaine de la physique et ce n’est pas dans ce texte concernant la démocratie qu’on trouvera la réponse et les bons commentaires


      • Hervé Hum Hervé Hum 18 octobre 11:15

        Une théorie n’est pas une preuve, c’est une tentative d’explication selon l’état des connaissances au moment où la théorie est émise.

        Or, l’exemple du chat est une expérience de pensée, donc, de l’imaginaire où tout est possible, car c’est le domaine de l’infini. Le fait étant qu’on ne peut « voir » les deux états, mais seulement un état, vivant ou mort.

        Ceci étant dit, j’ai supprimé le reste de ma réponse sur le ruban de Mobius car ce n’est pas le bon endroit.

        Mais on peut quand même poursuivre ici ou poursuivre ailleurs la discussion si cela vous intéresse.

         En attendant, vous n’avez toujours pas répondu à ma petite question métaphysique et celle-ci est purement rationnelle et matérialiste, mais répond à la question philosophique sur le pourquoi de l’Univers physique et ce, de manière élémentaire.


      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 octobre 12:46

        @Hervé Hum bonjour,
         Il n’y a jamais de preuve quand on lance une théorie. Ce sont plutôt des intuitions.
         Les scientifiques lancent souvent des idées et recherchent ensuite les preuves de ce qu’ils avancent, en suivant les connaissances du moment et en les extrapolant.
         Oui, comme vous, vous êtes peut-être tombé dans le panneau. Le chat de ce scientifique n’était qu’un image pour paraître plus réel et du visuel. Il savait très bien que cela ne se passe pas ainsi dans le grand monde.  
         Je suis chimiste de formation, mais je n’ai jamais utilisé mes connaissances puisque je me suis tourné vers les technologies et le numérique.
          Bien sûr comme je vous ai mentionné dans mon nouveau billet 
          « le pourquoi de l’Univers physique et ce, de manière élémentaire.  »
         On touche là le domaine existentiel.
         Vous trouverez peut-être la réponse dans « Questions existentielles » 


      • Hervé Hum Hervé Hum 18 octobre 15:36

        @Réflexions du Miroir

        je suis allé voir le billet où vous mentionnez mon nom et de constater qu’il y a confusion. Je ne vous ait pas « ri au nez », sur l’idée d’une IA pour gouvernance, mais d’un ordinateur quantique.

        Bref, je vote aussi pour l’IA non pour gouverner à la destiné humaine, mais comme outil de gouvernance où la seule question est comme vous le soulignez, les moyens de contrôle de sa programmation. De mon point de vue, une IA pour fonctionner doit toujours définir un ordre premier, directeur, si l’humain ne le lui spécifie pas de manière absolue, qu’il lui « laisse le choix » en fonction de l’évolution de sa base de donnée qui n’est pas fixe et connue à l’avance, puisque le principe est d’intégrer toujours plus de données, alors, c’est le sens de cette évolution en fonction de l’algorithme qui servira à l’IA pour déterminer l’ordre premier. Qui pourra évoluer selon l’évolution de la base de donnée. Ainsi, des programmeurs s’étonnaient que l’IA ait désobéit à un ordre dont ils ont eux même dit à l’IA qu’il pouvait le faire  !

        Quant à la question existentielle, je vous écris que j’ai déjà trouvé une réponse élémentaire et qui est donnée par la réponse à la question que je vous ait posé et pour laquelle vous ne répondez pas encore !

        Quant à savoir si « la réalité existe ? » cela revient à se poser la question de savoir si soi même on existe ! Ce qui relève de l’absurde.

        Philip K Dick, celui qui a écrit notamme Blade runner disait « la réalité, c’est tout ce qui refuse de disparaître lorsqu’on cesse d’y croire ».

        c’est à dire, tout ce qui obéit à la causalité et non pas à l’être, ce dernier étant maître de la causalité que dans son seul imaginaire ! Tout l’art étant alors dans la capacité à manipuler l’imaginaire collectif. Ce qu’on appelle aujourd’hui « le narratif ».


      • Hervé Hum Hervé Hum 18 octobre 18:36

        @Hervé Hum

        Je tiens un autre commentaire, mais je ne veux pas le publier sans connaître votre volonté de poursuivre ou non cette discussion.

        Cela me poserait aucun problème d’arrêter là !


      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 octobre 18:41

        @Hervé Hum bonsoir,
          Je réponds toujours mais parfois il faut me laisser du temps.
          Si vous avez d’autres arguments n’hésitez pas.
          Il y a une grande différence entre un débat et un dialogue par l’intermédiaire de l’écrit.
          Si c’est entre quatre yeux (voire six pour un ombudsman neutre) dans un face à face, cela est parfois moins long pour comprendre le problème de différence de vision. d’approche d’un problème donné.


      • Hervé Hum Hervé Hum 19 octobre 15:12

        De vive voix, c’est toujours plus facile, sous condition que chacun écoute l’autre.

        Finalement, je vous propose de poursuivre la conversation si vous répondez à la question posée, sans cela, autant en rester là.

        Je peux vous donner ma réponse si vous le voulez et après vous de juger si cela vaut la peine de poursuivre !

        Bonne journée....


        • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 19 octobre 19:19

          @Hervé Hum bonsoir,
            Désolé, j’ai perdu, le fil. pouvez-vous me rappeler la question ?
            Donnez aussi votre réponse.
            Je verrez ainsi si je peux acquiescer 


        • Arthur 23 octobre 18:33

          Voir plus haut ... 

          je vous invite à répondre à cette simple question :

          s’il est possible d’imaginer n’importe quel univers à partir de la réalité (donc, la causalité comme support) est il possible de faire de même en partant de l’imaginaire pur ? (donc, sans le principe de causalité).


          • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 23 octobre 18:55

            @Arthur bonsoir,
             Bien sûr. Je fais cale en permanence dans les rêves.
             Il y a même une Thérapie par l’imaginaire
             Connaissez-vous le multivers ? 
              C’est un ensemble de tous les univers. Selon des hypothèses, les autres univers sont purement au-delà de l’horizon spatial, où ils sont complètement différents en ayant des constantes physiques différentes des nôtres.

             Vous avez peut-être votre double dans un autre monde.


          • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 23 octobre 19:23

            Extrait : "Le monde, on le sait, a des limites finies estimées dans 3,5 milliards d’années. Comme prédiction par la cosmologie, les scientifiques, tel que Raphael Bousso, s’attendent, ensuite, à ce que le temps se fige pour l’éternité d’après leurs calculs mathématiques, très pointus. Une pause sans fin dans une apocalypse de glace fondé sur la théorie des «  multivers », introduit par Leonard Susskind. Notre Univers serait une petite bulle au sein d’un méta-Univers, contenant une infinité d’univers avec chacun ses propres lois physiques. Conséquence incontournable de la théorie des cordes et de l’inflation ?"

            La magie du cosmos en parle

            https://youtu.be/GzPqDVU9nCg (désolé pour les pubs qui interviennent dans les vidéos)

            Le célèbre physicien Brian Greene nous entraîne à la découverte d’une réalité renversante : sous la surface de notre perception quotidienne, se cache un monde étonnant bien plus étrange et merveilleux que nous ne l’imaginions. 

            Mêlant des théories, expériences et histoires audacieuses à des explications limpides et des métaphores imaginatives, La Magie du Cosmos nous entraîne aux frontières de la physique pour nous montrer comment les scientifiques assemblent les pièces du puzzle. 


          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 23 octobre 19:52

            @Réflexions du Miroir
             
            ’’ Comme prédiction par la cosmologie, les scientifiques, tel que Raphael Bousso, s’attendent, ensuite, à ce que le temps se fige pour l’éternité ’’
            >
            Vous ne trouvez pas cette phrase absurde ? Moi, si !


          • xenozoid xenozoid 23 octobre 20:09

            @Francis, agnotologue

             Vous ne trouvez pas cette phrase absurde ? Moi, si !

             une prediction a besoin de temps...lol


          • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 24 octobre 08:41

            @Francis, agnotologue
              Absurde ?
              Absolument pas. Qui est Raphael Bousso
              Où est l’absurdité ? Expliquez-vous.


          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 24 octobre 10:51

            @Réflexions du Miroir
             
            ’’Où est l’absurdité ? Expliquez-vous.’’
            >
            C’est une absurdité et un oxymore. L’éternité suppose que le temps s’écoule indéfiniment. Le temps se fige signifie que le temps s’arrête. Deux propositions antinomiques et aussi insensées l’une que que l’autre.
             
            Le temps c’est le nom par lequel nous désignons notre expérience de la durée (de déroulement des processus). De la même façon, l’espace est le nom que nous donnons à notre expérience des distances. Il n’y a de distances que parce qu’il y a de la matière. Il n’y a de durée que parce qu’il y a des processus.
             
            R. Dousso aurait pu dire que tous les processus (entropiques et aussi néguentropiques) s’arrêteraient définitivement : autrement dit, que l’entropie atteindrait un maximum indépassable et irréversible. Ce que je me refuse bien évidemment à admettre.
             

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