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Accueil du site > Culture & Loisirs > Parodie > Actualité à la belge

Actualité à la belge

Agoravox.fr est un site de forum français.

Que viens-je faire sur un tel site, me suis-je demandé ?

De la Belgique, j'en ai parlé quelques fois.

Est-ce que cela a-t-il intéressé nos voisins Outre-Quiévrain ? me suis-je demandé.

Sont-ils déjà venu chez nous dans notre petit pays du Nooord comme disait Galabru 

Là où on parle en français, en flamand et en une foule d'autres langues. 

Je vais essayer d'en dire un peu plus avec l'humour de service.

Pas humoriostique d'abord.

Lundi 16 décembre

Bataille des Ardennes 1944

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Bataille des Ardennes 2024

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Humour ensuite

Les attitudes que les Flamands ne comprennent pas chez les francophones.

1. La qualité de l’enseignement. Comment expliquer que le taux de redoublement dans l’enseignement francophone soit le plus élevé de tous les pays de l’OCDE ?

2. La bonne gouvernance.« 3.500 personnes travaillent pour l’administration de la ville de Charleroi avec le même organigramme qu’il y a vingt ans. N’est-ce pas hallucinant ? […] En Flandre, la vision prédominante que les francophones ont des pouvoirs publics passe pour du conservatisme. »

3. L’anglais comme deuxième langue, avant le néerlandais.

4. La tension entre laïque et catholique. « En dehors de l’enseignement, cette concurrence a perdu l’essentiel de son intensité en Flandre. »

5. La fascination pour la France alors que la plupart des francophones « ne suivent la vie politique flamande qu’à distance respectable ».

6. L’amnésie des francophones vis-à-vis de leurs racines flamandes.« Les membres de dizaines de milliers de familles flamandes ont jadis émigré en Wallonie. Tout cela est-il oublié ? »

7. Les exportations d’armes. Même si Luc Barbé reconnaît que les Flamands sont un peu hypocrites puisqu’ils n’ont aucune entreprise qui en fabrique sur leur territoire.

 8. Les plaidoyers pour une réduction du temps de travail sans perte de salaire. « L’immense majorité des journalistes, des experts et de l’opinion publique flamande estime que cette proposition du PS et de la FGTB relève du non-sens économique. »

9. Les permanences sociales.« La Flandre ne comprend pas ce système clientéliste injuste et contraire à l’émancipation. »

 

Burn-out pour les débutants » : Ppectacle pour rire en néerlandais et en français !

Quand l’humoriste flamand Arnout Van den Bossche rencontre son alter ego francophone Arnaud Dubois, l’humour devient le langage commun. Avec « Burn-out pour les débutants », ce duo bilingue revisite les absurdités du monde professionnel, transcendant les frontières linguistiques et célébrant l’autodérision et le bon sens belges. Interview du duo à Malines.

Si vous rencontrez Arnout Van den Bossche dans la rue, vous ne soupçonnerez jamais qu’il est comédien : vêtu d’un costume sombre avec une cravate de couleur, lunettes d’homme d’affaires et cheveux courts. On parierait qu’il se rend au travail, quelque part dans un grand bâtiment en béton. Pendant des années, il a aussi été cet homme. Un ingénieur qui a travaillé pour de grandes entreprises telles que Siemens et Proximus/Belgacom. Mais, en 2009, cet homme originaire d’Alost a remporté la Humo’s Comedy Cup, un prix pour humoriste de l’hebdomadaire flamand. C’est alors qu’il est devenu comédien à plein temps. Il a créé le spectacle à succès « De relatiefluisteraar », ou « celui qui murmurait à l’oreille des couples ».

Quinze ans et deux spectacles plus tard, Arnout Van den Bossche s’associe à un double francophone sous le nom d’« Arnaud Dubois ». Dans la vie de tous les jours, Arnaud s’appelle en réalité Olivier Vanhuysse, un Bruxellois au CV impressionnant dans le monde des affaires (mais aussi avec une expérience comme G.O au Club Med). Ensemble, le néerlandophone et le francophone jouent le spectacle « Burn-out voor Beginners » d’Arnout en version bilingue.

Rencontre de ce duo d’humoristes dans le café de la salle de spectacle malinoise Theatrium, située juste en face de la cathédrale. Arnout Van den Bossche y joue le soir même son nouveau spectacle « Coach ». Olivier Vanhuysse, aka Arnaud Dubois, prévient Arnout qu’il arrivera en retard. Le cliché des francophones en retard se confirme-t-il ? Quoi qu’il en soit, on entame l’interview…

- Aubry Touriel : Comment l’idée d’un show bilingue vous est-elle venue ?

Des entreprises me demandaient parfois si je pouvais faire le spectacle en même temps en néerlandais et en français. Il s’agit d’une situation typiquement bruxelloise où francophones et néerlandophones se mélangent. Souvent, ils essaient de trouver une solution en passant par l’anglais… Mais cela ne fonctionne pas dans toutes les organisations. J’ai donné mon spectacle en version bilingue pendant un certain temps : je racontais ma blague en néerlandais et puis je répétais la chute en français.  »

Pourquoi ne pas avoir continué tout seul alors ?

Mon niveau de français est acceptable, ce qui peut être charmant, mais c’est du français « à la flamande ». Il y avait beaucoup d’erreurs. Même si je pouvais me faire comprendre, mon spectacle manquait de nuances. Et puis, mon agenda était déjà rempli. On a essayé avec des interprètes en simultané, mais ça ne fonctionne pas avec l’humour. Et, un peu avant le covid, ma maison de production a reçu un mail d’un certain Olivier qui voulait faire mon spectacle en français… »

En parlant du loup : Olivier Vanhuysse, aka Arnaud Dubois, vient de garer son speed pedelec, il a enfin trouvé le lieu de rendez-vous après quelques appels avec Arnout Van den Bossche.

Comment vous est venue l’idée de faire un spectacle ?

Étant bilingue, j’ai fait toutes mes études en néerlandais, ma maman est flamande. J’ai été voir le spectacle d’Arnout il y a quelques années. Je suis sorti de là en expliquant à mes collègues : « C’est un truc de fou, c’est ce qu’on vit tous les jours. » Je suis alors rentré à la maison en disant à ma femme qu’il fallait que je fasse la même chose en français. Vers 11 h 30 du soir, j’ai ouvert mon ordinateur pour écrire un mail à la production d’Arnout. Ma femme me demandait « qu’est-ce que tu fous ? Ils ne vont jamais te répondre ! Le lendemain, j’avais un mail dans ma boite tôt le matin pour m’annoncer qu’ils étaient prêts à envisager une collaboration !  »

Donc, vous ne vous connaissiez pas avant de monter sur scène ensemble ?

- « Non, et ce n’était pas forcément le but de jouer ensemble : on a commencé en entreprise où chacun jouait de son côté. En fait, on ne s’attendait à rien. On a vraiment lancé en se disant « Écoute, on va essayer, on verra bien, ça va être chouette…  »

On ne s’attendait à rien. On s’est dit qu’on allait essayer, on verra bien »

Cela n’a jamais été notre intention de monter sur scène ensemble. Notre idée, c’était Arnaud en français, et Arnout en néerlandais. Et après le covid, il y a eu soudain une demande pour des shows bilingues en entreprise. Nous étions demandés pour venir le lendemain et les conditions étaient bonnes.

- Concrètement, comment se passe un spectacle bilingue ?

- « C’est assez simple : nous faisons les mêmes blagues. Je commence en néerlandais et puis Arnaud traduit. Je dis « goeiendag allemaal ! » et il dit « Bonjour, tout le monde ! » Personnellement, je connais mon texte par cœur et il faut juste s’assurer de bien traduire…  »

Justement, traduire, c’est tout un art. Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?

- « Il y a beaucoup de mots en néerlandais qui sont des « punchlines », mais qui n’existent pas de manière aussi percutante en français. Il faut parfois tourner un peu autour du pot. »

- « La traduction française fait 12-13 pages de plus que le texte néerlandais  »

« En néerlandais, on peut utiliser un mot et tout le monde comprend. En français, il faut deux, trois mots, voire une phrase complète. »

- « Par exemple, « Miserie op het werk » : c’est très clair comme expression en néerlandais. En français, on pourrait la traduire par « les emmerdes au boulot », mais on est à la limite du vulgaire. Donc j’alterne entre les ennuis et les emmerdes. Parce que la « misère », ça ne convient vraiment pas en français. »

- « Il y a aussi l’expression “een irritant mens » qui se transforme en “emmerdeur”. En néerlandais, si vous dites « mens », et pas « man » ou « vrouw », c’est un peu comme si vous déshumanisiez les gens. Vous comprenez ? La nuance n’est pas évidente. »

Y a-t-il des différences entre l’humour francophone et néerlandophone ?

« Quand je regarde les humoristes francophones, ils ont souvent tendance à incarner plusieurs personnages lors d’un spectacle. C’est souvent une juxtaposition de sketchs avec des personnages légers. Du côté flamand, on est un peu plus branché sur l’humour britannique : on reste assez stoïque quand on fait une blague. C’est rare qu’on se mette en colère ou qu’on montre nos émotions sur scène. »

Néerlandophone ou francophone… tout le monde a un patron ou des collègues qui lui tapent sur le système. »

 - « Par contre, que ce soit en français ou en néerlandais, les thèmes qu’on aborde dans notre spectacle sont identiques au nord et au sud du pays : tout le monde a un patron ou des collègues qui lui tapent sur le système. »

- Avez-vous remarqué des différences dans la culture d’entreprise au nord et au sud du pays ?

- « L’un des stéréotypes concerne la ponctualité et on en joue pendant notre spectacle. J’explique par exemple que la réunion commence à 9 heures

- « Et moi je traduis par « à peu près » 9 heures. S’en suit une explosion de rires dans la salle. On voit ici qu’on touche à quelque chose de réel au vu des réactions suscitées. »

Pensez-vous à d’autres exemples de différences culturelles ?

- « Il y a une plus grande décontraction chez les francophones : si le francophone s’amuse, il rit. Si un Flamand s’amuse, il est le premier à regarder autour de lui pour voir si les autres rigolent. Si c’est le cas, il rigole à son tour. »

- « On constate aussi une différence quant à l’approche vis-à-vis des autres langues, en particulier l’anglais. Dans le spectacle, Arnout cite un passage du discours de Martin Luther King « I have a dreamMoi, après, je marque une pause, le public s’attend à ce que je traduise ou à ce que je répète en anglais, mais je réagis autrement : « Il l’a bien dit, non ? » 

Comment les francophones et néerlandophones réagissent-ils lors de vos spectacles ?

- « Dans les cultures plus romanes ou latines, je remarque souvent qu’on s’ouvre à la nouveauté. Ils sont plus accessibles. En Flandre, c’est le concept du « je ne vous connais pas » qui prime. Si une salle n’est pas remplie, c’est souvent parce qu’ils ne connaissent pas qui est l’humoriste. Ils vont d’abord demander à leurs connaissances pour voir s’ils le connaissent et s’ils le recommandent. »

- « Je confirme. Je le constate aussi dans mon travail de jour avec les projets nationaux. En Flandre, les gens observent dans un premier temps, sans prendre part activement au projet. Les projets se mettent en place petit à petit. Par contre, une fois que la machine est lancée, le projet dure plus longtemps. Chez les francophones, on se lance plus vite dans de nouveaux projets, mais on se lasse aussi plus rapidement. Résultat : deux ans après le lancement d’un projet, la moitié des francophones formés sont déjà occupés à autre chose alors que le projet continue de grandir en Flandre. »

On a beaucoup parlé des différences, mais quels sont les points communs entre francophones et néerlandophones ?

Arnout et Arnaud en chœur  : « La bière ! » (rires)

« Nous aimons tous rire de nos malheurs. Je constate aussi une forme de « gezond verstand », de bon sens : si un problème survient, on fait preuve de bon sens et on n’hésite pas à contourner les règles pour résoudre un problème. C’est impossible à concevoir aux Pays-Bas et en Allemagne : là-bas, il y a des règles et elles doivent être respectées à tout prix. En Belgique, on va « foefelen », comment traduit-on ce terme en français ?

- « Chipoter, sortir du cadre, bricoler… »

« Pour les Wallons, les Flamands sont cartésiens, mais pour les Néerlandais ou les Allemands, ce sont des « chipoteurs créatifs ».

- « On va sortir un peu du cadre. On sait qu’il existe, mais on va faire un petit pas à gauche ou à droite et on va revenir dedans par la suite. Pour les Wallons, les Flamands sont cartésiens, mais pour les Néerlandais ou les Allemands, on est des « creatieve foefelaars », des « chipoteurs créatifs ». »

- « À l’inverse, j’ai beaucoup travaillé avec des Français. Dans mon travail, je suis quand même très cartésien et je m’arrachais les cheveux en France. Cela m’est arrivé de réclamer une facture avec le montant correct pour la comptabilité. Et on m’a répondu : « ce n’est pas grave : viens, on va manger un bout et on mettra 40 euros de moins sur la facture…  »

- En parlant de manger un bout, le côté bon vivant, bourgondiër, n’est-il pas aussi typique de la Belgique ?

- «  Totalement. En Belgique, le repas, c’est sacré. Quand on va à un repas d’affaires, on mange pour manger et aussi pour établir une bonne relation avec son interlocuteur. On n’est pas obligé de signer directement le contrat le jour même. Dans les autres cultures du nord de l’Europe, on ne va pas comprendre qu’on puisse passer son après-midi à manger ou à boire du vin sans retourner au travail avec un contrat signé.  »

Vous avez toujours joué en duo en entreprise. Comment envisagez-vous l’avenir ?

- « Nous avons déjà réalisé des chouettes shows en entreprise. Maintenant, nous nous lançons ensemble auprès du grand public. Cette fois-ci, ce sont des particuliers qui paient de leur poche un billet et non plus le patron d’une entreprise. L’aventure doit encore vraiment commencer ! »

Réflexions du Miroir 

Sur mon site dont l'article ne paraitra que mercredi, j'ai ajouté des couleurs dans la conversation pour distinguer le flamand Arnout et le francophone Arnaud.

Comme il n'y a pas de couleur sur agoravox, je laisse aux Français le soin de les associer. 

Allusion


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36 réactions à cet article    


  • Arthur 17 décembre 2024 10:58

    Eh, l’enfoiré ! N’as-tu pas oublié de mentionner que « burn out pour les débutants » est

    un article de Aubry Touriel, le 16/12/24 | Culture et Médias, Sorties, Arnout Van den Bossche, humour

    publié sur www.daardaar.be  

    https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/burn-out-pour-les-debutants-le-spectacle-pour-rire-en-neerlandais-et-en-francais/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=burn-out-pour-les-debutants-le-spectacle-pour-rire-en-neerlandais-et-en-francais ?


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 décembre 2024 11:11

      @Arthur, Qui ne comprend pas qu’on est sur un site français qui n’en a rien à foutre de ceux qui écrivent en Belgique. 

      Posez-vous la question avant de commenter.
      Sur Avox, ce n’est qu’une préversion.
      J’ai signalé à la base que les fichiers « png » n’apparaissaient pas.
      Demain, à la publication de l’article complet, tout sera dit, plus complet et mieux présenté puisqu’ici les couleurs ne sont pas reprises dans leur état normal.
      Voyez-vous, Arthur, tout vient à temps à celui qui sait et peut attendre.


    • amiaplacidus amiaplacidus 17 décembre 2024 12:20

      Le néerlandais est-il une langue ?

      Certains pensent que c’est une maladie de la gorge.

      .

      OK, Je suis déjà -------------------------------------------->[]


      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 décembre 2024 12:46

        @amiaplacidus
         J’ai écris J’aime les Flamands : Réflexions du Miroir.
         Ce n’est pas une question de langue, c’est une question de pragmatisme de Flamands.
         Le néerlandais n’a que l’apparence du flamand.
         J’ai appris la langue de Vondel à l’école.
         Quand j’en sortais, je ne savais même pas comment il fallait répondre au téléphone.
         Par après, j’ai travaillé pendant des années avec des Néerlandais des Pays Bas.
         J’ai eu leur accent guttural. 
         A une exception près, je n’ai eu à l’époque, que des Flamands dans mon équipe.
         Hier on parlait du néerlandais à RTL TVI 
         L’anglais est préféré par les jeunes.
         Ce n’est qu’après, qu’ils vont le regretter puisqu’ils perdent 30% de chance de trouver un emplois.
         A Bruxelles, il faut être trilingue. Français, néerlandais et anglais
         L’anglais sert évidemment avec les 180 nationalités et les 120 langues différentes qui s’y pratiquent.
         Avoir, une multitude de sociétés publiques et privées, d’ONG de différentes origines obligent à ne pas tourner son regard sur son nombril. 
         En France, vous êtes souvent unilingue.
         Je me trompe ? 


      • Eric F Eric F 18 décembre 2024 10:14

        @Réflexions du Miroir

        ’’ En France, vous êtes souvent unilingue.
        Je me trompe ?’’


        C’est parfaitement exact. Pourtant le cursus de l’enseignement secondaire comporte deux langues étrangères, mais on est ataviquement nul pour les pratiquer.
        Il est vrai qu’on n’est pas aidé par la télé, où toutes les interventions en langue étrangère sont doublées en français (il doit y avoir une convention avec les professionnels), aussi on n’entend jamais de l’anglais ’’en vrai’’. Et on est par ailleurs complexé par notre ’’mauvais accent’’.

        Dans la vie professionnelle, j’appréciais l’anglais parlé par les flamands, bien articulé et compréhensible, alors que les anglo-saxons ont parfois une élocution où les sons sont indiscernables (sauf le H fortement expiré smiley )


      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 décembre 2024 10:43

        @Eric F,
          Vous avez raison.
          Qu’est-ce connaitre une langue qui n’est pas la sienne et qu’on appelle langue maternelle ?
          Question très individuelle, demandant un certain courage pour ne plus regarder un film avec des sous-titres. L’utilisation d’une langue est dépendante de son environnement, du langage courant de ses occupations. Quand on en sort, on se retrouve souvent très peu au courant en allant au marché confondu, alors qu’on n’y met rarement les pieds. Une langue est utilitaire. On en connait un nombre de mots précis mais pas tous les mots du dictionnaire.
          Je me suis parfois retrouvé à faire l’inverse : voir un film en français et à traduire en mémoire et en esprit en anglais. Ce ne sera pas du Shakespeare.
          La prononciation n’a dans ce cas aucune importance, alors qu’elle en a beaucoup pour comprendre un full british, un américain ou un allemand qui en parle avec un accent guttural. 
          Disons net, nous parlons du globish et si cela ne marche pas on utilise le langage des signes.  
          De toutes manières, bientôt on n’aura plus de problème au téléphone. Chacun parlera sa langue d’un côté de la ligne, et recevra la traduction dans la sienne.
          On peut déjà utilisé cette traduction mutuelle sur son Smartphone en se transmettant l’appareil de main en main. Je l’ai essayé. Cela marche. 


      • Seth 17 décembre 2024 15:22

        Et rappelons ce proverbe belge « pluie en novembre, Noël en décembre » ainsi que la célèbre contrepèterie : « il fait beau et chaud ». smiley


        • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 décembre 2024 16:35

          Dag Seth,
           Ik zal in het Nederlands antwoorden. Het is lang geleden dat ik de kans kreeg om Nederlands te spreken.
          Je doet me denken aan dit Belgische spreekwoord “regen in november, Kerstmis in december” en aan het beroemde lepelisme : “het is lekker warm”.
          Een stijlfiguur in frans, afgeleid van het Latijnse figura, is een schrijfproces dat afwijkt van het gewone taalgebruik en een bijzondere expressiviteit aan het onderwerp geeft. We spreken ook van een retorische figuur of stijlfiguur. Hoewel sommige auteurs onderscheid maken in de reikwijdte van de twee uitdrukkingen, worden ze door het algemene gebruik synoniemen.
          Ze brengen het volgende in het spel : ofwel de betekenis van woorden (substitutiefiguren zoals metafoor of understatement, antithese of oxymoron), of hun klank (alliteratie, paronomasis bijvoorbeeld) of uiteindelijk hun volgorde in de zin (anafora, gradatie onder de belangrijkste
          Als het te moeilijk is om te begrijpen, zal ik het vertalen, maar het is een goede oefening als je langs hier komt.  
           


        • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 décembre 2024 16:38

          Les figures de style (parce qu’il en est question dans ma réponse) constituent un vaste ensemble complexe de procédés variés et à l’étude délicate. Les spécialistes ont identifié, depuis l’Antiquité gréco-romaine (avec CicéronQuintilien) des centaines de figures de style et leur ont attribué des noms savants, puis ont tenté de les classer (FontanierDumarsais).
          Si vous voulez parler en anglais, je retourne la plaque. smiley 


        • Seth 17 décembre 2024 16:47

          @Réflexions du Miroir

          Désolé Réflexion mais même en utilisant l’allemand qu’il me reste, je n’ai pas tout compris. Sans doute un important discours dont je perds le sens profond malheureusement. Par exemple je comprends cela : « een bijzondere expressiviteit » mais pas la suite. smiley


        • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 décembre 2024 16:55

          @Seth
           Ok pas de problème...
            Je traduis en français
          >>>
          « Bonjour Seth,
          Je répondrai en néerlandais. Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu la chance de parler néerlandais.
          Vous me faites penser à ce proverbe belge « il pleut en novembre, Noël en décembre » et au célèbre Spoonisme : « il fait beau et chaud ».
          Une figure de style en français, dérivée du latin figura, est un procédé d’écriture qui s’écarte du langage ordinaire et donne une expressivité particulière au sujet. On parle aussi de figure rhétorique ou de figure de style. Bien que certains auteurs distinguent la portée des deux expressions, l’usage courant en fait des synonymes.
          Ils mettent en jeu : soit le sens des mots (figures de substitution comme métaphore ou euphémisme, antithèse ou oxymore), soit leur sonorité (allitération, paronomase par exemple) soit enfin leur ordre dans la phrase (anaphore, gradation parmi les plus important
          Si c’est trop difficile à comprendre, je le traduirai, mais c’est un bon exercice si vous passez par ici
           »

          Les langues et leur utilisation m’ont déjà occupé l’esprit sur mon site.
          Le dernier fut avec la question  : Défendre une langue ou un dialecte ? : Réflexions du Miroir


        • Seth 17 décembre 2024 18:07

          @Réflexions du Miroir

          Merci Réflexion, je n’ai pas le temps de lire votre article sur le lien que vous me transmettez, je n’ai pas pu m’empêcher de lire le paragraphe sur Tolkien qui avait en effet une utilisation particulière de langue avec des mots et des couleurs particulières qui étaient surtout liées à l’utilisation de mots surannés, ce qui a été repris par d’autres auteurs de « eroic fantasy ».

          L’emploi de mots de langues étrangères relève du « génie des langues » capables d’exprimer ce qui n’existe pas dans une langue maternelle. On parle en anglais de « a soupçon », de « fait accompli », etc...
          Mais l’utilisation de terme comme « manager » qui signifie « gérer » en français est un pur effet de mode.

          etc, etc...

          Bon, j’arrête là.
          Cdt


        • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 décembre 2024 16:47

          Je parlais de Vondel dans un commentaire ci-dessus.

          16ème-17ème siècle... Si vous savez ce qui a changé en perpétuelle mutation.

          Il n’y a pas d’Académie qui fait la pluie et le beau temps dans l’orthographe française. Mon copain Bernard s’occupe avec opiniâtreté et humour dans un tribunal de l’orthographe française

          Il y a aussi des erreurs en néerlandais comme le signale daardaar.be

          « ij », « au » « ui » : aïe aïe aïe  ! Les diphtongues du néerlandais de Belgique en voie d’extinction ?

          Sur les chaînes de télévision flamande, on entend de moins en moins prononcer les diphtongues. Le ij, le ui et le au seraient-ils menacés d’extinction  ? « Les habitants du Brabant flamand ne les prononcent plus — alors les autres les imitent — pour avoir l’air aussi cool qu’eux. »


          • Rinbeau Rinbeau 17 décembre 2024 17:59

            Contrepèterie Belge :

            En France.. Il fait beau et chaud !


            • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 décembre 2024 18:11

              @Rinbeau
               Dans un pays à l’équateur, faire beau c’est quand il ne fait pas trop chaud, sinon on ne se pose pas la question, on vit à l’intérieur.
               En français, « il pleut des cordes ».
               En anglait, « it’s raining cats and dogs ».
               En néerlandais, c’est beaucoup plus simple « het regent zwaar » il pleut lourdement.

               
               J’ignore quelle est la langue la plus proche de la vérité ?


            • xenozoid xenozoid 17 décembre 2024 18:18

              @Réflexions du Miroir

               je vergeet de « wolk breuk »


            • xenozoid xenozoid 17 décembre 2024 18:23

              @xenozoid
                grappig , la traduction de wolk breuk ,est traduit par « éclaircie »

               avec deepl, alors que c’est tout le contraire


            • xenozoid xenozoid 17 décembre 2024 18:31

              @Guy

               c’est le ciel qui vous tombe sur la tête 

               smiley

            • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 décembre 2024 18:35

              @xenozoid bonsoir,
               C’est pour cela que j’aime cette chanson « Pour rigoler » de Henri Salvador.
               Il avait tout compris Henri... !!! 


            • Seth 17 décembre 2024 18:55

              @Rinbeau

              Eh ! je l’ai citée bien avant toi, copieur !


            • Seth 17 décembre 2024 19:05

              @Réflexions du Miroir

              Mais il n’était vraiment pas drôle. Ou alors du second degré que je n’aurais pas bien saisi...

              C’est un peu quand il chantait « juanita banana » sur l’air de Gilda de Rigoletto. Son image est désastreuse. Et vieillotte.

              Pour la peine voici l’original de cet air très difficile par Callas : https://www.youtube.com/watch?v=WT92QQyRfT0 smiley


            • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 décembre 2024 08:35

              @Seth,
               Question : est-ce que Gilbert Montagné a-t-il fait une plagiat ou un oxymore avec sa chanson « On va s’aimer » ?  smiley


            • charlyposte charlyposte 18 décembre 2024 11:01

              @Rinbeau
              Avec ou sans mistral !


            • xenozoid xenozoid 19 décembre 2024 15:19

              @Réflexions du Miroir

               ã propos d’humour ,lettre envoyé à yous les habitants de scheveningen....
              je cite : 

               

              We zitten midden in de maand december, helaas verkeert de wereld in onrustige tijden,ondanks dezen tijden hoop ik dat iedereen kan genieten van gezellige en veilig feestdagen....

              ik wens u gezellige dagen en een mooi en gezond 2025. En steekt u vuurweerk af op 31 december ? Doe dit dat dan veilig met een vuurwerkbril en ansteekklont en zorg dat alles heel blijf.

              met vriendelijk groet,

              Mendy van Veen
              Statds beheerdirecteur scheveningen

              Gemeenten Den Haag

              ons kenmerk
              DPZ/ 10825564

              PS : ca c’est l’humour Neerlandais,officiel


            • xenozoid xenozoid 19 décembre 2024 15:26

              @xenozoid
              traduction

               

              Nous sommes à la mi-décembre, le monde traverse malheureusement une période difficile, mais j’espère que tout le monde pourra passer des vacances agréables et sûres.....

              Je vous souhaite des jours heureux et une belle année 2025 en bonne santé. Et qu’en est-il des feux d’artifice le 31 décembre ? Veillez à le faire en toute sécurité, avec des lunettes de protection et des pétards, et veillez à ce que tout reste en bon état.

              Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées,


            • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 19 décembre 2024 17:04

              @xenozoid
               Bedankt voor je vertaling. 
               Il zal de zelfde bericht een beetje later sturen.
               Heb je de laatste informatie gelezen dat ik deze morgen gaf ?
               « Bonjour en goeiemorgen »
               Belachelijk, volgens mij..


            • Eric F Eric F 18 décembre 2024 10:24

              Etant petit, j’habitais le nord de la France, et nous allions parfois à la mer sur la côte belge, en zone flamingante mais au début le bilinguisme était quasi général. Ca s’est ’’tendu’’ par la suite, et il fallait commencer chaque demande par ’’nous sommes des touristes français’’ pour recevoir une réponse.

              Quand je suis retourné en Belgique pour raisons professionnelle bien après, en zone flamande il fallait parler anglais, et ils répondaient alors aimablement. Sauf une fois, à Antwerpen, le chauffeur de taxi, reconnaissant l’accent, m’a dit ’’ne vous fatiguez pas, je suis wallon’’.


              • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 décembre 2024 10:58

                @Eric F
                  Belle anecdote. smiley
                  Tout dépend de l’endroit où on se trouve. 
                  Je le souviens d’un épisode épique que j’ai écrit dans ce billet avec beaucoup d’images humoristiques en regard : Une Bombe à Haut Voltage qui avait Bruxelles, Hal, Vilvorde. des villes dont on voulait la séparation.
                  Il y a flamand et flamingant comme il y a wallon et wallingant.
                  Jacques Brel avait deux chansons « Les Flamandes » et « les Flamingants ». 
                  Nous sommes dans un monde qui se sectarise de manière radicale, surtout en période d’élections. Cela m’amuse parfois de lire une affiche « Onze stad, waar de Vlamigen thuis zijn » (notre ville où on les Flamands sont à la maison chez eux".
                  Quel le mot que l’on comprend partout avec ses multiples synonymes : argent :  – Familier : blé, ferraille, mitraille, ronds, sous, thune. – Populaire : flouse, flouze, fraîche, fric, oseille, pépettes, picaillons, pognon.

                 


              • Eric F Eric F 18 décembre 2024 13:39

                @Réflexions du Miroir
                Autre anecdote que j’avais mentionnée il y a quelques temps, vécu dans un train en Flandre belge : deux jeunes cadres discutent spontanément en anglais, avant de se rendre compte qu’ils étaient tous deux wallons !

                Notons que la partie la plus au nord de la France s’appelle Flandre française, de nombreux lieux ont des noms flamands, dont la langue était encore parlé il y a quelques décennies dans de petits villages.


              • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 décembre 2024 14:42

                @Eric F
                 Il y a les Flamands, les Wallons, mais ... aussi les Bruxellois.
                 Là, c’est ni l’un ni l’autre.
                 Bruxelles fait partie de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
                 Mais les Bruxellois ne revendiquent pas ce statut.
                 C’est une région à part entière avec ses propres coutumes, sa propre culture avec ses artistes et acteurs de cinéma.
                 Si vous ne connaissez pas Benoit Poelvoorde vous avec une lacune dans vos connaissances des acteurs belges.
                 Chacun a ses chansons et hymnes en plus de l’hymne national commun.
                 A Bruxelles, nous avons un petit souvenir de l’invasion française dans notre histoire.
                 Non ce n’est pas celle de Napoléon en Waterloo.
                 C’est Louis XIV qui à coups de canon, a fait détruire notre Grand-Place.
                 J’ai parlé de son histoire dans « Une Grand-Place comme un théâtre baroque  ».    


              • charlyposte charlyposte 18 décembre 2024 10:57

                En fait, le mieux en Belgique c’est une bonne bière, une bonne carbonnade et des frites maison à volonté... miam miam smiley


                • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 décembre 2024 11:09

                  @charlyposte
                   Yes indeed... Oui absolument.
                   Des frites, des moules et un pintje.
                   Une photo ? En voici une qui vous donne les variétés.
                   Si on veut aller plus loin dans ce sens, il y a les boudins blancs, noirs...
                   et beaucoup d’autres mets que l’on ajoute ajoute avec des chicons (un mot que vous traduisez par endives)  


                • charlyposte charlyposte 18 décembre 2024 11:23

                  @Réflexions du Miroir
                  Le terme chicon me suffit amplement smiley


                • Eric F Eric F 18 décembre 2024 13:42

                  @charlyposte
                  et les petites endives sont dénommées ’’chiconnettes’’ (souvenir d’enfance), de même que dans le nord, on prononçait un ouagon pour wagon....


                • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 décembre 2024 13:12

                  Bonjour,

                   En réponse au 1er commentaire, voici ce billet dans son entier Les Assassins de l’Aube (30-45)

                   Billet dont le sujet n’avait en fait, aucun rapport, avec cette partie qui a été ajoutée en fonction de l’actualité.


                  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 19 décembre 2024 08:03

                    Bonjour,

                     Une nouvelle fois, une preuve que ce billet avait son importance/.

                     La nouvelle est dans toute la presse belge 

                    Une plainte déposée contre un accompagnateur de train qui a osé dire « Goeiemorgen-Bonjour » à Vilvorde

                    La Commission permanente de contrôle linguistique a reçu récemment une plainte à propos d’une annonce prononcée en français et en néerlandais dans un train alors que celle-ci aurait dû être prononcée uniquement en néerlandais puisque le train se trouvait sur le territoire de la Flandre. Il s’agissait en fait simplement d’un « Goeie morgen » doublé d’un « Bonjour »

                    Le ministre démissionnaire de la Mobilité, Georges Gilkinet (Ecolo), a plaidé en faveur d’une application plus souple des lois linguistiques.

                    « Sur un territoire aussi exigu que la Belgique, nos trains circulent sur un même trajet d’Anvers à Charleroi ou de Liège à Ostende, en passant par Bruxelles. De plus, nous pouvons nous réjouir que de nombreux touristes, notamment des Français et des Néerlandais, utilisent le train pour se rendre à Bruges ou à Dinant. Cela n’a que peu de sens, entre autres d’un point de vue commercial, de ne pas les informer dans la langue qu’ils comprennent. Pourquoi ne pas accueillir en néerlandais, en français mais aussi en anglais les voyageurs qui prennent le train à la station de notre aéroport national¿ situé en Flandre ? Pourquoi ne pas accueillir en néerlandais et en français les voyageurs qui montent dans une gare située en Flandre et qui roulent vers Bruxelles ou la Wallonie ? Et vice versa ? », a-t-il expliqué, interrogé par « L’Avenir ».

                    La SNCB va dans le même sens. Elle dit souhaiter « placer le voyageur au centre de ses préoccupations et pouvoir informer correctement tous ses passagers dans les langues nationales, en particulier pour les destinations touristiques ». « En ce sens, la réglementation actuelle n’est pas suffisamment orientée vers le voyageur. Nous plaidons pour plus de souplesse au profit d’une meilleure information des voyageurs », a-t-elle demandé.

                    Pas question d’assouplir les lois linguistiques dans les trains, selon le CD&V

                    Pas question pour le CD&V. Selon Sammy Mahdi, il s’agit d’un manque de respect pour la langue néerlandaise. « Toute ma sympathie pour cet accompagnateur de train qui avait certainement de bonnes intentions mais, en tant que pouvoir public, on ne peut pas jeter comme ça par dessus bord notre législation linguistique ». À ses yeux, un assouplissement découragerait les nouveaux venus en Flandre à apprendre le néerlandais.

                    Cette histoire caractéristique du délicat équilibre linguistique de la Belgique, et son caractère anecdotique, ont aussi fait réagir d’autres partis.

                    « En Flandre, un usager a pris le temps de porter plainte parce qu’un contrôleur de train a osé dire ’bonjour’ en français. Mais à part ça, il n’y a aucun problème nationaliste dans ce pays », a souligné le député François De Smet (DéFI) sur X.

                    « Un accompagnateur attaqué... pour un excès de politesse et avoir osé dire Goeiendag, Bonjour à Vilvorde ? Encore une histoire bien Belge... Solidaire avec l’accompagnateur », a lancé la députée Farah Jacquet (PTB).

                    Quant à l’accompagnateur de train, Ilyas Alba, il a répondu aux nombreuses interrogations qu’il a reçues sur les réseaux sociaux. Il s’est contenté de lancer un « Goeiemorgen-Bonjour » en entrant dans le compartiment juste avant d’arriver à Vilvorde, a-t-il expliqué, ce qui n’est pas une annonce et n’a rien d’illégal.

                    « Encore bonne année 2024. Une autre année arrive. Fier d’appartenir à un service public unitaire et belge au service des voyageurs belges et étrangers », a-t-il conclu.

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