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kakumei

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Tableau de bord

  • Premier article le 14/02/2017
  • Modérateur depuis le 09/03/2017
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Derniers commentaires



  • kakumei 7 octobre 2018 09:16

    A l’heure du chinois, de l’arabe ou de l’hindi, au moment où l’espagnol se développe largement aux EUA, cette anglicisation forcenée ne relève que de l’idéologie et de la bêtise. Normal puisque Macron et Philippe sont des « Young leaders », dument récompensés par la « Franch-American Foundation », et de facto des traîtres à la nation.



  • kakumei 7 octobre 2018 09:05

    Le rapport de François Grin, économiste suisse, a montré l’inanité de cette politique d’anglicisation généralisée : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/054000678/index.shtml. Blanquer ne fait pas le choix du pragmatisme, mais un choix purement idéologique. Malheureusement, certains préfèrent le préjugé à la réflexion.



  • kakumei 6 mars 2017 18:20

    Bonjour.
    J’ai lu votre article avec intérêt et autant de bienveillance que possible. Pour autant, d’une part je reste un peu sur ma faim, et d’autre part, je ne suis pas complètement d’accord.

    1er aspect : je ne vois pas quelle traduction concrète en termes d’agenda politique donner à cette prise de position. La plupart des programmes politiques se donnent pour objectif de lutter contre les discriminations (si l’on excepte le FN) et comporte diverses mesures à cet égard. Elles sont plus ou moins audacieuses, ce qui constitue autant de différences sensibles à prendre en compte au moment de faire un choix. Cela signifie-t-il qu’il faut donner la même visibilité à toutes ces questions lors des interventions médiatiques par exemple ? A supposer qu’on souscrive donc à l’idée que toutes ces luttes se valent, faut-il toutes les aborder au risque de brouiller le message ou de le diluer ?

    2ème aspect : pour reprendre une formule de Pierre Bourdieu qui me paraît pertinente ici, « la jeunesse n’est qu’un mot ». Autrement dit, il n’y a rien de commun entre un jeune du 16ème et un d’Aubervilliers. Je crois que cette remarque s’applique à la misogynie, au racisme...Historiquement, ces luttes ont été portées par la gauche. Cela ne signifie pas que ces combats soient intrinsèquement de gauche. En effet, on peut parfaitement envisager, et c’est d’ailleurs ce qu’a déjà fait la droite (au moins en partie), d’accepter de lutter contre certaines formes de discrimination tout en laissant de côté les inégalités socio-économiques. Il n’y a donc pas de lien nécessaire entre les luttes socio-économique et les luttes « sociétales ». Et il me paraît évident qu’un certain nombre de femmes ou de « minorités visibles » ne se reconnaissent pas du tout dans un combat anti-capitaliste ( ou même simplement social-démocrate).
    Néanmoins, je ferais un cas à part du racisme. Michel Bounan (L’état retors) expliquait que l’anti-sémitisme avait été une arme pour diviser les exploités. Si l’on considère que le racisme occupe la même fonction aujourd’hui, alors il faut mener la lutte anti-raciste mais sur la base du rôle du racisme dans le maintien de la domination des privilégiés, ce qui n’est pas tout a fait pareil que ce que tu proposes.
    En outre, il me semble qu’il faut aussi envisager les effets concrets de chaque lutte dans le quotidien. Mettre fin aux discriminations racistes, homophobes, misogynes...n’apporte un bénéfice qu’à ces catégories. Réduire les inégalités socio-économiques profitera à ceux qui n’y appartiennent pas mais aussi à ces catégories (ou du moins à une partie d’entre elles).
    Bref, pas convaincu : le combat de classes doit primer. 



  • kakumei 26 juin 2009 20:28

    Je n’ai pas l’habitude de me fâcher. Mais je vais me lâcher.
    Certains français, par intérêt et par snobisme, veulent être bilingues anglais et avoir des enfants bilingues (dès le berceau maintenant, voir brève AFP ci-dessous).
    Et bien il faut dire stop. Il n’y a pas à avoir cette envie sauf à être un colonisé et un COLLABO !
    La bonne réponse c’est d’imposer par la LOI l’usage du français, notamment dans les entreprises et défendre ce droit à l’école et à l’université !
    Toute autre réaction à cela ne relève que de l’ignorance, de la compromission et de la lâcheté !
    Quant à ceux qui trouvent pratique l’anglais pour voyager, je rappellerai qu’un tiers des français ne partent pas en vacances, et encore beaucoup moins à l’étranger. Bref c’est une préoccupation de NANTIS !
    Et enfin, pour tous les non-pensants qui vont hurler à l’étroitesse d’esprit et au nationalisme, je me contenterai de dire que : 1) je parle 4 langues et 2) en bon marxiste je suis résolument internationaliste.
    Si les anglophiles patentés qui vomissent leurs inepties sur ce fil ont une once d’intelligence, ils le comprendront. Mais je ne me fais pas d’illusion. L’orgueil, l’arivisme et le conformisme des privilégiés est beaucoup trop fort pour cela.

    http://www.defenselanguefrancaise.org/10.html

    1-05-2009 09:06:38
    Pays : FRA
    FRFR

    FRS0194 40608 /AFP-XL92

    BORDEAUX, 21 mai 2009 (AFP) - Une association propose depuis quelques mois à Bordeaux des cours d’anglais pour les moins de trois ans, en partant du principe qu’au plus tôt un enfant se familiarise avec une langue étrangère au mieux il en restitue les sons et les accents.

    "La période la plus favorable à l’apprentissage se situe entre 0 et 7 ans mais il est préférable de commencer avant que l’enfant parle, car avant 3 ans, il perçoit tous les sons", affirme Caroline Benoit-Levy, qui propose ces cours d’anglais dès 12 mois.

    Cette linguiste de formation, qui s’intéresse depuis longtemps à l’apprentissage précoce, a mis en place des ateliers destinés à des groupes de cinq enfants.

    Durant 45 minutes, elle s’adresse uniquement à eux en anglais, alternant chansons, petites histoires ou jeux. Les plus grands - 2 à 3 ans - répètent les mots et les plus avancés vont même jusqu’à élaborer des petites phrases. Tranquillement installés sur les genoux de leurs parents, les plus petits tapent des mains en entendant la chanson « clap your hands ».

    "J’essaie de démultiplier les manières d’apprendre afin que chacun y trouve son compte", explique cette professeur, qui a longtemps formé à l’apprentissage de l’anglais de futurs professeurs des écoles.

    Quelques mois après l’ouverture de « babylangues », elle s’étonne encore des progrès faits par les enfants. "Certains arrivent même à des productions spontanées", souligne-t-elle.

    C’est le cas de Salma, tout juste 3 ans. Cette petite fille dont les parents sont marocains et qui entend parler arabe à la maison, "progresse très vite« , affirme l’enseignante. »Elle me dit spontanément des mots en anglais, c’est génial !", s’enthousiasme sa mère, Wafa Mohit.

    Pour Mme Benoit-Levy, cela n’a rien de surprenant car "les enfants qui sont déjà exposés à une seconde langue vont plus vite vers une troisième".

    Si l’apprentissage d’une deuxième langue avant 3 ans a fait l’objet de recherches à l’étranger, notamment aux Etats-Unis, les linguistes français ne se sont pas encore vraiment penchés sur la question.

    "Je souhaite aller voir ces cours pour avoir un avis plus précis car pour le moment, j’ai uniquement mené une expérience avec des 5-6 ans", explique Isabelle Hesling.

    Cette linguiste angliciste, qui travaille à Bordeaux pour une unité mixte de recherche en "imagerie moléculaire fonctionnelle« , estime cependant important de »familiariser" tôt les enfants « avec la prosodie de la langue ».

    "Cela aide à mieux entendre les sons et mieux les reproduire", affirme aussi Barbara Abdelilah Bauer, linguiste et spécialiste de psychologie sociale.

    Selon Mme Hesling, à partir de 10-12 ans, c’est trop tard, puisqu’ils sont alors atteints de "surdité phonologique".

    Un point de vue partagé par le célèbre linguiste Claude Hagège. "Onze ans est le seuil fatidique en raison de la sclérose des synapses« qui rend les élèves  »moins capables d’apprendre à prononcer les langues étrangères par imitation", souligne-t-il.

    Il estime cependant qu’en dessous de 3 ans, "c’est trop tôt car les structures de la langue maternelle ne sont pas encore en place".

    Pour sa part, Mme Bauer pense que si cette "sensibilisation a un effet positif pour l’enfant", il ne faut cependant pas s’attendre à ce qu’il devienne bilingue avec 45 minutes hebdomadaires.

    C’est pour compléter ces apprentissages en ateliers, que Babylangues vient de mettre en place un service de garde à domicile en langue anglaise.




  • kakumei 24 mai 2009 12:51

    Les Français, bien aidés par leurs dirigeants, économiques, politiques et médiatiques, sont en passe d’abandonner leur langue, comme d’ailleurs nombre d’autres pays européens.
    N’ayant pas l’intention de polémiquer stérilement, je rappellerai juste que le Haut Conseil de l’Evaluation de l’Ecole a rendu un rapport détaillé sur la question il y a près de quatre ans (http://cisad.adc.education.fr/hcee/publications-2005.html#link1) qui prônait clairement une diversification de l’offre des langues et une politique volontariste en la matière.
    Sauf que maintenant, on a le droit à des cours d’anglais dès le berceau : www.babylangues.com/ et tous les médias (FR3, Sud Ouest et TF1) ont salué.
    Notre langue est en voie d’éradication, comme l’allemand et l’italien.
    Mais bien entendu je suis un attardé, pas adapté à la modernité, passéiste, imperméable aux nécessités de l’’économie et de la communication internationales...


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