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Regis Tence

Regis Tence

Enseignant puis fonctionnaire qu’on dit « de responsabilité », disposant aujourd’hui, (grâce au privilège de l’âge...), d’un peu plus de temps. Formation : (doctorat) Philosophie et Musicologie.
Loisirs, goûts : Voile et Montagne, lecture et musique.
En philosophie politique, une spécialité : J.J. Rousseau. Oh là là, un rousseauiste ! Oui, j’assume.

Tableau de bord

  • Premier article le 22/02/2010
  • Modérateur depuis le 15/02/2011
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Derniers commentaires



  • Regis Tence Regis Tence 22 février 2011 18:42

    La question n’est pas de savoir si l’Europe doit devenir un pays souverain pour « mieux » accueilir tel ou tel, la question est : comment en sortir, et vite ! Ce n’est pas un hasard si tous les cauchemars, pourtant très variés, décrits dans des milliers de livres de science-fiction ont toujours un point commun : un gouvernement mondial, ou une planète fréduite à deux ou trois grands états. Toute l’histoire montre, d’Athènes à la décolonisation, que la liberté et la (petite) nation sont soeurs, nées des mêmes mouvements d’émancipation. Il faut d’urgence défaire (et non pas conforter par une terrifiante « légitimité » de masse) l’Europe telle qu’elle s’est faite par décrets, issus d’instances non élues, et proposés à la « ratification » des nations-croupions d’aujourd’hui.
    Il faut le dire clairement même si la formule choquera les « bons citoyens » (j’ai failli écrire « sujets »...) : Le jour où l’individu ne pourra plus jouer un Etat contre un autre, toute liberté sera définitivement perdue.
    Alors la Turquie là-dedans... Allez tiens, il faut voir plus loin : je propose la création de l’A.P.N.E.E. : Association pour le Nicaragua En Europe. Mêmes raisons que pour la Turquie : C’est un pays qui fut une dictature militaire mais qui évolue vers la démocratie et doit y être aidé, une partie de son histoire est en rapport avec celle de l’Europe, il lui apportera autant qu’il en recevra, au fond nous avons beaucoup de valeurs communes, etc, etc... Evident, non ?



  • Regis Tence Regis Tence 22 février 2011 18:14

    L’article est certes trop péremptoire ; il est surtout décourageant, à décrire une situation sans issue, la porte de sortie vaguement esquissée sous forme plutôt interrogative étant de toute évidence déjà refermée. Mais justement : il a l’avantage de poser le problème, à défaut de le résoudre : quand il n’y a pas de sortie au bout d’un tunnel, eh bien on revient en arrière !
    Hélas là-dessus rien n’est dit, et pas plus dans les commentaires. L’occasion était belle pourtant de rappeler (puisqu’on évoque 1789) que la construction des nations et celle des libertés ont quelque rapport historique : concrètement, les nations, et de préférence les plus petites possibles, sont un contexte un peu plus vivable que les grands machins, et ce n’est pas un hasard si toute la science-fiction, lorsqu’elle décrit des cauchemars totalitaires pourtant très variés, leur donne un point commun : un gouvernement mondial.
    Pour rester modeste, on pourrait commencer par défaire le plus possible l’Europe telle qu’elle s’est construite par décrets, pris par des instances non élues, puis imposés « pour ratificatioon » aux nations-croupions d’aujourd’hui.
    On attend encore l’homme politique (je sais il y a des « souverainistes » mais c’est seulement la moitié du chemin) qui dira aux hommes que leur seule chance est l’émiettement maximum des pouvoirs. Comme on ne peut apparemment pas redescendre au n iveau de la cité Grecque, les nations sont le moindre mal. Mais disons-le clairement : Le jour où un individu ne pourra plus jouer une nation contre une autre, toute liberté sera définitivement perdue.
    Donc merci quand-même à l’auteur d’avoir suggéré ce débat.



  • Regis Tence Regis Tence 16 février 2011 14:15

    Non : article TRES intéressant (pardon,A. Goethe !), extrêmement documenté et argumenté, qui mérite, après lecture (éclairée !) , enregistrement, impression, distribution à tous les proches, bref : la diffusion la plus large possible car il met le doigt sur la dimension politique, et les énormes risques, qu’implique la pensée actuellement dominante sur la question climatique. Ouf, enfin quelqu’un qui voit où nous allons : dans le mur, et en klaxonnant , comme on dit.



  • Regis Tence Regis Tence 16 février 2011 13:50

    Bien sûr que dans ma référence à la Belgique il y a un peu de provocation (je n’aime pas trop le mot, il suppose l’insincérité, et quand j’écris qu’on peut se passer d’Etat je suis sincère) : Actuellement, la Belgique n’est pas (pas encore) une société sans Etat, et on va évidemment y trouver tous les dysfonctionnements possibles, dès lors qu’on se place en situation d’attente... du retour de l’Etat. Mais l’occasion était bonne pour commencer à réfléchir, et les objections faites y sont justement utiles.
    - Les dossiers non traités : les fonctionnaires ont des TONNES de textes et instructions en vigueur pour les traiter ; il n’y a aucun « vide juridique » dans les pays développés, qui souffrent plutôt de l’excès de réglementation.
    - le budget : à ma connaissance, les Belges ne sont pas depuis huit mois dispensés de payer impôts et taxes, qui rentrent exactement comme d’habitude. On devrait pouvoir entretenir le réseau routier, par exemple. Et savez-vous que chaque année, le parlement ne peut réellement modifier que 5% environ du Budget ? Les autres 95% sont ce qu’on nomme les « services votés », (c’est à dire considérés comme votés d’avance) : tous les salaires, frais de fonctionnement, entretien,etc, des services publics et assimilés, qui sont automatiquement reconduits.
    En fait ces « difficultés » n’apparaissent pas si on ne fait rien de nouveau, et ceci nous amène au coeur du problème : faire du nouveau, c’est prendre des décisions, et la vraie question est : qui prend les décisions, (en principe, le peuple, non ?) et selon quelles procédures ? C’est là qu’un regard neuf ferait du bien. Gardons l’exemple des « Affaires étrangères » : la politique étrangère d’une nation ce devrait être l’affaire non de spécialistes mais directement du Parlement.
    On pourrait en dire autant de tous les domaines où il y a un ministère. Que des structures techniques soient nécessaires pour appliquer les décisions du parlement, chacun l’admet. Mais ce n’est pas la situation qui prévaut dans les pays « démocratiques » modernes : les parlements y sont réduits à l’état de croupions, chambres d’enregistrement même pas maîtres de l’ordre du jour de leurs réunions et votes. N’oublions pas en particulier que 90% des 590000 textes des lois, décrets et réglements en vigueur découlent de la voie dite « règlementaire », sans vote parlementaire. Si en permanence les représentants du peuple pouvaient se saisir de tout sujet, et prendre toutes les décisions concrètes, il n’y aurait nul besoin de « gouvernements » mais simplement de services techniques. Ce n’est pas nécessairement un bouleversement de la vie des hôpitaux ou des D.D.E., mais c’est un énorme changement d’esprit... et pas mal d’économies car les superstructures construites pour capter le pouvoir de décision sont très budgétivores et tendent à s’auto-entretenir à l’infi. C’est à cela qu’il est temps de réfléchir, et donc : vive les Belges...



  • Regis Tence Regis Tence 13 février 2011 22:11

    Deux révolutions réussies (enfin, au moins au début, espérons qu’elles ne seront pas détournées), c’est bien.
    Mais ce devrait être aussi l’occasion de se souvenir, et peut-être d’encourager
    -une révolution étouffée dans la répression, dont on ne parle presque plus : celle du peuple Iranien pour simplement faire respecter son vote, et conquérir un peu de liberté de pensée
    - une révolution encore à venir et pourtant au moins aussi justifiée que les deux récentes : celle du peuple Syrien, qui en est à sa deuxième génération de dictateur, lui : Moubarak n’a pas eu le temps de nommer son fils, Hafez el Assad, oui...
    Et les élites européennes font volontiers le voyage en avion vers l’une et l’autre prison. Gageons même que nos Ministres visitent régulièrement les splendides sites historiques des deux pays, qui n’ont rien à envier à la Tunise ni à l’Egypte en ce domaine. En matière de police politique non plus, hélas...


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