Jeudi 15 septembre 2011 :
Angela Merkel déclare qu’elle est contre les euro-obligations :
"Les euro-obligations seraient une erreur absolue. Pour avoir des taux
d’intérêt communs, il faut des niveaux de compétitivité similaires et des
situations budgétaires similaires. On n’arrive pas à cela en mettant en commun
des dettes."
http://www.latribune.fr/depeches/reuters/les-euro-obligations-seraient-une-erreur-absolue-dit-merkel.html
Le Premier ministre autrichien Werner Faymann déclare qu’il est contre
les euro-obligations : "Austrian Chancellor Werner Faymann joined Germany
and France in rejecting common euro-area bonds and said a centralized economic
government for the region is unrealistic because it would require a treaty
change."
http://www.bloomberg.com/news/2011-08-23/austria-s-faymann-rejects-euro-bonds-echoing-merkel-criticism.html
Le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen déclare qu’il est contre
les euro-obligations : "Jyrki Katainen a par ailleurs répété l’opposition
de son pays, qui bénéfice d’une notation triple-A, à la création
d’euro-obligations."
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE77M0R420110823?pageNumber=1&virtualBrandChannel=0
Le Premier ministre des Pays-Bas Mark Nutte déclare qu’il est contre les
euro-obligations : "Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a déclaré
mardi 16 août 2011 ne pas être en faveur de l’idée d’euro-obligations
(« eurobonds ») ou d’un renforcement du fonds de sauvetage européen, et préfère
des sanctions automatiques contre les mauvais élèves de la zone euro."
Ces quatre exemples montrent une chose très importante : les Etats
européens riches sont contre les euro-obligations, car les Etats européens
riches ne veulent pas payer un taux d’intérêt supérieur au taux d’intérêt
qu’ils paient aujourd’hui.
Autrement dit : les Etats européens du Nord ne veulent pas payer pour
sauver les Etats européens périphériques.