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Tristan Valmour 14 novembre 2011 14:32

Je suis spéciste, et pourtant je suis contre le racisme, l’homophobie, l’apartheid, etc. Donc, votre vérité générale est particulièrement mal venue, et d’ailleurs vous énoncez toujours sans jamais rien prouver.

Je suis spéciste, et pourtant je respecte les animaux, je ne leur souhaite pas de mal, et n’ai aucun animal domestique. Je suis aussi pour la diversité du vivant.

Je suis spéciste, parce que l’Homme est l’animal qui dispose du cortex préfrontal le plus développé, ce qui le conduit à se poser des questions absentes chez les autres animaux.

Je suis spéciste parce que les émotions humaines sont ambivalentes, ce qui n’est pas le cas chez les autres animaux (cf Temple Grandin) qui ont au contraire des émotions simples, et qu’il est donc faussement facile d’attribuer aux animaux des émotions qu’ils n’ont pas, et qui ne sont que le reflet des propres désirs ou peurs humains. Des émotions ambivalentes qui font toute la complexité de l’être humain et président à son comportement aussi étrange, à la fois positif et négatif. 

Je suis spéciste parce que l’Homme dispose d’une capacité à construire et protéger supérieure aux autres animaux, et que ce faisant, malgré sa capacité à détruire (et que l’on retrouve également chez les autres animaux), il demeure riche d’un potentiel positif inconnu chez les autres espèces vivantes, et qui lui permettent potentiellement de toutes les protéger.

Je suis spéciste parce que vraisemblablement toutes les espèces le sont. Elles modifient toutes leur environnement à leur image pour s’y adapter au mieux, suivant en cela les principes de la motilité, par conséquent étendre leur territoire (procréation, conquête…) et y régner sans partage, et ce, même lorsqu’elles développent des stratégies symbiotiques. Stratégies symbiotiques présentes également chez l’Homme qui domestique les animaux comme le pique-bœuf domestique les ongulés, Homme et pique-bœuf accomplissant leur motilité propre lié à leurs espèces respectives. Finalement, chaque espèce emploie ses capacités pour accomplir son dessein, à la différence que l’être humain est capable d’y porter une réflexion pour évaluer le ratio bien/mal de ses actes, et que cela donne un espoir lorsque ce dernier aura franchit une étape supplémentaire dans son évolution.

Je suis spéciste parce que malgré ses innombrables défauts – et sur lesquels il peut exercer une réflexion pour se bonifier – l’Homme, à l’inverse des guêpes, ne pond pas d’œufs dans des pucerons vivants afin que ceux-ci deviennent une nourriture vivante pour ses larves qui les dévorent de l’intérieur. Finalement, les plantes et les animaux ne sont pas aussi purs que les spécistes tentent de le faire croire, et si l’Homme n’existait pas, le monde serait dominé par les insectes et les virus, et troquerait un maître contre un autre.

Je suis spéciste parce que les antispécistes cachent mal leur haine de l’humanité derrière leur prétendu amour pour les autres espèces, doublé d’un curieux concept égalitaire absent à l’état naturel et que, par conséquent, leur intégrisme représente un danger pour l’Homme et les sociétés humaines.

Je suis enfin spéciste parce que les antispécistes pourraient avoir un problème au niveau de leur cortex cingulaire antérieur.

Vous allez ajouter mon nom à la liste de ceux que vous souhaitez éliminer, Tarrier ?


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