Bonsoir à tous,
Encore merci pour cet article de qualité,
Quoique l’on puisse penser de Chavez, il s’agit d’un patriote dans le bons sens du terme, cad d’un homme qui défend l’intégrité de son pays, de ses citoyens en tant que nation.
A contrario, les Merkel, Sarkozy, Draghi, Van Rompuy, Monti ont lancé la Grande Braderie de L’Eurozone, de l’Union Européenne au bénéfice de ce que l’on appelle par facilité les marchés, de l’oligarchie financière mondiale.
Cette demande du Vénézuela met en difficulté les banques concernées car elles ne possèdent pas ou plus ces stocks physiques et sont obligées de les acheter sur le marché, aux prix fort, qui a flambé dès la publication de cette annonce.
Banques concernées :
Bank of England : 4,6 M$
Bank for International Settlements :544 M$
JP Morgan Chase :807 M$
Bank of Novia Scotia : 381 M$
Barclays Bank : 2 ;1 M$
BNP-Paribas : 184 M$
HSBC : 1,4 M$
Standard Chartered : 1,1 M$
Souhaitons qu’il ne soit pas payé en monnaie de singe, avec lingots « fourrés » au tungstène substitués, il y a 14/15 ans, au stock de réserve d’or du FMI
http://www.futurquantique.org/2009/11/25/des-lingots-dor-fourres-au-tungstene-dans-le-systeme-financier-international/
http://www.youtube.com/watch?v=_ai9aZjVVGc
En sortant du sujet, on nous « balade » avec une prétendue Crise de L’Euro qui serait plutôt une crise des banques, des assurances et du shadow banking.
Ma formation, mon expérience des cabinets d’expertise, d’audit, de conseil m’ont conduits à étudier les flux financiers internationaux, leurs supports (LBP, CDO, CDS,...) et m’ont conduit à cette conclusion.
Après une recherche sur plusieurs sites, j’ai découvert une analyse bien plus fine d’un professionnel de la finance (actuaire bancaire, trader ou supérieur) dont je vous copie les conclusions :
Par Thomas, le Cimbre, le 22 octobre 2011. Catégorie : Economie de bulles, crises systémiques, subprime
L’euro se porte bien en valant 1,38 $ depuis quelques années. Les normes « prudentielles » comptables Bâle II, mais aussi Bâle III, IASB et FASB autorisent les banques à « interpréter les signaux du marché » (<<< Sources : Mazars, page N°8, Bank News Octobre 2010), à donner à leurs dettes l’aspect de bénéfice, c’est à dire à tricher réellement ou à tricher virtuellement pour réduire leurs dettes. Dans la première voie les banques émettent des obligations, appelées « obligation corporate ». Par exemple elles émettent sur les marchés financiers 1000 obligations et reçoivent 1000 en cash. Puis les investisseurs doutent de la solvabilité de ces banques et les obligations chutent à une valeur de 400. La banque rachète ses propres obligations décotées à 400 et son bénéfice net est de 600. Les normes prudentielles comptables ont pensé à la pénibilité du travail des banquiers, et leurs recommandent de simplement déclarer une augmentation de bénéfice de 600, un « gain contre intuitif », sans réaliser la moindre des opérations quand elles doivent se recapitaliser. Les banques procèdent massivement à ce jeu depuis 2008, mais les trillions d’actifs pourris et en pourrissement sont toujours cachés dans les banques. En réalité, la banque n’a même plus les moyens de sortir 400 pour se recapitaliser et couvrir sa dette. Ici aussi l’effet de levier entre en jeu, et plus une banque perd, plus elle annonce des bénéfices. Mais le day of reckoning arrivera avant même que de réels et très graves plans de rigueur ne prennent effet. Il n’y a pas de crise de l’euro, mais la crise des banques.
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