Enfants, ces adultes aspirants,
Aspirés par la vie trop vite,
Voient leurs vies bien trop tôt réduites
A des avenirs désespérants.
Aspirés par la vie moderne
Aspirés par un univers vide,
Ils endossent leurs costumes ternes
De banquiers, de marchands avides
De sirops, de respirateurs.
Il seront marchands d’aspirateurs !
Eux qui rêvaient d’révolution,
Et de belles civilisations,
Même dans la Cité de David,
Leurs existences tournent à vide.
A Babylone et comme à Sion,
Soumis aux vulgaires sommations
De l’Argent ils font dévotion
Et renient leurs aspirations...
Voris Bian 1er janvier 2012