Le capitalisme est le pire des systèmes... à l’exception de tous les autres...
Ce
n’est pas le partage que craignent les classes dominantes car il y a
longtemps qu’elles ne partagent plus... qu’entre elles... grâce à
l’opacité des paradis fiscaux (dont la Suisse...)...
Ce que
craignent les classes dominantes, c’est à dire les financiers
propriétaires des multinationales en situations de monopoles captifs,
c’est la concurrence.
L’absence de concurrence en particulier sur
l’énergie, leur permet d’augmenter en permanence leurs prix sans
laisser d’autre choix aux clients de base que nous sommes (...) que
d’accepter de se faire tondre tous les jours un peu plus, puisqu’il n’y a
pas de concurrence, tout en recrachant les profits colossaux, à
croissance exponentielle (...), uniquement dans les paradis fiscaux
(Exemple avec TOTAL-ELF qui dégage 10 milliards de profits mais
uniquement des pertes en France... pour ne pas payer d’impôts...).
L’opacité
des paradis fiscaux permet, en plus, d’arroser tous azimuts les
politiques, depuis l’extrême gauche jusqu’à l’extrême droite, mais
surtout et en premier, les hauts fonctionnaires de Bercy, c’est à dire
ceux qui sont chargés de veiller sur la préservation des pompes à frics,
les monopoles captifs des multinationales, en bloquant toutes les
innovations qui pourraient venir les concurrencer.
Alors, comment créer cette concurrence ?
En
libérant les innovations majeures et de ruptures de l’absence de
financement de leurs prototypes et démonstrateurs par l’association de
différentes forces créatrices dans un modèle différent, proche de la
coopérative, une mise en moyen de compétences pointues dans des domaines
complémentaires.
En France, l’état détient, depuis 1969, le monopole
du financement des innovations au travers d’OSEO, ex ANVAR, qui ne
finance que des multinationales richissimes et s’évertue à bloquer
toutes les innovations majeures et de ruptures qui pourraient
concurrencer les monopoles captifs des multinationales, en particulier
EDF, dans lequel l’état détient 70 % du capital...
Des innovations
existent, permettant de valoriser, par cogénération, indifféremment
plusieurs énergies thermiques de proximité quasiment gratuites ;
l’absence de prototypage ne permet pas de commencer l’industrialisation
de ces procédés et donc d’offrir une autre alternative de choix aux
consommateurs en créant une véritable concurrence.
La
financiarisation de l’économie capitaliste est LE cancer du capitalisme
qui a concentré tous les moyens financiers entre quelques mains pour
priver les innovateurs des moyens financiers leur permettant de créer
une véritable concurrence aux monopoles des multinationales détenus par
les financiers.
Le capitalisme a été dévoyé par le blocage du rôle positif, dans le vrai capitalisme, de l’entrepreneur innovant.
L’innovation, la vraie, l’innovation majeure et de rupture qui
créé une vraie concurrence, est sans aucun doute beaucoup plus
révolutionnaire que tous les prétendus révolutionnaires, socialistes et
autres bobos qui parlent, s’indignent, causent partout sans jamais agir
sur le fond, c’est à dire sur les pompes à frics en les bloquant à la source grâce à la concurrence innovante.
La concentration du
capital tend à bureaucratiser l’innovation et à priver la fonction d’entreprise
de sa justification la plus profonde, ce qui peut mettre en cause la survie du
capitalisme. Joseph Allois SCHUMPETER (Capitalisme socialisme et démocratie
1944).