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hs47 11 mars 2012 15:48

Le capitalisme est le pire des systèmes... à l’exception de tous les autres...
Ce n’est pas le partage que craignent les classes dominantes car il y a longtemps qu’elles ne partagent plus... qu’entre elles... grâce à l’opacité des paradis fiscaux (dont la Suisse...)...
Ce que craignent les classes dominantes, c’est à dire les financiers propriétaires des multinationales en situations de monopoles captifs, c’est la concurrence.
L’absence de concurrence en particulier sur l’énergie, leur permet d’augmenter en permanence leurs prix sans laisser d’autre choix aux clients de base que nous sommes (...) que d’accepter de se faire tondre tous les jours un peu plus, puisqu’il n’y a pas de concurrence, tout en recrachant les profits colossaux, à croissance exponentielle (...), uniquement dans les paradis fiscaux (Exemple avec TOTAL-ELF qui dégage 10 milliards de profits mais uniquement des pertes en France... pour ne pas payer d’impôts...). smiley
L’opacité des paradis fiscaux permet, en plus, d’arroser tous azimuts les politiques, depuis l’extrême gauche jusqu’à l’extrême droite, mais surtout et en premier, les hauts fonctionnaires de Bercy, c’est à dire ceux qui sont chargés de veiller sur la préservation des pompes à frics, les monopoles captifs des multinationales, en bloquant toutes les innovations qui pourraient venir les concurrencer.
Alors, comment créer cette concurrence ?
En libérant les innovations majeures et de ruptures de l’absence de financement de leurs prototypes et démonstrateurs par l’association de différentes forces créatrices dans un modèle différent, proche de la coopérative, une mise en moyen de compétences pointues dans des domaines complémentaires.
En France, l’état détient, depuis 1969, le monopole du financement des innovations au travers d’OSEO, ex ANVAR, qui ne finance que des multinationales richissimes et s’évertue à bloquer toutes les innovations majeures et de ruptures qui pourraient concurrencer les monopoles captifs des multinationales, en particulier EDF, dans lequel l’état détient 70 % du capital...
Des innovations existent, permettant de valoriser, par cogénération, indifféremment plusieurs énergies thermiques de proximité quasiment gratuites ; l’absence de prototypage ne permet pas de commencer l’industrialisation de ces procédés et donc d’offrir une autre alternative de choix aux consommateurs en créant une véritable concurrence.
La financiarisation de l’économie capitaliste est LE cancer du capitalisme qui a concentré tous les moyens financiers entre quelques mains pour priver les innovateurs des moyens financiers leur permettant de créer une véritable concurrence aux monopoles des multinationales détenus par les financiers.
Le capitalisme a été dévoyé par le blocage du rôle positif, dans le vrai capitalisme, de l’entrepreneur innovant.

L’innovation, la vraie, l’innovation majeure et de rupture qui créé une vraie concurrence, est sans aucun doute beaucoup plus révolutionnaire que tous les prétendus révolutionnaires, socialistes et autres bobos qui parlent, s’indignent, causent partout sans jamais agir sur le fond, c’est à dire sur les pompes à frics en les bloquant à la source grâce à la concurrence innovante.

La concentration du capital tend à bureaucratiser l’innovation et à priver la fonction d’entreprise de sa justification la plus profonde, ce qui peut mettre en cause la survie du capitalisme. Joseph Allois SCHUMPETER (Capitalisme socialisme et démocratie 1944).


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