Certes, les totalitarismes ont une dynamique propre, et cet article a raison de le rappeller.
Cependant, et sans tomber dans le « victimisme » et les analyses faciles de cause à effet, le poids des interactions, des circonstances, des hommes et des hasards historiques n’est pas à négliger.
Oui, le traité de Versailles est probablement l’un des facteurs qui a permis au nationalisme allemand de se cristalliser dans le national-socialisme.
Le refus du compromis et du dialogue (bon, à Munich, c’était trop tard bien sûr...) facilite souvent l’élimination des modérés de chaque camp et l’émergence du conflit à outrance.