La différence avec les musulmans réside dans l’enseignement du prophète (nous n’avons pas cela dans le sikhisme), les lois (nous n’avons pas une loi comme la charia, mais plutôt un code de conduite) ainsi que l’absence du concept de paradis. Enfin les sikhs se font incinérés comme les hindous ce que ne font pas les musulmans.
L’oppression des Moghols musulmans et la situation instable du Panjab rendent les Sikhs plus conscients de leur appartenance ethnique et font naître chez eux un esprit militaire. Nommé guru après le martyre de Tegh Bahadur, son père (vers 1620-1675), le dixième et dernier guru, Gobind Singh (1666-1708), est à la fois un chef spirituel et militaire. On croit qu’il a porté la théologie sikhe à son achèvement, en 1699, en fondant la fraternité du Khalsa (les Purs), croyants qui deviennent Amritdharis (« porteurs du nectar ») en recevant l’amrit pahul(initiation). Les hommes ainsi initiés portent le nom de « Singh » (lion) et les femmes, celui de « Kaur » (princesse). Les hommes sont tenus de rester fidèles aux cinq kakas (les cinq K) : les cheveux et la barbe jamais coupés (kesh) et retenus par un peigne (kangha) symbolisant la propreté, un bracelet de métal (kara), une culotte militaire (kachha) et une dague (kirpan). Même si certains Sikhs, les Sahijdharis (« dont le fardeau est léger »), n’ont pas adopté ces conventions, ceux qui les suivent, les Keshadharis (« aux cheveux longs »), forment l’immense majorité des Sikhs du Canada.
et voilà ce qu’est le voile pour la femme
Paul défend l’idée que le cas des femmes et celui des hommes sont différents. Car une femme qui porte ses cheveux dénoués fait la honte de son mari ; les cheveux dénoués étaient alors le signe d’une femme suspecte d’adultère (Nombres 5, 18).
Et, faisant sans doute référence aux cultes orientaux dont les fanatiques avaient la tête tondue à ras, Paul déclare : “Si vous voulez les imiter, pourquoi ne rasez-vous pas vos cheveux ?”
“L’homme, lui, ne doit pas se voiler la tête : il est l’image et la gloire de Dieu ; mais la femme est la gloire de l’homme. (verset 7)
Car ce n’est pas l’homme qui a été tiré de la femme, mais la femme de l’homme. Et l’homme n’a pas été crée pour la femme, mais la femme pour l’homme.” (versets 8-9)