Intéressante la lecture
de cette étude de la banque Natixis.
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=63603
Elle semble quasiment
retenir l’idée que la sortie de la Grèce,
du Portugal et de l’Espagne de la zone Euro semble inévitable.
Mais pour l’instant les hommes politiques de ces pays ne semblent pas
l’avoir encore compris et s’en tête sur des plans de rigueur qui
sont supposés être une solution à la crise mais qui provoquent des
niveaux de chômage insupportables et des récessions qui font que la
crise de leur dette sera en définitive insoluble. Cette sortie ne se
fera pas sans douleur, dans un premier temps pour ces pays, car une
partie de leur dette publique est tenue par des non résidents. Il
fallait mieux, pour ces pays, de pas rentrer dans la zone Euro que
d’avoir en à sortir après en être rentré. Cependant les banques
nationales de ces pays retrouveront un marge de manœuvre perdue avec
la BCE en pouvant maintenir des taux très bas et monétiser la dette
publique. Ce qui est amusant, pour l’Espagne, c’est que jusqu’en 2007
c’était un pays aux finances saines. Comme quoi la santé d’un pays
peut se dégrader rapidement, pour peu les bêtises nécessaires à
cet effet aient été faites. Voir « L’Europe est-elle au bord
du suicide ? » par le Prix Nobel d’économie Paul Krugman :
http://www.atlantico.fr/pepites/europe-au-bord-suicide-economique-selon-prix-obel-paul-krugman-336620.html